tag:blogger.com,1999:blog-79038908080519911732024-03-18T02:53:27.284-07:00Club Discussion de Noé - Haute-Garonne Ce club est la continuité du Club commencé au collège de Carbone en 2012, puis au collège de Noé de 2013 à décembre 2015. Il est aujourd'hui installé à la médiathèque de Noé, au collège du Lherm et à la maternelle de Noé ainsi qu' au Lycée international Charles Daudet de Casablanca.Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.comBlogger214125tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-42317918113471408222024-03-13T14:12:00.000-07:002024-03-18T02:27:59.802-07:00College 21-03--2024 - Pourquoi rêvons nous ? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDUmdmZXSuTfQyiHCHIrHNo7zIpfsMTtjXWQo5GwSrNbuTN-WtNy8hXJ397DIV0O7RkgYsVzAAZCwhkspRzzwqQd7nWJOmAsKUX5UQLH1e8GPi30YunQf-mfEO5ZOtZSmPDo4yoT-PqQTvxg8424FNEImGodg0DByByoC7A9UdwCnI37rclpX89fV2WIHD/s1754/Pourquoi%20revons%20nous.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDUmdmZXSuTfQyiHCHIrHNo7zIpfsMTtjXWQo5GwSrNbuTN-WtNy8hXJ397DIV0O7RkgYsVzAAZCwhkspRzzwqQd7nWJOmAsKUX5UQLH1e8GPi30YunQf-mfEO5ZOtZSmPDo4yoT-PqQTvxg8424FNEImGodg0DByByoC7A9UdwCnI37rclpX89fV2WIHD/w640-h452/Pourquoi%20revons%20nous.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: justify;">Depuis plus d'un siècle, psychologues et neuroscientifiques cherchent à percer le sens de cette « pensée propre au sommeil ». Les difficultés sont de taille. Outre qu'ils défient souvent toute logique, les rêves semblent enfermés dans le cerveau du dormeur, incapable de communiquer pendant leur déroulement – sauf si c'est un « rêveur lucide », comme nous le verrons plus loin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ainsi pour Freud, les rêves pourraient fonctionner comme une réalité virtuelle, permettant de simuler les menaces potentielles en toute sécurité et ainsi être mieux préparés à les éviter/affronter si elles se manifestaient dans la « vraie vie ».Freud estime que toutes ces représentations d’un au-delà que l’activité onirique permettrait d’explorer, ne sont que des interprétations imaginaires d’une activité psychique bien réelle mais mal comprise. Là où la vision mythologique voit dans le rêve le lieu d’une rencontre avec des réalités extérieures et surnaturelles, Freud, en scientifique qu’il est, perçoit la présence d’un pouvoir tout à fait naturel et intérieur à notre psychisme qu’il nomme la « dramatisation »[ii]. De quoi s’agit-il ? La dramatisation est la capacité que nous avons de mettre en scène à l’aide d’une production imaginaire la réalisation un désir qui nous tient à cœur. Cette fonction psychique générale permet de comprendre bien des œuvres d’imagination mais aussi et surtout le jaillissement en nous des rêves. Si nous rêvons la nuit, c’est parce que nous mettons en scène la satisfaction d’aspirations profondes que dans la journée, nous ne pouvons pas combler. Le rêve est ainsi une sorte de soupape de sécurité qui permet à la pression de nombreux désirs non assouvis dans le quotidien de baisser et de devenir supportable. Une personne qui perdrait la possibilité de rêver deviendrait folle. Loin de nous introduire dans une extension mystérieuse du réel, le rêve permet de nous consoler grâce à l’imaginaire de toutes les privations que le réel nous impose. il dira même ; « le rêve est la réalisation d’un désir ». Consoler ? Hummm mes cauchemards ne me sonsolent de rien et m'angoissent au contraire ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div>Platon dans la république va dans le même sens : « Ce que nous voulons savoir, c’est qu’il y a en chacun de nous une espèce de désirs terribles, sauvages, sans frein, qu’on trouve même dans le petit nombre de gens qui paraissent tout à fait réglés, et c’est ce que les songes mettent en évidence » .</div></div><div><br /></div><div><div>Essayons de nous raconter nos rêves, nos cauchemards etvoyons si nous pouvons y trouver un sens?</div><div>Nous nous poserons aussi la question du lien entre le rêve éveillé et celui qui vient durant le someil.</div></div><div><br /></div><div>Ecouter : <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-faisons-un-reve">https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-faisons-un-reve</a></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="211" src="https://www.youtube.com/embed/k1lLQYYmBfs" width="254" youtube-src-id="k1lLQYYmBfs"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://youtu.be/k1lLQYYmBfs" target="_blank">Rêve et rêverie chez Bachelard</a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="278" src="https://www.youtube.com/embed/y8o9NRUj6xU" width="461" youtube-src-id="y8o9NRUj6xU"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=y8o9NRUj6xU">https://www.youtube.com/watch?v=y8o9NRUj6xU</a></b></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/U87vJRw9PFQ" width="466" youtube-src-id="U87vJRw9PFQ"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=U87vJRw9PFQ">https://www.youtube.com/watch?v=U87vJRw9PFQ</a></div><div><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-48975536299861686722024-03-13T04:34:00.000-07:002024-03-13T04:34:23.038-07:00Lycée - 19-03-2024 - Parler est-ce agir ?<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpVzrv99cM27euOSIzTcYHm-lYHnLLYA7tvZAbHtsMhxDb3sx7XW_uN1XKej8DggWeJmDzH1CJ_rdCZXbkEf9VN6GXjv-O64tBIiFUobbdMyQ5O-1reVLiljemuGP7iRyEJ7Iu7QVfkmfYiwhCtLjSgJl0ylZ4uwShzwxDX3ERW7PYnlAkHx9WQe9LUzVU/s1754/Parler%20est%20ce%20agir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpVzrv99cM27euOSIzTcYHm-lYHnLLYA7tvZAbHtsMhxDb3sx7XW_uN1XKej8DggWeJmDzH1CJ_rdCZXbkEf9VN6GXjv-O64tBIiFUobbdMyQ5O-1reVLiljemuGP7iRyEJ7Iu7QVfkmfYiwhCtLjSgJl0ylZ4uwShzwxDX3ERW7PYnlAkHx9WQe9LUzVU/w640-h452/Parler%20est%20ce%20agir.jpg" width="640" /></a></div><br />A écouter :<br /><div><a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/parler-est-ce-agir-8509911">https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/parler-est-ce-agir-8509911</a><p></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="311" src="https://www.youtube.com/embed/eQ7xqpjOZNA" width="540" youtube-src-id="eQ7xqpjOZNA"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=eQ7xqpjOZNA">Parler est-agir ? </a></div><div><br /></div><div><div>« parler »</div><div>Synonymes : s’exprimer, discourir, communiquer (ce qui implique la présence d’autrui : un auditeur)…</div><div><br /></div><div>« est-ce » </div><div>Entraîne la recherche d’une essence ou d’une équivalence.</div><div><br /></div><div>« agir »</div><div>Opération propre à un être animé (agir suppose un agent) qui modifie le réel (sans quoi l’action se confond avec la simple intention).</div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">------------------</div><div style="text-align: center;">La parole performative ou agissante </div><div style="text-align: justify;">Un énoncé performatif est ainsi un énoncé qui réussit à accomplir quelque chose du fait même qu'il est énoncé. On dit qu'il accomplit un acte, d'où la qualification ultérieure de ces énoncés en termes d'« actes de parole ».</div><div style="text-align: justify;">Le discours performatif est notamment utilisé par les institutions pour produire du droit, si bien qu’un acte de langage peut équivaloir à un acte juridique. Lorsque, par exemple, le maire scelle le mariage en prononçant la phrase « Je vous déclare mari et femme », il constitue les fiancés comme mari et femme, les faisant ainsi passer de l’état de fiancés à celui de mariés – c’est-à-dire que la réalité a été modifiée par la parole. </div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;">Les injures et menaces</div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBTrViD4xS_PXqKBdsgwgNuktH39Edc6BKu2cS_SDWdcrnn5mtdPOKXppN4XuRuTMYnKoU-zjpE-tjsJfgcpoKhD81ClU01vSYjtHduNa7nycbd73aipKa6IXy4WMPFHK7C3SNdqRfN4fwypjjck_O0tUDP3gfGdWIxsnRZSG8LVCiga2NkyXcoi_RLx81/s377/colere-cri-menace-violence-377x250.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="377" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBTrViD4xS_PXqKBdsgwgNuktH39Edc6BKu2cS_SDWdcrnn5mtdPOKXppN4XuRuTMYnKoU-zjpE-tjsJfgcpoKhD81ClU01vSYjtHduNa7nycbd73aipKa6IXy4WMPFHK7C3SNdqRfN4fwypjjck_O0tUDP3gfGdWIxsnRZSG8LVCiga2NkyXcoi_RLx81/s320/colere-cri-menace-violence-377x250.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Le discours qui blessent et rends la situation intenable donc instable.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.leparisien.fr/faits-divers/la-vie-clandestine-du-prof-de-philo-menace-de-mort-26-06-2007-2008156892.php">ROBERT REDEKER</a>, qui enseignait la philosophie dans un lycée de la banlieue de Toulouse, vit aujourd'hui comme un reclus. Auteur d'une tribune dans « le Figaro » en septembre 2006, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », il fait depuis l'objet de menaces de mort, lancées par des islamistes radicaux dans une fatwa qui circule toujours sur Internet. Ces menaces sont prises très au sérieux par les services de police, à tel point que Robert Redeker a été contraint de changer d'existence. Depuis un an, il vit caché.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">La parole appaisante </div><div style="text-align: justify;">Comme la menace, l'injure la parole appaisante peut aussi modifier sufisament les "humeurs" ou ce que l'on peut nommer l'état des relations de façon à ce que ce changement puisse engendrer une modification du réel. </div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;">---------------</p></div><p>Parler modifie mon image qui elle est bien réelle. Je dis des choses importantes, mon image est bonne. Je parle pour ne rien dire, mon image est dégradée.</p><p style="text-align: center;">---------------</p><p style="text-align: left;">Parler est aussi un moyen de dire la vérité et donc de forcer les gens à bouger : Les habits neufs de l'empereur.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/m7Eb-fsVcxE" width="320" youtube-src-id="m7Eb-fsVcxE"></iframe></div><p style="text-align: left;">Ou mentir et manipuler le réel.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/B4GC-3wYGgU" width="320" youtube-src-id="B4GC-3wYGgU"></iframe></div><br /><p style="text-align: left;"><br /></p><p style="text-align: center;">---------------</p><p><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><div><div>Platon, Gorgias. Il y dénonce l’usage que les sophistes font de la parole : ils ne l’utilisent pas pour chercher la vérité mais pour servir leur propre gloire en manipulant les foules.</div><div><br /></div><div>Karl Marx, L’Idéologie allemande. « Les hommes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il faut maintenant le transformer. » Marx ne se contente pas de dénoncer l’idéologie bourgeoise et d’aider le prolétariat à prendre conscience de lui-même : il appelle à la révolution active.</div><div><br /></div><div>Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. L’action, distinguée du travail et de l’œuvre, est pour elle indissociable de la parole. Agir suppose qu’on justifie ses actes dans un débat démocratique où chacun peut s’exprimer librement.</div><div><br /></div><div>John L. Austin : Quand dire, c’est faire. Ce linguiste anglais démontre que certaines de nos paroles (comme promettre, parier, pardonner…) sont équivalentes à des actes.</div></div><div><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-16505341599390845642024-03-11T10:55:00.000-07:002024-03-11T10:56:04.175-07:00Collège14/03/2024 - Pourquoi la rumeur ?<p style="text-align: justify;"> <em style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-size: 18px; font-stretch: inherit; font-variant-alternates: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-variant-position: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">«On a quand même des fadas.»</em><span style="background-color: white; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-size: 18px;"> C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a pour la première fois évoqué et dénoncé la rumeur selon laquelle son épouse serait un homme qui s’appellerait </span><em style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-size: 18px; font-stretch: inherit; font-variant-alternates: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-variant-position: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">«Jean-Michel Trogneux»</em><span style="background-color: white; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-size: 18px;">. </span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQPXH15NfcznXVnbZAk3A9kPzsxb6trJA8RQngxJ_VQAcUG01_7YOlnziOSqzYhslknZtO9f9OZ5p_WMDa_EdFi7B-wI11Avoj9sOBFIH2dK9rQxZ4fAPd6nHBgRGmfUie24yuWrxOMXwl1wvqQl4omF-VqpUQ6g_2ttHUg95NL-A34ZkRa1Ww67qBtVS/s2480/La%20rumeur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2480" data-original-width="1754" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQPXH15NfcznXVnbZAk3A9kPzsxb6trJA8RQngxJ_VQAcUG01_7YOlnziOSqzYhslknZtO9f9OZ5p_WMDa_EdFi7B-wI11Avoj9sOBFIH2dK9rQxZ4fAPd6nHBgRGmfUie24yuWrxOMXwl1wvqQl4omF-VqpUQ6g_2ttHUg95NL-A34ZkRa1Ww67qBtVS/w452-h640/La%20rumeur.jpg" width="452" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Le mot rumeur vient du latin "rumor" qui signifie "bruit vague, bruit qui court, nouvelle sans certitude garantie".</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div>La rumeur est une chose étrange. Au delà du fait que l'on s'interroge sur sa naissance, elle est d'autant plus forte qu'elle est est incroyable. <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="319" src="https://www.youtube.com/embed/2QE0zwyYjZ0" width="553" youtube-src-id="2QE0zwyYjZ0"></iframe></div><div style="text-align: center;"> La rumeur ? </div><div><p><br /></p><p>Mais qu’est-ce qu’une rumeur ? Comment opère-t-elle et pourquoi est-il parfois si difficile de s’en prémunir ? <span style="background-color: white; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-size: 18px;"><br /></span></p><p><b><u>C'est facile !!!!!!!</u></b></p><p>Si la rumeur plaît, c’est d’abord parce qu’elle est une parole facile à comprendre et à relayer. Sa caractéristique première, c’est qu’elle suscite notre curiosité mais pas notre sens critique, de sorte qu’avant même de vérifier si elle est fondée ou pas, nous nous en faisons l’écho sans trop nous demander ce qu’en feront les autres. Naturelle à l’homme parce qu’il est à la fois un être sociable et un être de langage, ainsi, la rumeur à laquelle on prête foi et qu’on propage relève d’abord d’un comportement infantile. Vraie pas vraie, aucune importante , on se marre facilement !</p><p><br /><br /><b><u>C'est dingue !!!!!</u></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/zNh7qbwT3Cw" width="465" youtube-src-id="zNh7qbwT3Cw"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=zNh7qbwT3Cw" target="_blank">C'est quoi une rumeur ?</a></div><p>Plus la rumeur est dingue, plus elle difficile à croire et plus ellle est facile à retenir. Il arrive même un moment ou si elle devient vraiment "par nature" incroyable, la propager est en fait une bonne blague, que l'on dfait aux autres et à soi même. "Tu m'as cru Lustucru ?". Avec des détails bien croustillant : Brigitte Macron serait "Jean-Michel Trogneux" . Vous pensez que ce nom de Trogneux est là par hasard ? Allons .... Plus elle est incroyable et plus on a envie d'y croire!</p><p><b><u>On se venge des puissant !!!!</u></b></p><p>« à mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde » (Toqueville De la démocratie en Amérique II, 1, 2, 1840). La rumeur a trouvé dans internet et les réseau sociaux le media de rêve. Tous parle et peuvet dire leur fantasme tout haut. Il suffit que l'un écoute et répette .... </p><p><b><u>Et pourtant !!!</u></b></p><p><span style="color: #191919; font-family: PTSerifPro;"><span style="background-color: white; font-size: 19px; letter-spacing: 0.2px;">Certaines rumeurs se révèlent fausses, tandis que d’autres s’avèrent justes. </span></span></p><p><a href="https://www.dailymotion.com/video/x5b8qmo"><br /></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQjyNvTHXpeITanl5Cccuc6x7P_ZBPpYZdY-G6NgluADpaIKl_l63PD5wj-ltgBFFJW1LjYsGdymHm9PiOKtPKm6HszBKet8D5Qo68KTexreK4ZkOSxpUGmU_yYzAI9TRNqpTpOZ-Ds3RW5oyY3zTzKNepps5FbCStI8QjEPEi1dRiHOW4Ml4J7yx-MVAT/s1035/la%20rumeur.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="583" data-original-width="1035" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQjyNvTHXpeITanl5Cccuc6x7P_ZBPpYZdY-G6NgluADpaIKl_l63PD5wj-ltgBFFJW1LjYsGdymHm9PiOKtPKm6HszBKet8D5Qo68KTexreK4ZkOSxpUGmU_yYzAI9TRNqpTpOZ-Ds3RW5oyY3zTzKNepps5FbCStI8QjEPEi1dRiHOW4Ml4J7yx-MVAT/s320/la%20rumeur.png" width="320" /></a></div><a href="https://www.dailymotion.com/video/x5b8qmo">La rumeur</a> : Il est aussi difficile d'endiguer une rumeur que de blesser un banc de poisson<br /> <br /><p></p></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-57189367515112363282024-03-08T05:24:00.000-08:002024-03-08T05:24:55.909-08:00Lycée Charles de Gaulles - 12/03/2024 - Fierté ou consigne <p> A vaincre sans péril ? peut-on trionpher ? </p><p>Le valeureux jeune adolescent doit tuer un lion pour devenir un véritable guerrier de sa tribu. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2Lbpx8VESpFZbXGXg6cuwGsy4MSl3v7pUJNQiuB32pWold8AoD0SpJe733YqBMWg674OOE-TVBg1oLQYTfyfxcxwgXc1GayfuhdS_NKY3nw640ExLg852wXwwkbpk6dmOP7pOpe1Vj83t6TAMjgBEyT4JeVrt5wHsUmV2kP8h0FhfrQCoQYAqxNgg4oQ/s1754/Dilemme%20de%20YAKOUBA.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2Lbpx8VESpFZbXGXg6cuwGsy4MSl3v7pUJNQiuB32pWold8AoD0SpJe733YqBMWg674OOE-TVBg1oLQYTfyfxcxwgXc1GayfuhdS_NKY3nw640ExLg852wXwwkbpk6dmOP7pOpe1Vj83t6TAMjgBEyT4JeVrt5wHsUmV2kP8h0FhfrQCoQYAqxNgg4oQ/w640-h452/Dilemme%20de%20YAKOUBA.png" width="640" /></a></div><br /><p><br /></p><p>Il est pêt au combat. Mais voila que le lion qui est sur sa route est déjà gravement blessé par un autre combat, sans doute avec un annimal. Doit-il le tuer ou pas ? </p><p><br /></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-16488827121541773132024-03-08T05:13:00.000-08:002024-03-08T05:13:11.621-08:00Maternelle Noé - Trimestre 3\2024 - C'est bien d'être un enfant ? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6wX9dpbpZtIJriesg3vqylfriaF7NnDRlenIAQwP5lkmPduvZbjbuncjyrK_f9xp4Xsedi8-tnx16hYA8NIYBy2S-56INAXcNmpiXplWgzYIS_hqfQVuNBz1MfqBJEyA-jSFt9VYRrsFFCXwrTadrVvabo_6oYmqwUbk6jDf-Op4uiTUCCdrR4F11Dw_J/s4724/Enfants.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3366" data-original-width="4724" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6wX9dpbpZtIJriesg3vqylfriaF7NnDRlenIAQwP5lkmPduvZbjbuncjyrK_f9xp4Xsedi8-tnx16hYA8NIYBy2S-56INAXcNmpiXplWgzYIS_hqfQVuNBz1MfqBJEyA-jSFt9VYRrsFFCXwrTadrVvabo_6oYmqwUbk6jDf-Op4uiTUCCdrR4F11Dw_J/w640-h456/Enfants.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">La question du troisième trimestre de l'école maternelle est la suivante
Est-ce que c'est bien d'être un enfant et pourquoi ?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;"> Le dispositif est le suivant : <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF_-vqj3W8BM_dKpw196WTjMH6jmszfd-DuVywlaWkzTcphhyphenhyphenbPwjQKor1dqoXid0vtmTId13SL388CLK18sENJezztTCveRKqoxGHXlYLwwFvPhZquAVOrrhuh-iywlDKVhObApI5ZbOO1D3l0hKiU9qW3dSaQ_DELJUJW94958WXrvHmMjq7k-W1pQEm/s435/socrtate.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="349" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF_-vqj3W8BM_dKpw196WTjMH6jmszfd-DuVywlaWkzTcphhyphenhyphenbPwjQKor1dqoXid0vtmTId13SL388CLK18sENJezztTCveRKqoxGHXlYLwwFvPhZquAVOrrhuh-iywlDKVhObApI5ZbOO1D3l0hKiU9qW3dSaQ_DELJUJW94958WXrvHmMjq7k-W1pQEm/w161-h200/socrtate.png" width="161" /></a></div><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Après la présentation de la peluche
Socrate nous rappelons ce qu'est la philosophie : Se poser des questions sur
les grandes questions de la vie : l'amour, l'amitié", le bonheur, la
tristesse, la vie, la mort, le travail, la famille ....<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Je pose alors une
première question : Est-ce que vous êtes tous des enfants ?</span></b><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Puis j'averti que je vais poser une question, mais qu'il ne faut pas
répondre et qu'il faut chercher dans sa tête sans rien dire. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Je pose alors une deuxième
question : Est-ce que c’est bien d’être un enfant ?</span></b><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Pendant que les enfants réfléchissent je pars faire une « promenade »
dans la salle de classe et je vais même jusqu’à quitter la salle. En marchant
je ramène les enfants sur la question du pourquoi ; « Pourquoi c’est
bien d’être un enfant ? et Pourquoi c’est pas bien ? » , «
On réfléchit dans sa tête, on ne parle pas ».<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Au bout de 2 à 3 minutes je reviens devant eux et je montre la première
affiche, celle avec les enfants et leur demande qui veut parler ?<br />
Nous commençons alors la discussion. Puis au bout d’environs 15 à 20 minutes
quand chaque enfant qui le souhaite à pu s’exprimer <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Je réexplique que de la même manière je vais poser une question mais qu’il
faudra réfléchir sans parler pendant ma nouvelle « promenade ».<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmQchrDyKR4hxoetA4Y2JjXlE13C9nliq1eEYO-b_VZqLP9GBU79cEC3eq70vVLGUd_2YY7C1OlFK9_Dq9Cm2YFvAtz5OkE7b29NXqC3AGp5CDBX_OBbvEOYLaFT0ykkSD29m0N9uftOjt4xdW7pMfITayFpYiQiAd8x7pwe6L5sY8Q4_95UKT-08yBkNk/s2480/animaux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmQchrDyKR4hxoetA4Y2JjXlE13C9nliq1eEYO-b_VZqLP9GBU79cEC3eq70vVLGUd_2YY7C1OlFK9_Dq9Cm2YFvAtz5OkE7b29NXqC3AGp5CDBX_OBbvEOYLaFT0ykkSD29m0N9uftOjt4xdW7pMfITayFpYiQiAd8x7pwe6L5sY8Q4_95UKT-08yBkNk/w640-h452/animaux.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;">la deuxième affiche : Les animaux inspirant</div><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">J’affiche la seconde affiche
celle avec les animaux et Je pose une troisième question : Si vous étiez
un animal, vous seriez lequel et pourquoi celui-là ?</span></b><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Les enfants sont invités à s’exprimer sur ce choix et à donner leur raison
durant une vingtaine de minutes.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ilMxzyhfYpH-DkCZczw9gBl8kKezlfmWauJdvivNsALq7ZYjPPwkMMU8H_pwhrYIvbZslx40RErxCsvyPFyso-pZiKdfciSdXgRT10hs0ueGFi6tyBXgiswUCjLdOA-iYp3dxZaVTr1v67onGeYp688YU4Y0-KBuuvQLoLIYxCQ18BMyCmaHElEpr1Y3/s2480/Adultes..jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ilMxzyhfYpH-DkCZczw9gBl8kKezlfmWauJdvivNsALq7ZYjPPwkMMU8H_pwhrYIvbZslx40RErxCsvyPFyso-pZiKdfciSdXgRT10hs0ueGFi6tyBXgiswUCjLdOA-iYp3dxZaVTr1v67onGeYp688YU4Y0-KBuuvQLoLIYxCQ18BMyCmaHElEpr1Y3/w640-h452/Adultes..jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">LA troisième affiche : les adultes modèles</div><br /><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Je recommence le cycle de réflexion avec une troisième affiche montrant des
adultes. <b>En leur posant la troisième question qui consiste à choisir un visage
de l’adulte qu’il voudrait être plus tard et de la même manière à en justifier
la raison.<o:p></o:p></b></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Cela dure environ 15 minutes. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;">Pour conclure, je demande si un enfant s’il veut bien raconter ce que l’on
a fait, je les remercie et nous applaudit. <br />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></p><p>
</p><p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p><p> </p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-85186185347213412282024-03-06T07:26:00.000-08:002024-03-07T13:38:19.234-08:0030 mars 2024 - Mediathèque Noé - Jusqu'où a-t-on le droit de nous servir d'autrui ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBPA_12ppywz34wiXQmjUaKYJKbKuAp6l16GhPk-hCThP0-JoOvLZMI64cNtDIhLQMqT6KbBO6yku-FY7ry6fAZgdWQWrS4msVqayqp3BPg2uWFqK4mTBRhUbXtPy0op_DQtY_YOFZJWn09hlGJP4UY9HTr-Q9LYA-TaH3oeG1klJpNUne1HlMP7zgqdJj/s1754/ser%20servir%20d'autrui.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBPA_12ppywz34wiXQmjUaKYJKbKuAp6l16GhPk-hCThP0-JoOvLZMI64cNtDIhLQMqT6KbBO6yku-FY7ry6fAZgdWQWrS4msVqayqp3BPg2uWFqK4mTBRhUbXtPy0op_DQtY_YOFZJWn09hlGJP4UY9HTr-Q9LYA-TaH3oeG1klJpNUne1HlMP7zgqdJj/w640-h452/ser%20servir%20d'autrui.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p><p>Nos relations sont très souvent réductibles à une mise au service de l'autre. Que ce soit par la séduction, l'argent ou encore la manipulation ou la force, nous nous asservissons les uns les autres. MAis qui est autrui ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="303" src="https://www.youtube.com/embed/ZUkqthdG9zY" width="579" youtube-src-id="ZUkqthdG9zY"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=ZUkqthdG9zY" target="_blank">Autrui ?</a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="318" src="https://www.youtube.com/embed/ytvb-8nENHQ" width="582" youtube-src-id="ytvb-8nENHQ"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=ytvb-8nENHQ" target="_blank">EDWARD BERNAYS - Comment manipuler l'opinion</a></div><p>La question contient bien un présupposé qui est que nous n’allons bien devoir nous servir d’autrui. Notre première servante est bien sûr notre mère qui nous porte puis le plus souvent nous nourrit. Peut on reprocher cet état de fait au nourrisson. Il y là nécessité.</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>A quel moment allons-nous nous servir d’autrui de manière exagérée ? Et pourquoi ?</li><li>Si je demande un service ne suis pas déjà dans l’asservissement de l’autre ?</li><li>Est-ce moi qui m’affaiblit en perdant des compétences d’usage ?</li><li>Dois-je considérer que l’IA est autrui ou Autrui est-il dans mon regard ou dans celui d’autrui ?</li><li>Si je ne peux pas faire (par manque de compétences, de forces ou de courage) cela me donne t il le droit de demander à autrui ?</li><li>L’argent m’autorise-t-il à tout demander ?</li><li>Peut-on avoir une relation à autrui sans se servir de l’autre ou être au service de l’autre ?</li></ul><p></p><p>
</p><p class="MsoListParagraphCxSpLast"><a href="https://www.cairn.info/revue-travailler-2005-1-page-35.htm" target="_blank">Le philosophe Eugen Fink disait ainsi : "La puissance correspond au plus profond à la disposition à tuer. Parce que tout homme existe dans l’ouverture pour la mort, la plus extrême violence peut lui être infligée en le plaçant devant l’alternative mort ou soumission, en lui laissant le choix d’être plutôt mort qu’esclave, ou plutôt esclave que mort"</a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="287" src="https://www.youtube.com/embed/dlc_VkLxJ9A" width="584" youtube-src-id="dlc_VkLxJ9A"></iframe></div><p style="text-align: center;"><a href="https://youtu.be/dlc_VkLxJ9A" target="_blank">La servitude volontaire</a></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-90987822711979365362024-02-22T08:13:00.000-08:002024-02-22T09:05:51.350-08:00Lycée débat contradictoire - Doit on légliser le Canabis à des fins récréatives ? 5-mars-2024<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYV9Z307AD4yHHpOhbYascNWykBOr55mPP5oJSoSpxC5gkdgvJayYjCHXFjZuypLKfyrvyyiV1uar2mZuApuLdTuouUY3u9M3uC7hlgGF2frDYWnTwFO56ao4sMUb7t7tEkwlY2QM-n4jC9_ujkL8aCFEHAabqDrGHoMDCRY8gUSg3ZMImnU8WzSL68d0w/s2480/L%C3%A9galiser%20les%20drogues.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYV9Z307AD4yHHpOhbYascNWykBOr55mPP5oJSoSpxC5gkdgvJayYjCHXFjZuypLKfyrvyyiV1uar2mZuApuLdTuouUY3u9M3uC7hlgGF2frDYWnTwFO56ao4sMUb7t7tEkwlY2QM-n4jC9_ujkL8aCFEHAabqDrGHoMDCRY8gUSg3ZMImnU8WzSL68d0w/w640-h452/L%C3%A9galiser%20les%20drogues.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p>La question de la légalisation du Cannabis est un marronnier. Ce sujet est un sujet philosophiquement pertinent. Nous nous proposons donc de créer un débat contradictoire au sein de la classe. </p><p>Deux dossiers sont distribués un avec de arguments Pour lé dépénalisation et l’autre contre. Après une période de préparation, les élèves doivent ensuite débattre groupe contre groupe. </p><h2 style="text-align: left;">Quelques arguments pour la légalisation</h2><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>La dépénalisation voire la légalisation est en marche </h3><p>Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Tchéquie, Croatie, Slovénie, Estonie et Irlande, ont dépénalisé l’usage récréatif de cannabis tandis que Malte et le Luxembourg l'ont récemment légalisé. Aux États-Unis, le Colorado et l'État de Washington ont légalisé le cannabis dès novembre 2012. Bien que 22 autres États fédérés ont depuis lors franchi le pas de la légalisation, le cannabis reste interdit au niveau fédéral. </p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>La pénalisation ne fonctionne pas </h3><p>Après plusieurs décennies de « guerre à la drogue » menée par les gouvernements américains successifs et leurs alliés occidentaux, force est de constater que cette stratégie destinée à éradiquer l’usage de produits stupéfiants a échoué. Ainsi, entre le début de la War on drugs lancée par Richard Nixon en 1971 et la fin de l’administration Reagan en 1989, qui a porté cette « guerre à la drogue » à son paroxysme, les importations de produits stupéfiants aux États-Unis ont été multipliées par trois. </p><p>Nous sommes en France, après l’Islande, les plus gros consommateurs de cannabis en Europe [1], plus de 50% des français de 17 ans l’ont essayé au moins une fois au cours de leur vie. La France est pourtant un des pays ayant la législation la plus répressive concernant ces produits. Force est de constater que cette répression ne s’est à ce jour pas révélée efficace, étant donné l’augmentation constante du nombre de consommateurs. </p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Fumer du cannabis est déjà dans les meurs </h3><p>En France, le cannabis reste de loin la drogue illicite la plus consommée. Son trafic génère à lui seul un chiffre d'affaires annuel de 1,2 milliard d’euros selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives3. Ce même organisme estime que cinq millions de Français en consomment au moins une fois dans l'année, 900 000 d’entre eux en faisant même un usage quotidien.</p><p>Selon une étude récente de l’OFDT (observatoire français des drogues et des toxicomanies), près de 17 millions de français ont déjà fumé du cannabis au cours de leurs vie. Il semble contre-intuitif de travailler dans le domaine des addictions et de se prononcer pour la légalisation du cannabis. Pourtant des voix de médecins addictologues, spécialistes de la question, se font de plus en plus entendre dans ce sens.</p><p>Plus de 50% des français de 17 ans ont déjà consommé du cannabis au moins une fois. </p><p>Une consultation citoyenne lancée en janvier vient de révéler que plus de 80% des Français sont favorables à la légalisation du cannabis récréatif. Sur 250 000 personnes interrogées, seulement 0,8% sont pour le maintien du cadre légal en vigueur.</p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Des produits de plus en plus dangereux</h3><p>Un des principaux arguments en faveur de la légalisation réside dans la composition même des produits en circulation.</p><p>Les cannabidoïdes sont les substances se fixant sur les récepteurs cannabidoïdes de notre organisme. Le premier découvert (en 1964), et le plus connu, est le THC (Δ9-tétrahydrocannabinol). Le second est le CBD (cannabidiol).</p><p>Depuis plusieurs années, la concentration de THC constatée dans les résines de cannabis explose, au détriment du CBD. La raison en est simple : le THC a une affinité très forte pour les récepteurs cannabinoïdes, et est donc très addictogène.</p><p>Le problème majeur est le suivant : le THC est une substance puissamment psychoactive, et ses effets sont normalement contre-balancés par le CBD. Lorsque le THC est présent à un taux beaucoup plus élevé que le CBD, il y a un risque majeur de virage psychotique.</p><p>Dans les pays où le cannabis thérapeutique existe, le rapport entre THC et CBD est de 1/1. Si la légalisation du cannabis et la mise à disposition de cannabis thérapeutique ont entraîné mécaniquement une légère augmentation du nombre de consommateurs, le nombre de complications psychiatriques liés à la consommation a au contraire diminué dans le même temps.</p><p>La légalisation permettrait ainsi de pouvoir contrôler la qualité des produits mis en vente, et d’éviter au moins partiellement de nombreuses complications liées à un produit de mauvaise qualité. (Bouffées délirantes aiguës, entrée dans la schizophrénie, etc.)</p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Des recettes non négligeables pour l’état ?</h3><p>Un argument phare de la légalisation du cannabis est la question économique : une légalisation contrôlée par les pouvoirs publics pourrait à l’instar du tabac apporter des recettes fiscales pharaoniques, (jusqu’à 1,7 milliards d’euros en fonction des scénarios envisagés selon certains économistes) [4], et permettre notamment de financer le développement d’une véritable politique de prévention efficace, en plus d’assécher le marché noir et de priver le crime organisé de sa plus grande source de revenu.</p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Aller vers d’autres drogues ….</h3><p>La théorie du basculement vers d’autres drogues, longtemps défendue par les anti-légalisation, est aujourd’hui largement contestée. Cette théorie estimait que la consommation de cannabis pourrait être une porte d’entrée vers d’autres drogues plus dangereuses, comme la cocaïne ou l’héroïne. Or, dans les faits, c’est plutôt le contact avec les dealeurs qui pousserait à expérimenter de telles substances. La légalisation réduirait donc, là encore, ce risque.</p><h2 style="text-align: left;"><b>Quelques arguments contre la légalisation</b></h2><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Les effets délétères du cannabis sur la santé sont avérés, et plus risqués chez les jeunes qui sont aussi les premiers consommateurs.</h3><p>D’abord, ses effets psychoactifs sont certains : les plus fréquents étant une altération de la mémoire, des troubles relationnels, voire des troubles mentaux dans des cas plus rares et chez des personnes prédisposées. Par ailleurs, si « aucun décès n’a été rapporté après usage de cannabis », comme le rappelle Drogue info service (la substance ne provoque pas d’overdose), le danger existe bien au volant. Une étude sur la mortalité routière et les stupéfiants estimait que, pour 6 000 accidents mortels par an, 230 seraient imputables au cannabis.</p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Faire de l’état un Dealer</h3><p>Comment demander le respect des institutions à des citoyen dont l’état est un dealer qui assomme ces citoyens ? Les sociétés peuvent s’écrouler sous la drogue, le rôle de l’état est de protéger la société. Par exemple </p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Les riches peuvent se soigner pas les pauvres</h3><p>En cas de problème psychologiques ou physiologiques et en cas de besoin d’aide important, les moyens possibles ne sont pas les mêmes. De plus les riches peuvent payer les amendes et pas les pauvres.</p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Donner le droit de se droguer, c’est donner le droit de ne pas voir la réalité </h3><p>Participer à placer la population dans un état de conscience modifiée c’est en fait placer la population dans un état de dépendance pour avoir sa dose mais aussi dans un état de faiblesse physique et intellectuelle. Un individu dans un état de conscience modifié étant par définition moins crédible, moins capable d’échanger et possiblement en état de faiblesse devant le réel. </p><h3 style="text-align: left;">-<span style="white-space: pre;"> </span>Fumer du cannabis est déjà dans les meurs, c’est bien le problème … </h3><p>Si se droguer est bien rentré dans les meurs, il faut en mesurer les raisons sociétales et culturelle pour pouvoir les résoudre. Si se droguer devient la norme nous ne pouvons pas alors lutter contre l’idée de se droguer.</p><p>La drogue a aussi un coup sociétal énorme, les consommateurs de cannabis sont moins présents, moins actifs et moins concernés par leur vie. Ils peuvent devenir des personnes à charge ou au moins ne pas devenir ce qu’ils auraient pu devenir professionnellement par de mauvaises performances scolaires.</p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="309" src="https://www.youtube.com/embed/aaobYirvGfk" width="516" youtube-src-id="aaobYirvGfk"></iframe></div><div style="text-align: center;"><i>Légalisation, <span style="font-size: 13.5pt; text-align: left;">dépénalisation
- ou pénalisation ?</span></i></div><p class="MsoNormal"><o:p></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/PdRqDSnkLyY" width="526" youtube-src-id="PdRqDSnkLyY"></iframe></div><div style="text-align: center;"><i>On en parle : le cannabis</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="279" src="https://www.youtube.com/embed/W2Z15Iwgyug" width="525" youtube-src-id="W2Z15Iwgyug"></iframe></div><span style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><i>Légalisation ?</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Gsy1XBRcfGo" width="529" youtube-src-id="Gsy1XBRcfGo"></iframe></div><div style="text-align: center;">Drogues et cerveau</div><p style="text-align: center;"><br /></p><p> </p><p><br /></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-43813643882946257712024-02-13T02:40:00.000-08:002024-02-13T03:02:36.137-08:00La Vérité en cause ? Mediathèque - 24 février 2024 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQfRqh0Mrm_oFDjkeLXZ4eSa_i_440xFokW8NvKkGOaPbo4JcXw0tiDq8Q_me05jzBfQ80OiqJqaMeCgaU0Gho4YlY9svymQGaTrUqLYCIRafrL8k3orAocFj0k_VvA2q5Br6-ujfZSsJMGAk6HWw7G3uTTW_8tjiIh6SV6oXs_t8o8TTqkZiOQmsdS6b/s1754/La%20v%C3%A9rit%C3%A9%20en%20causeC.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQfRqh0Mrm_oFDjkeLXZ4eSa_i_440xFokW8NvKkGOaPbo4JcXw0tiDq8Q_me05jzBfQ80OiqJqaMeCgaU0Gho4YlY9svymQGaTrUqLYCIRafrL8k3orAocFj0k_VvA2q5Br6-ujfZSsJMGAk6HWw7G3uTTW_8tjiIh6SV6oXs_t8o8TTqkZiOQmsdS6b/w640-h452/La%20v%C3%A9rit%C3%A9%20en%20causeC.jpg" width="640" /></a></div><p><b>Débat animé par Francis Tolmer de Toulouse</b></p><p></p><h1 style="text-align: left;">LA VERITÉ EN CAUSE…</h1><p style="text-align: justify;">Il y a comme une crise moderne de la vérité. La faillite des grandes idéologies globalisantes, l’érosion du sentiment religieux, la remise en cause constante des connaissances scientifiques, la méfiance grandissante envers les politiques et les médias, voici qui pousse beaucoup d’entre nous à douter de la pertinence du concept de vérité, jusqu’à la tentation de s’en débarrasser. A quoi bon la vérité, si tout ce qui paraissait certain est remis en question, dépassé, si l’objectivité est une impasse ? Alors, à chacun sa vérité ?</p><p style="text-align: justify;">Voici donc posée la question de la valeur de la vérité.</p><p style="text-align: justify;">Peut-elle toujours prétendre à une place dans le peloton de tête des grandes valeurs ? Elle a des concurrents dangereux, comme le bonheur ou l’utilité. Voulons-nous savoir la vérité sur ce qui se décide au-dessus de nous, sur ce que nous consommons, n’avons-nous pas la tentation de ne pas chercher à savoir et de rester dans notre confort ? La modernité a valorisé la vérité sous l’angle de la connaissance scientifique, mais un certain nombre de mythes la présentent comme dangereuse, issue de l’orgueil humain de vouloir tout connaître (par exemple, Adam et Eve chassés du jardin d’Eden pour avoir voulu goûter au fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal). La vérité est austère, fruit d’un long et exigeant travail, toujours remise en question, et parfois bien désagréable…</p><p style="text-align: justify;">Et d’ailleurs, est-elle atteignable ? On a dû renoncer au rêve de décrypter l’univers. Les connaissances scientifiques, même si elles sont immenses, ne font que susciter de nouvelles questions… Mais dans notre vie quotidienne, il nous suffit d’être confrontés à l’ignorance, au mensonge, à l’erreur, à l’illusion, pour que la notion de vérité retrouve toute son importance…</p><p></p><h3 style="text-align: left;">Alors, que faire de cette vérité ?</h3><div style="text-align: right;">Francis Tolmer - Toulouse - 2024</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><h4 style="text-align: left;">A lire </h4><div style="text-align: justify;"><a href="https://philosciences.com/philosophie-generale/philosophie-ideologie-recit-mythe/251-la-post-verite-une-banale-poussee-de-propagande-ideologique">https://philosciences.com/philosophie-generale/philosophie-ideologie-recit-mythe/251-la-post-verite-une-banale-poussee-de-propagande-ideologique</a></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;">... Un terrain favorable au mensonge est favorisé par la suspicion de complot et de dissimulation des élites. Une partie de la population a tendance à</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« croire réellement que la vérité est tout ce que la société respectable a hypocritement passé sous silence, ou couvert par la corruption ».</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce propos de Hannah Arendt concernant la naissance du totalitarisme (Arendt H., Les origines du totalitarisme, le système totalitaire, Paris, Seuil, 2005, p.106) devrait nous inquiéter, car on trouve ce genre de suspicion de nos jours, suspicion que la multiplication des « affaires » n'est pas faite pour apaiser....</div><div><br /></div><h4 style="text-align: left;">A voir et à écouter </h4><div> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="308" src="https://www.youtube.com/embed/oEJEHYKMTGo" width="511" youtube-src-id="oEJEHYKMTGo"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=oEJEHYKMTGo">La Vérité Post-Moderne</a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="275" src="https://www.youtube.com/embed/WhSBVOZKm5M" width="513" youtube-src-id="WhSBVOZKm5M"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=WhSBVOZKm5M">Hannah Arendt - Monde commun et modernité (France Culture)</a></div><br /><div><br /></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-71038729212868573272024-02-06T01:21:00.000-08:002024-02-06T01:21:22.597-08:00Drogues : que faire Pénalisation ou Légalisation ? 7--03-2024 - Collège<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQHw2KR2LlqJPauyNn4q6szQ4FncOOniEcymhfWxrIep56tTOrSAWH8PvclIQxezfsk_ZldY5DQSJVlpOBCbzPrSYu24rQ8junrmAU7sw9VXwQB1Am5dkR47YYJs-cJLOzVCoDeyEtJrBQuXlTjcYmdq-0LRR2bkp115vbN4c4uQxPLyDZTU63bSlBPiXq/s1754/Drogue.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQHw2KR2LlqJPauyNn4q6szQ4FncOOniEcymhfWxrIep56tTOrSAWH8PvclIQxezfsk_ZldY5DQSJVlpOBCbzPrSYu24rQ8junrmAU7sw9VXwQB1Am5dkR47YYJs-cJLOzVCoDeyEtJrBQuXlTjcYmdq-0LRR2bkp115vbN4c4uQxPLyDZTU63bSlBPiXq/w640-h452/Drogue.jpg" width="640" /></a></div><br /> <p></p><p>Bien sûr la drogue est un fléau de nos sociétés. Il ne s’agit pas ici de chercher à justifier le fait de se droguer. L'objectif de l'atelier est de toucher du doigt la complexité du sujet. </p><p>Les arguments pour une pénalisation sont nombreux et classiques : Protection des populations, politique de santé publique, … Mais comment expliquer alors la tolérance pour ces drogues dures que sont le tabac et l’alcool ?</p><p>L’argument massue pour la légalisation est de supprimer un énorme marché qui sert à financer d’horribles trafics d’arme et d’êtres humains et éventuellement de récupérer cet argent par des taxes au niveau étatique pour que le plus grand nombre en profite. </p><p>D’autres questions se posent aussi, car la vente de drogue est un commerce qui fait vivre de nombreuses personnes. Il convient donc de penser aussi la légalisation comme un objet de déséquilibre social avant d’être ensuite potentiellement une ressource pour l’état. </p><p>Philosophiquement, cette question touche aussi à la question de la liberté et de la responsabilité individuelle ainsi qu’à celle du gouvernement. Sommes-nous les enfants d’un état qui se doit de nous protéger ou sommes-nous individuellement seuls responsables de nos actes dont nous devons alors assumer les conséquences ? </p><div><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-55791293646496303572024-02-03T04:29:00.000-08:002024-02-03T04:50:12.987-08:00 Réfléchir avant d'agir ? Lycée De Gaulle Muret - 6/12/24 - Réfléchir avant d'agir<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOpbZzzNflwxfxZbA8PglmDWOxOiQnOXSvUcZERJVVsvvrUlwYr-pMKj9IQ0Y7tnnGeVwLVJHALaHklaiSPPF75br5XNrR4ReNbf-MfRtu_hDQv12f1Pm15Q3wZLWGsoTOILE665Fx5irKF8QxUntarMUhHWP_unHpIbNhyboiJia6ZlGjw9HlMsWy9ozp/s2480/Reflechir%20avant%20d'agir.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOpbZzzNflwxfxZbA8PglmDWOxOiQnOXSvUcZERJVVsvvrUlwYr-pMKj9IQ0Y7tnnGeVwLVJHALaHklaiSPPF75br5XNrR4ReNbf-MfRtu_hDQv12f1Pm15Q3wZLWGsoTOILE665Fx5irKF8QxUntarMUhHWP_unHpIbNhyboiJia6ZlGjw9HlMsWy9ozp/w640-h452/Reflechir%20avant%20d'agir.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p><span style="font-size: 13.5pt;">S'il semble dans un premier temps
que comme nous le dit Démocrite que "Mieux vaut réfléchir avant d'agir que
regretter après avoir agi." il se peut aussi que réfléchir nous paralyse
dans une "non-action» éternelle comme le penseur de Rodin. C'est alors que
nous que comme Tristan Bernard nous pouvions penser qu' "Il vaut mieux ne
pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez."<o:p></o:p></span></p><p>
</p><p><span style="font-size: 13.5pt;">En effet faire à l'instinct ou
" au talent" comme disent certains, n'est-il pas le plus sûr pour
être soi. Maïs ce « soi » n'est-il pas lors réduit au "ça"
?<o:p></o:p></span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/KhrsohRsKCE" width="520" youtube-src-id="KhrsohRsKCE"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Roboto, Arial, sans-serif" style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; text-align: start; white-space-collapse: preserve;"><i><span style="font-size: x-small;">Réfléchir avant d'agir, une vérité répétée tout au long d'une vie. Mais dans le monde de l'entrepreneuriat, faut-il faire place à la raison d'abord ? Notre chroniqueur, Claude Ananou, est catégorique : "réfléchir avant d'agir, c'est n'importe quoi ?".</span></i></span></div><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="297" src="https://www.youtube.com/embed/7Yiw_VnM1pA" width="514" youtube-src-id="7Yiw_VnM1pA"></iframe></div><br /><p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">Et
si tout était une histoire de perception. En effet s'il semble qu'il faille
réfléchir avant d'agir, c'est le plus souvent au vu de nos décisions ayant mené à des échecs. Mais un
échec n'est que la perception d'un évènement déclaré négatif. Alors avnat de juger, il nous faut préciser ce que sont les perceptions, la connaissance aui permet de juger et la pensée puisque ce serait-elle qui devrait précéder ! Bon voyage. </span><o:p></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="309" src="https://www.youtube.com/embed/B0MF8zWQv4A" width="540" youtube-src-id="B0MF8zWQv4A"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p><br /></p><p><br /></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-36400606281091659902024-01-29T10:09:00.000-08:002024-01-30T03:12:28.665-08:00Le travail - Lycée - 30/01/2024<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBUI5_WCm32rR2unMTd40L02oX97E6gSU53MeOUi6iijuqHfFXzosooyK_PEYk5r7VYimjECoL5qlhUKtKQw7hhZKEYmZKLzKrw2EddwxD6_Nf_l-fQ_xUPPZkYjYoEqpvmjMOEt0GS2vwvbEQ8QxBpfrhwmDaBKzljv_zrHeHsX9w-_XASd3ir1eL9V6U/s2480/Le%20travail.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBUI5_WCm32rR2unMTd40L02oX97E6gSU53MeOUi6iijuqHfFXzosooyK_PEYk5r7VYimjECoL5qlhUKtKQw7hhZKEYmZKLzKrw2EddwxD6_Nf_l-fQ_xUPPZkYjYoEqpvmjMOEt0GS2vwvbEQ8QxBpfrhwmDaBKzljv_zrHeHsX9w-_XASd3ir1eL9V6U/w640-h452/Le%20travail.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> "Choisis un métier qui te plaît, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie", nous dit Confucius.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Mais quelle sont les conditions pour qu'un travail nous plaise ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="302" src="https://www.youtube.com/embed/JXmDt18dtFM" width="505" youtube-src-id="JXmDt18dtFM"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><h2 class="qg-st2 " style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 24; background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-medium); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin-block: var(--space5) var(--space2); margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: var(--space5); text-align: start;"><a href="https://www.philomag.com/lexique/travail?check_logged_in=1">Le travail :</a> </h2><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: start; word-break: break-word;"><span style="color: #181b1f; font-family: franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif;">Le travail est une activité consciente et la plupart du temps volontaire, sauf dans le cas de l’esclavage. L’histoire de cette notion connaît trois étapes : originellement perçu comme un châtiment divin (Adam, expulsé du paradis, est condamné à travailler), le mot aurait pour origine le latin tripalium, outil qui, d’abord utilisé pour ferrer les chevaux, désigne, par extension, un instrument de torture. Cette connotation négative fait que le travail, source de souffrance, s’oppose au jeu. Mais avec la révolution industrielle, le travail a été revalorisé : il permet non seulement la satisfaction des besoins vitaux, l’augmentation de la richesse, et donc l’essor des nations, mais aussi la socialisation et la réalisation de soi, comme le montre Hegel. L’une des causes de cette revalorisation vient du fait que, aidé par le développement de la technique (passage de l’outil, simple prolongement du corps, aux machines), le travail a perdu une grande part de sa pénibilité. Pourtant, comme Marx le met au jour de manière systématique, l’exigence de productivité et de rentabilité propre à la société capitaliste, brise cet élan libérateur : le travail est de plus en plus exploité tandis que la technique, de plus en plus envahissante, aliène l’homme, comme en témoigne aujourd’hui l’usage compulsif du téléphone portable. C’est pourquoi les philosophes, souvent technophobes, privilégient ce que les Grecs appelaient la skole, que l’on traduit par loisir et qui, loin d’être un moment de paresse, constitue un temps propice à la méditation.</span></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Quelques questions et réponses</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">https://www.kartable.fr/ressources/philosophie/cours/le-travail-10/56213</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br />Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-17119553932742288292024-01-27T06:43:00.000-08:002024-01-27T06:43:25.852-08:00Transformer la nature est-ce gagner en liberté ? Collège Lherm-Casablanca <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPBjXvgvEhiB8B-TXFMDJkQIleP4iqA_4PI0sVvDlp_XBZ5DdxyNMUeBvTQYRS4wNmUyFauMwWh22s3inhlwDG603f0lieNJrIXTM2lWdJh9pNxv3ARKp-kRtcEvjTO-To7tLfCBJlNVHIQSv709LVmVIZjWwuWw1F1NB62P3EAi3TtEBb8SWXAbdAX4_b/s1754/gagne%20en%20libert%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPBjXvgvEhiB8B-TXFMDJkQIleP4iqA_4PI0sVvDlp_XBZ5DdxyNMUeBvTQYRS4wNmUyFauMwWh22s3inhlwDG603f0lieNJrIXTM2lWdJh9pNxv3ARKp-kRtcEvjTO-To7tLfCBJlNVHIQSv709LVmVIZjWwuWw1F1NB62P3EAi3TtEBb8SWXAbdAX4_b/w640-h452/gagne%20en%20libert%C3%A9.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><div class="separator" style="clear: both; font-size: 1.5625rem; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="365" src="https://www.youtube.com/embed/zZVCdOawe2E" width="641" youtube-src-id="zZVCdOawe2E"></iframe></div><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;">La nature</i></div><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="font-size: medium; font-weight: bolder;">----------------------------------------------------------------------------------------------------</i></div><span style="font-size: 1.5625rem;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 1.5625rem; font-weight: bolder;">Corrigé proposé par Philo-magazine</span></div></span></span><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-size: 1.5625rem; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-size: 1.5625rem; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-size: 1.5625rem; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-size: 1.5625rem; font-weight: bolder;"><br /></span></h2><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; font-size: 1.5625rem; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><br /></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">Introduction</span></h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Les êtres humains se caractérisent par l’action de transformation de leur environnement nécessaire à la survie de l’espèce. Grâce au travail et par l’intermédiaire des techniques, ils forcent en quelque sorte la nature à leur fournir ce qu’elle ne leur offre pas d’elle-même. Au cours de l’histoire de l’humanité, l’évolution de l’organisation du travail ainsi que les progrès des techniques ont permis d’améliorer les performances du corps humain et de déléguer à des machines des tâches nécessaires à la vie quotidienne. Les êtres humains dégagent ainsi du temps pour se consacrer à autre chose et développer leurs facultés. Par conséquent, transformer la nature conduit à se libérer d’un certain nombre de contraintes et à cultiver des aptitudes qui séparent toujours plus l’être humain de la simple animalité.</p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Pour autant, établir une équivalence stricte entre transformation de la nature et libération de l’humanité par elle-même revient à réduire la liberté à une simple augmentation de puissance. Par conséquent, cette vision de la liberté assimile liberté et indépendance, c’est-à-dire l’affranchissement ou réduction des contraintes et des obstacles. Or les artifices humains contribuent à créer d’autres contraintes et d’autres formes de dépendance. À commencer par notre dépendance à la croissance économique, donc au travail et à la technique…</p><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; font-size: 1.5625rem; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;">1) Le travail et le développement technique nous rendent “comme maîtres et possesseurs de la nature”</h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Pour reprendre une célèbre formule de <span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><a href="https://www.philomag.com/philosophes/rene-descartes" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #1510de; text-decoration-line: none;" target="_blank">Descartes</a></span>, grâce à la science et la technique, l’homme devient au fur et à mesure <em style="box-sizing: border-box;">« comme maître et possesseur de la nature »</em>. La technique est donc représentative de la maîtrise que l’être humain acquiert sur les choses. Par le travail, c’est moins l’homme qui est soumis à la nature que l’inverse<span class="nbsp" style="box-sizing: border-box;"> </span>: la technique libère l’humanité en utilisant les lois de la nature dans le sens de ses intérêts et de ses désirs. L’innovation technique bouleverse ainsi des limites naturelles <em style="box-sizing: border-box;">a priori</em> infranchissables. Par exemple, les technologies de la communication nous affranchissent du temps et de l’espace grâce au transfert instantané de l’information.<br style="box-sizing: border-box;" />La médecine, par l’intermédiaire des greffes, du clonage, de l’assistance à la procréation, repousse les limites de la vie.</p><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; font-size: 1.5625rem; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">2) Mais nos artifices sont également vecteurs de nouvelles formes de dépendance</span></h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Les difficultés à enrayer le processus de réchauffement climatique montrent que l’innovation technologique obéit à la logique incontrôlée de la croissance économique. Comme si ce qui est en théorie techniquement faisable devait être obligatoirement rendu possible au nom de la croissance, donc de la consommation. Quitte à créer pour cela des besoins que nous n’avions pas hier. Autrement dit, les innovations en entraînent d’autres sans que nous ayons le pouvoir collectif d’en décider et sans prise en compte de nos besoins réels, des coûts environnementaux, des conséquences éthiques de certaines inventions (clonage, OGM…). De même, nous constatons qu’au lieu de nous libérer du travail, l’incessante amélioration de nos moyens de transformation de la nature induit de nouvelles tâches venant remplacer les anciennes.</p><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; font-size: 1.5625rem; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">3) Pour autant, “transformer la nature” fait partie de… la nature de l’homme</span></h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Le constat précédent ne doit toutefois pas conduire à prôner le retour à une sorte de relation originelle à la nature, comme si notre destin était de redevenir des chasseurs-cueilleurs<span class="nbsp" style="box-sizing: border-box;"> </span>!</p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Dans n’importe quelle société, la « nature pure » n’existe pas. Toutes les cultures, jusqu’aux plus traditionnelles, opèrent une transformation de la nature. En effet, comme le montre <a href="https://www.philomag.com/philosophes/platon" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #1510de; text-decoration-line: none;" target="_blank"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">Platon</span></a> à travers le mythe d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pim%C3%A9th%C3%A9e" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #1510de; text-decoration-line: none;" target="_blank">Épiméthée</a> qu’il expose dans le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Protagoras_(Platon)" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #1510de; text-decoration-line: none;" target="_blank"><i style="box-sizing: border-box;">Protagoras</i></a>, la nature de l’homme est de ne pas en avoir. Être faible et mal armé contre les agressions naturelles, l’être humain a pour obligation de construire les moyens de se défendre et, pour cela, d’opérer une transformation de son environnement.</p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Par conséquent, pour être libératrice, la transformation de la nature doit moins à viser à s’en affranchir totalement – ce qui est impossible et contre-productif – qu’à rechercher un certain type de rapport avec elle<span class="nbsp" style="box-sizing: border-box;"> </span>: la relation qui existe, par exemple, entre un artisan et la matière qu’il travaille. Pour vaincre la résistance de la matière, il doit la connaître et en respecter les particularités. Dans la fabrication artisanale, un dialogue s’établit entre l’artisan et la nature<span class="nbsp" style="box-sizing: border-box;"> </span>: celui-ci la transforme, il en fait en quelque sorte ce qu’il en veut, mais à condition de l’« écouter ».</p><h2 style="-webkit-box-align: center; -webkit-box-pack: start; align-items: center; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; display: flex; font-family: Averta; font-size: 1.5625rem; justify-content: flex-start; line-height: 1.2; margin: 50px 0px 30px;">Conclusion</h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px; position: relative;">Afin d’être émancipatrice et épanouissante, il faut que l’activité humaine reste bien une relation – ce qui suppose au moins deux termes – à la nature, c’est-à-dire à une réalité hors de nous-mêmes où les individus n’ont pas vocation, à terme, à ne rencontrer qu’eux-mêmes, comme si la nature avait disparu au profit du seul artifice.</p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-42954488023494631082024-01-25T01:35:00.000-08:002024-01-25T01:35:43.105-08:00Pourquoi la guerre ? - 1 février 2024 - Collège <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd-yPQnX2adgBqxLohYPv7oj-nOQdtUMaWgQ62Sph17NQsacwEt8dQB-bPd8jaSarG_QAoRr9BDyfAa9RPYi6M2U8UA0DPgIj6hPkZh9ZKeIzH-fS54x5MkzSEKyyqGmmim6t2THnKLoQJ01ttD0UkuRG43vE8afHHeYokCT2znPdoKz7cqptIb1J2Gkym/s2480/Pourquoi%20la%20guerre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2480" data-original-width="1754" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd-yPQnX2adgBqxLohYPv7oj-nOQdtUMaWgQ62Sph17NQsacwEt8dQB-bPd8jaSarG_QAoRr9BDyfAa9RPYi6M2U8UA0DPgIj6hPkZh9ZKeIzH-fS54x5MkzSEKyyqGmmim6t2THnKLoQJ01ttD0UkuRG43vE8afHHeYokCT2znPdoKz7cqptIb1J2Gkym/w452-h640/Pourquoi%20la%20guerre.jpg" width="452" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Dans sa définition légale internationale : La guerre est un phénomène de violence collective organisée qui affecte les relations entre les sociétés humaines ou les relations de pouvoir à l'intérieur des sociétés. Elle est régie par le droit des conflits armés, aussi appelé « droit international humanitaire ».</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La guerre en temps qu'elle est dependante de la présence d'une société, est-elle une spécifité de l'espèce humaine ou de la civilisation ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Philosophoiquement , la définition s'étend. La guerre, dans une perspective philosophique, est un état de conflit armé entre groupes sociaux, nations ou entités, caractérisé par l'usage de la force physique pour résoudre des divergences, protéger des intérêts perçus, ou établir un ordre selon des valeurs particulières. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Mais attention supprimer les nations et l'état ne permet pas de supprimer la violence, la guerre devient alors familale, tribale ou civile. Une guerre de "tous contre tous" que justement l'établissement d'une justice d'état à pour but d'éviter. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="275" src="https://www.youtube.com/embed/3bQkXC8HJUI" width="482" youtube-src-id="3bQkXC8HJUI"></iframe></div><br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Hegel attribuait à la guerre la responsabilité de préserver la santé éthique des peuples. Il soutenait que : "La guerre a cette signification supérieure que par elle la santé éthique des peuples est maintenue dans son indifférence face au renforcement des déterminations finies, de même que le mouvement des vents préserve la mer de la pourriture dans laquelle elle serait réduite par une immobilité durable, et de même que les peuples sont préservés d’une paix durable ou même perpétuelle" (Principes de la philosophie du droit, 1821). Cette perspective, en contraste flagrant avec celle de Kant, qui prône la paix perpétuelle, souligne la conviction de Hegel selon laquelle la guerre est une réalité naturelle inévitable. Il considère donc l'idéal pacifiste de Kant comme utopique et abstrait, affirmant que là où il y a de la vie, il y a également du conflit. Pour Hegel, la guerre, sous certains aspects, peut également être bénéfique en favorisant le progrès civil et moral des peuples.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier philosophe à avoir parlé de « guerre juste » fut Aristote dans sa Politique (livre VII, chapitre 14). Pour lui, la guerre doit toujours avoir la paix pour objectif et ne peut jamais être destinée à humilier ou asservir d’autres peuples.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 1932, Freud et Albert se sont posé la question </div><div style="text-align: justify;"> <a href="http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/pourquoi_la_guerre/pourquoi_la_guerre_texte.html">http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/pourquoi_la_guerre/pourquoi_la_guerre_texte.html</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="298" src="https://www.youtube.com/embed/-bmP3qYHJro" width="505" youtube-src-id="-bmP3qYHJro"></iframe></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left; white-space-collapse: preserve;"><span style="color: #374151; font-family: Söhne, ui-sans-serif, system-ui, -apple-system, Segoe UI, Roboto, Ubuntu, Cantarell, Noto Sans, sans-serif, Helvetica Neue, Arial, Apple Color Emoji, Segoe UI Emoji, Segoe UI Symbol, Noto Color Emoji;"><br /></span></span></div> <p></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-52134369940215949972024-01-18T01:20:00.000-08:002024-01-18T01:34:27.983-08:00Collège - 25 - 01-2027 A-t-on besoin de la vérité ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHORImAJ-LSPb4h-X9jC-PCeDLbusGhJvKinPnEpqHCRHjlTzTion-RBvsFnuxKBJ94tYSr5Gy7NEdq8WRRGekCFRyRuzpd-F4KFaWbYwf5mwFEmV6g9-crqOuN_uH9W1y7GauxG_YkPHRoPxb7uQkp6B6wqidZePSFGeXSmtrODrHExez0hOqfa7UFKPQ/s2480/Besoin%20de%20V%C3%A9rit%C3%A9.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHORImAJ-LSPb4h-X9jC-PCeDLbusGhJvKinPnEpqHCRHjlTzTion-RBvsFnuxKBJ94tYSr5Gy7NEdq8WRRGekCFRyRuzpd-F4KFaWbYwf5mwFEmV6g9-crqOuN_uH9W1y7GauxG_YkPHRoPxb7uQkp6B6wqidZePSFGeXSmtrODrHExez0hOqfa7UFKPQ/w640-h452/Besoin%20de%20V%C3%A9rit%C3%A9.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Si le désir d'expliquer, souvent plus fort que le désir de vérité nous pousse à rechercher la paix dans une explication à tout prix, un peu comme une justice qui cherche un coupable, peut se contenter d'un qui ne l'est pas toujours, nous allons pousser la question dans son retranchement et se demander si finalement " Nous avons besoin de vérité".<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="286" src="https://www.youtube.com/embed/z7YGD5Y07_w" width="480" youtube-src-id="z7YGD5Y07_w"></iframe></div><h1 class="style-scope ytd-watch-metadata" style="-webkit-box-orient: vertical; -webkit-line-clamp: 2; background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; display: -webkit-box; line-height: 2.8rem; margin: 0px; max-height: 5.6rem; overflow: hidden; padding: 0px; text-align: center; text-overflow: ellipsis; word-break: break-word;"><span style="color: #0f0f0f; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: small;"><i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=z7YGD5Y07_w" target="_blank">Pourquoi avons nous besoin de vérité pour ne pas sombrer ?</a></i></span></h1><p>Expliquer est nécessaire mais expliquer peut il être un moteur pour la vérité ou pour juste une explication. Mieux sychronisé avec le monde. Lucidité. Synchronisé avec le réel.</p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/nguc95F79NQ" width="487" youtube-src-id="nguc95F79NQ"></iframe></div><p></p><h1 class="style-scope ytd-watch-metadata" style="-webkit-box-orient: vertical; -webkit-line-clamp: 2; background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; color: #0f0f0f; display: -webkit-box; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; line-height: 2.8rem; margin: 0px; max-height: 5.6rem; overflow: hidden; padding: 0px; text-align: center; text-overflow: ellipsis; word-break: break-word;"><yt-formatted-string class="style-scope ytd-watch-metadata" force-default-style=""><span style="font-size: small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=nguc95F79NQ" target="_blank">Jacques Bouveresse (mai 2008) - Le besoin de croyance et le besoin de vérité</a></span></yt-formatted-string></h1><p><b><br /></b></p><p><b>A-t-on besoin de la vérité </b>? Thomas Lepeltier - Grands Dossiers N° 10 - Mars-avril-mai 2008</p><p>Et si la vérité se révélait un concept superflu et faussement profond ? Elle fait partie de notre vocabulaire commun et pourtant il est bien difficile de la définir. Quand on s’y essaie, on aboutit souvent au truisme ou à l’impasse.</p><p>Le vrai est souvent défini par la correspondance entre nos représentations et la réalité. Par exemple, je me représente un ordinateur sur lequel j’écris un article, au moment même où j’écris cet article sur un ordinateur : la proposition « Il y a un ordinateur devant moi » est donc vraie au moment où j’écris cet article. Cela dit, le constat de la présence d’un ordinateur devant moi et la conscience d’écrire un article sur un ordinateur sont deux représentations, provenant tout à la fois d’un état mental, d’une vision et d’une sensation tactile. Du coup, il n’est pas garanti qu’il y ait une correspondance entre ces représentations et la réalité, si celle-ci est conçue comme quelque chose d’indépendant de toute représentation : seule est assurée une correspondance entre mes représentations. Ce qui suggère que la vérité n’est peut-être que l’accord de nous-mêmes avec nous-mêmes. Ou, comme le dit le philosophe Richard Rorty, ce serait un compliment que nous accolons à nos énoncés ou à nos théories pour exprimer le fait que nous les approuvons (parce qu’elles sont utiles, parce qu’elles nous paraissent justifiées, etc.).</p><p>Les questions pourrait être </p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-20454772780633506912024-01-15T02:44:00.000-08:002024-01-15T04:02:08.851-08:00Manger ? par plaisir ou pour sa santé et pourquoi? Mediathèque 26 janvier 2024<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW9EwwE5_WPf3d8hz8RnC7dPwjHmlJS8rKOO97GSqkxJclyNWaYx4qrs3fq509lm2lZQzxxJu1bTNCbggtU4w6fVH0d4ZQSkshMIb1eaHxUpHTMNbq5XcBPEQTQsFy334wplk5vxZslF2xD6buVRCPMHudh4qX89qWz9g2k7RolMb8zdprjXq6Q3iuerrM/s1754/Manger%201.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW9EwwE5_WPf3d8hz8RnC7dPwjHmlJS8rKOO97GSqkxJclyNWaYx4qrs3fq509lm2lZQzxxJu1bTNCbggtU4w6fVH0d4ZQSkshMIb1eaHxUpHTMNbq5XcBPEQTQsFy334wplk5vxZslF2xD6buVRCPMHudh4qX89qWz9g2k7RolMb8zdprjXq6Q3iuerrM/w640-h452/Manger%201.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="296" src="https://www.youtube.com/embed/QO_jYyAxZXI" width="516" youtube-src-id="QO_jYyAxZXI"></iframe></div><h1 class="style-scope ytd-watch-metadata" style="-webkit-box-orient: vertical; -webkit-line-clamp: 2; background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; color: #0f0f0f; display: -webkit-box; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; line-height: 2.8rem; margin: 0px; max-height: 5.6rem; overflow: hidden; padding: 0px; text-align: center; text-overflow: ellipsis; word-break: break-word;"><yt-formatted-string class="style-scope ytd-watch-metadata" force-default-style=""><span style="font-size: x-small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=QO_jYyAxZXI" target="_blank">La philosophie du quotidien I Le corps #6 Philosophie du repas</a></span></yt-formatted-string></h1><div><yt-formatted-string class="style-scope ytd-watch-metadata" force-default-style=""><span style="font-size: x-small;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=383441234118857 " imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="526" data-original-width="404" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5S6RT9yCLvG3-4Rv77N6MnFdpasycSIZ4I_8MGNofcChBjOOI0ZKqoSOx0z7sFGmBMtxkBBap2bZAPOjN0B3s5RE31SmbAvrYKe37Qug_8jsKs6_ZtkeHHGfyQ1X6n-EkkDjZI0jrykn0Bmk70LQRX38hetZTjB_qzls91mLCDXFKmLLvS0qp3qn3P3xa/s320/brut.png" width="246" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.facebook.com/watch/?v%3D383441234118857&source=gmail&ust=1705405251040000&usg=AOvVaw3Dy-kuxiGdoMYIF3Ivmm5b" href="https://www.facebook.com/watch/?v=383441234118857" style="background-color: white; color: #1155cc; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; text-align: left;" target="_blank">https://www.facebook.com/<wbr></wbr>watch/?v=383441234118857</a><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; text-align: left;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; text-align: left;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="287" src="https://www.youtube.com/embed/19J3raDHI80" width="463" youtube-src-id="19J3raDHI80"></iframe></div><br /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; text-align: left;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=19J3raDHI80" target="_blank">Le plaisir de faire et de le manger</a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Si on veut donner à manger le dimanche, on commence le mercredi!</div></yt-formatted-string></div><div id="m_8254440693421933834gmail-wrapHeader" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 16px; padding: 40px 15px 20px; text-align: center;"><h1 style="box-sizing: border-box; font-family: Averta; font-size: 2.5rem; line-height: 1.1; margin-bottom: 10px;">Je suis ce que je mange</h1><div style="box-sizing: border-box; line-height: 1; margin-bottom: 25px;"><span style="box-sizing: border-box; color: #707070; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.8125rem;"><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.philomag.com/philosophes/alexandre-lacroix&source=gmail&ust=1705338253966000&usg=AOvVaw0Re3UoBoD0AMTTw7cqtuY7" href="https://www.philomag.com/philosophes/alexandre-lacroix" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; text-decoration-line: none;" target="_blank">Alexandre Lacroix</a></span> <span style="box-sizing: border-box; color: #707070; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.8125rem;">publié le 30 juillet 2012 </span><span style="background-color: #f3f3f3; box-sizing: border-box; color: #707070; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.8125rem; margin-left: 15px; margin-right: 10px; padding: 5px 5px 0px;">5 min</span></div></div><div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 16px;"></div><div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #191919; font-family: PTSerifPro; font-size: 16px;"><div style="box-sizing: border-box;"><div style="box-sizing: border-box;"><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">Dans ses <em style="box-sizing: border-box;">Méditations, </em>René Descartes proclamait</span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"> : <em style="box-sizing: border-box;">«</em></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><em style="box-sizing: border-box;"> Je suis une chose qui pense.</em></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"><em style="box-sizing: border-box;"> »</em> Mais une révolution philosophique a balayé, au XIX<span style="box-sizing: border-box; font-size: 14.25px; line-height: 0; vertical-align: baseline;">e</span></span><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;"> siècle, cette présomptueuse affirmation</span>. « Je suis une chose qui mange », rétorqueraient volontiers les esprits modernes. C’est ainsi que le très épicurien Brillat-Savarin déclare, dans son célèbre traité de gastronomie, <em style="box-sizing: border-box;">La Physiologie du goût </em>(1825) : <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.</em><em style="box-sizing: border-box;"> » </em>Chez le matérialiste Ludwig Feuerbach, rebelote : <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> L’homme est ce qu’il mange</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em>, assène ce féroce adversaire des religions dans ses <em style="box-sizing: border-box;">Manifestes philosophiques</em> (1839-1845). Quant à Friedrich Nietzsche, il enfonce joyeusement le clou quelque temps plus tard : <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> Il est une question dont le “salut de l’humanité” dépend beaucoup plus que de n’importe quelle subtilité de théologien</em><em style="box-sizing: border-box;"> : c’est la question du régime alimentaire</em><em style="box-sizing: border-box;"> » (Ecce Homo, </em>1888).</p><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Provocations ? Oui, bien sûr, mais pas seulement. C’est au XIX<span style="box-sizing: border-box; font-size: 14.25px; line-height: 0; vertical-align: baseline;">e</span> siècle en effet qu’est proclamée la mort de Dieu et que l’âme cesse d’être envisagée comme une entité immortelle, distincte du corps et jointe à l’Être suprême. Mais si Dieu n’existe pas et que l’âme est un fantôme, qui suis-je ? Il ne reste à l’homme que son corps. La pensée ne vient plus d’en haut, elle est le produit d’un organe – le cerveau. C’est donc désormais le métabolisme qui donne la clé de notre identité. Un tel renversement métaphysique donne une importance toute nouvelle à l’alimentation. Si je ne suis rien d’autre qu’un amas de matière, alors je dois être attentif aux objets que je fais entrer en moi, à la manière dont je régénère mes tissus, dont je fais varier le cours de mes pensées par l’absorption d’alcool, dont je m’excite par le café, et dont je renouvelle mes forces par les sucres et les viandes. La religion recommandait de prendre soin de sa vie spirituelle, de faire chaque jour son examen de conscience pour veiller à ce que nos pensées ne soient pas mêlées d’impuretés. À l’époque moderne, ce souci se reporte sur la nourriture. Apprendre à manger, c’est modeler son être en profondeur, c’est cultiver son intériorité.</p><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Dans cette aventure existentielle, on avance souvent à tâtons. C’est ainsi que Nietzsche déplore d’avoir mis des années à comprendre les méfaits de la cuisine allemande qui multiplie les hérésies, des <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> viandes trop bouillies</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em> aux <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> légumes rendus gras et farineux</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em>, des <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> libations</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em> trop fréquentes aux<em style="box-sizing: border-box;"> «</em><em style="box-sizing: border-box;"> entremets qui dégénèrent en pesants presse-papiers</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em>. <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> On comprend, </em>conclut-il,<em style="box-sizing: border-box;"> l’<wbr></wbr>origine de l’esprit allemand</em><em style="box-sizing: border-box;"> : il naît de tripes dérangées… L’esprit allemand est une indigestion</em><em style="box-sizing: border-box;"> : il ne peut plus rien ‘assimiler’ »</em> Pour conquérir sa liberté, pour devenir soi-même, il faut apprendre à ne plus congestionner ses intestins. C’est pourquoi l’auteur de <em style="box-sizing: border-box;">Par-delà le Bien et le Mal </em>vante les mérites de l’eau de source, du thé très fort et de la cuisine du Piémont.</p><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;"> </p><h3 style="box-sizing: border-box; font-family: Averta; font-size: 1.375rem; font-weight: 500; line-height: 1.2; margin-bottom: 0.5rem; margin-top: 0px;">Puritains des intestins</h3><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Mais cet intérêt pour la diététique, qui remonte au XIX<span style="box-sizing: border-box; font-size: 14.25px; line-height: 0; vertical-align: baseline;">e</span> siècle et triomphe encore à l’heure actuelle, surtout en période de régimes prébalnéaires, ne va pas sans écueils. De même que les bigots poussaient trop loin leur examen de conscience et s’accablaient à confesse de péchés imaginaires, de même ceux qui se conforment au diktat de la mode, à l’injonction de rester mince, risquent fort de détruire en eux toute disponibilité pour les plaisirs de bouche. En mourant, Dieu nous a légué le goût de la vie matérielle. Mais il a aussi fait vaciller toute notion de mesure. Dans <em style="box-sizing: border-box;">La Société de consommation, </em>Jean Baudrillard rappelle que les sociétés traditionnelles ont toutes strictement encadré et ritualisé le jeûne. Dans la civilisation catholique, les phases d’ascèse sont précises – jeûne avant la communion, durant l’avent, et carême après le mardi gras. Or, en perdant ces rites, nous n’avons peut-être pas progressé : nous avons en effet libéré la pulsion ascétique, qui s’exprime désormais avec une sorte de fureur désordonnée. <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> Beaucoup plus que dans l’hygiène, </em>explique Baudrillard, <em style="box-sizing: border-box;">c’est dans l’ascèse des “régimes” alimentaires que se lit la pulsion agressive envers le corps, pulsion “libérée” en même temps que le corps lui-même.</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em></p><div style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #1510de; float: left; font-family: Averta; font-size: 2.25rem; font-weight: 700; line-height: 42px; padding: 0px 20px 0px 0px; width: 568px;"><h3 style="box-sizing: border-box; font-family: unset; font-size: unset; font-weight: unset; line-height: unset; margin: 0px;">« Il est une question dont le “salut de l'humanité” dépend beaucoup plus que de n'importe quelle subtilité de théologien: c'est la question du régime alimentaire »</h3><h4 style="box-sizing: border-box; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.75rem; font-weight: 500; line-height: 1.1; margin-bottom: 0.5rem; margin-top: 10px;">Nietzsche</h4></div><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Il y a longtemps déjà, dans le livre IX de la <em style="box-sizing: border-box;">République, </em>Platon mettait en garde contre deux dangers de la diététique. Il invite d’abord à se méfier de l’excès « athlétique », c’est-à-dire à la préoccupation exagérée pour la forme : à force de vouloir entraîner son corps, le sculpter et en maîtriser la silhouette, on risque d’engourdir son intelligence, de se transformer en brute ou en simple machine. La diététique, rappelle Platon, est une pratique de base, qui vise à assurer la santé physique – elle ne doit en aucun cas devenir le souci cardinal d’une existence. Mais il y a aussi l’excès <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> valétudinaire</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em> et Platon vise cette fois-ci ceux qui font trop de chichis, cultivent de trop nombreuses phobies et des interdits alimentaires, au point de vivre comme de perpétuels malades. Ces deux tendances se retrouvent largement dans la société contemporaine : d’un côté les adolescentes qui veulent ressembler à des top-modèles, les cadres qui se prennent pour des sportifs de haut niveau et les culturistes amateurs qui se gavent de protéines pour rivaliser avec Monsieur Univers ; de l’autre, la multiplication des allergies et des idéologies alimentaires – du bio au végétalien, des oligo-éléments aux alicaments<em style="box-sizing: border-box;"> </em>– qui rend la conception d’un menu aussi savante et dramatique que celle d’une posologie médicale.</p><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;"> </p><h3 style="box-sizing: border-box; font-family: Averta; font-size: 1.375rem; font-weight: 500; line-height: 1.2; margin-bottom: 0.5rem; margin-top: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: bolder;">Paix chez les cannibales</span></h3><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Enfin, une dernière difficulté menace le mangeur contemporain. En effet, s’il fait sienne cette idée chère à Nietzsche que le régime alimentaire sert à styliser sa liberté, ne va-t-il pas se priver des bonheurs de la commensalité ? N’avons-nous pas désappris à <em style="box-sizing: border-box;">manger ensemble</em><em style="box-sizing: border-box;"> ?</em> L’heure est à la multiplication des chapelles gastronomiques et des dogmes nutritionnels. Conséquence : en famille, chacun tend à ingérer dans son coin des préparations adaptées à son âge et à ses préférences. Petits pots bio et purées de fruits pour les nouveau-nés ; pizzas surgelées et tablettes de chocolat pour les adolescents ; viande pour l’homme, salade légère pour la femme, etc.</p><div style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #1510de; float: left; font-family: Averta; font-size: 2.25rem; font-weight: 700; line-height: 42px; padding: 0px 20px 0px 0px; width: 568px;"><h3 style="box-sizing: border-box; font-family: unset; font-size: unset; font-weight: unset; line-height: unset; margin: 0px;">Les mets des philosophes. <em style="box-sizing: border-box;">Le panier fermier de Rousseau</em></h3><h4 style="box-sizing: border-box; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.75rem; font-weight: 500; line-height: 1.1; margin-bottom: 0.5rem; margin-top: 10px;">«Avec du laitage, des oeufs, des herbes, du fromage, du pain bis et du vin passable, on est sûr de bien me régaler» <em style="box-sizing: border-box;">Les Confessions</em></h4></div><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Ici aussi, les philosophes classiques avancent d’utiles mises en garde, à l’instar d’Emmanuel Kant – oui, même l’austère philosophe de Königsberg – qui explique dans sa <em style="box-sizing: border-box;">Métaphysique des mœurs</em> combien il importe de manger à plusieurs : <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> Le banquet, invitation expresse à l’intempérance […] comporte pourtant, outre l’agrément purement physique, une fin morale, à savoir</em><em style="box-sizing: border-box;"> : réunir longuement beaucoup d’hommes en vue d’une communication réciproque.</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em> Mais c’est Elias Canetti qui porte à son sommet cet éloge de la réconciliation pulsionnelle que signifie le repas partagé : <em style="box-sizing: border-box;">«</em><em style="box-sizing: border-box;"> Assis côte à côte, </em>écrit-il dans<em style="box-sizing: border-box;"> Masse et Puissance, on découvre ses dents, on mange, mais, même à cet instant critique, l’appétit ne vient à personne de dévorer son voisin. On s’en sait gré, et l’on estime aussi le voisin pour sa réserve, qui va de pair avec la sienne propre.</em><em style="box-sizing: border-box;"> »</em></p><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;"><em style="box-sizing: border-box;">------------------------------<wbr></wbr>------------------------------<wbr></wbr>--------------</em></p><h1 style="box-sizing: border-box; font-family: Averta; font-size: 2.5rem; line-height: 1; margin-bottom: 10px; margin-top: 0px;">Les nourritures. Philosophie du corps politique</h1><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;"><em style="box-sizing: border-box;"><span style="box-sizing: border-box; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.8125rem; font-style: normal; letter-spacing: normal;">Une recension de Catherine Portevin,</span><span style="font-size: 16px; font-style: normal; letter-spacing: normal;"> </span><span style="box-sizing: border-box; color: #1510de; font-family: FoundersGrotesk; font-size: 0.8125rem; font-style: normal; letter-spacing: normal;">publié le 15 janvier 2015</span><span style="font-size: 16px; font-style: normal; letter-spacing: normal;"></span></em></p><div style="box-sizing: border-box; margin-top: 40px;"><div style="box-sizing: border-box; margin-top: 40px;"><p style="box-sizing: border-box; font-size: 1.1875rem; letter-spacing: 0.2px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; margin-top: 0px;">Être, c’est être un corps, par quoi j’habite le monde. Et être un corps, c’est, essentiellement, <em style="box-sizing: border-box;">« se nourrir de »</em> – d’air, de lumière, d’aliments, mais aussi de travail, de spectacles, d’amour, de campagne, de ville, de la coprésence d’autres vivants. Vivre, c’est toujours <em style="box-sizing: border-box;">« vivre de »,</em> et ce dont nous vivons ne constitue pas un environnement extérieur dont nous exploiterions les <em style="box-sizing: border-box;">« ressources »,</em> mais un milieu dans lequel nous sommes immergés qui nous procure des <em style="box-sizing: border-box;">« nourritures ».</em> C’est, selon Corine Pelluchon, ce rapport nourricier au monde, ce <em style="box-sizing: border-box;">« Bien manger »,</em> qui fonde les conditions, non seulement biologiques, mais sociales, écologiques et politiques de l’existence. L’entreprise philosophique s’annonce démesurée, qui, à partir d’une originale phénoménologie des nourritures, entend définir un nouveau contrat social et une politique enfin écologique, qui intègre en droit, en éthique et en <em style="box-sizing: border-box;">« ressenti »</em> le souci des autres espèces et celui des générations futures. Corine Pelluchon entend tout avaler : les pathologies alimentaires (anorexie et boulimie), la faim dans le monde, le droit des animaux, le végétarisme, la critique du capitalisme, l’agriculture, le cosmopolitisme, la démocratie délibérative… Le lecteur sera nourri, peut-être jusqu’à la crise de foie.</p></div></div></div></div></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-55357607622829824312024-01-11T01:18:00.000-08:002024-01-12T01:38:19.713-08:00Collège - les animaux peuvent-ils être tristes - 18/11/2024<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAgmqc64UOH529aHIFR5XeeMYmnIvEXuvrMarCcI7d4gGpsGWK2YcNa7KtDb48pLmlu94O_7Xd11QxOoYbC5Z2a6q_GVLuVR93_nIRLavjAM6kRa3obS3mnXjU2Cn1wrkIBrZeHyNprCrFQKAb_B85v_gYiJY9s8sCpRyrJs2GwfKi8i84mBWYgax9AFJm/s1754/Du%20plaisir%20de%20se%20moquer.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAgmqc64UOH529aHIFR5XeeMYmnIvEXuvrMarCcI7d4gGpsGWK2YcNa7KtDb48pLmlu94O_7Xd11QxOoYbC5Z2a6q_GVLuVR93_nIRLavjAM6kRa3obS3mnXjU2Cn1wrkIBrZeHyNprCrFQKAb_B85v_gYiJY9s8sCpRyrJs2GwfKi8i84mBWYgax9AFJm/w640-h452/Du%20plaisir%20de%20se%20moquer.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table>Avant tout faire la différence entre émotion et sentiment ? La joie, la tristesse, la colère, la peur, ce sont des émotions. <div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Les termes "émotion" et "sentiment" sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ont des nuances distinctes en psychologie et en philosophie. Une émotion est généralement considérée comme une réaction psychophysiologique à un stimulus externe. C'est une réponse automatique et souvent temporaire à quelque chose que nous percevons dans notre environnement. Les émotions sont souvent associées à des changements physiologiques tels que des battements de cœur rapides, une respiration accélérée, des modifications hormonales, etc. Il existe toute une gamme d'émotions, y compris la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût, etc.</div><div style="text-align: justify;">Les sentiments, en revanche, sont souvent considérés comme des états affectifs plus durables et complexes. Ils résultent souvent de la manière dont nous interprétons nos émotions, de nos expériences passées et de notre cognition. Les sentiments sont généralement plus liés à la conscience et à la réflexion. Par exemple, l'amour, la haine, la nostalgie, le bonheur durable sont des sentiments.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6nUlr8IfkRY" width="470" youtube-src-id="6nUlr8IfkRY"></iframe></div><div style="text-align: center;">Emotion et sentiment chez l'animal?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En résumé, une émotion est une réaction immédiate à un stimulus, tandis qu'un sentiment est généralement considéré comme une expérience plus durable et complexe, résultant souvent de l'interprétation cognitive des émotions et d'autres facteurs. Les émotions peuvent être considérées comme des composants des sentiments. Ils correspondent surtout à un processus complexe qui se joue dans le cortex. La matière grise. Cette région du cerveau dans laquelle se jouent des fonctions telles que la mémoire, le raisonnement, le langage ou la conscience. C'est donc à ce niveau que la colère, qui est bien une émotion, si elle est réprimée, peut se transformer en haine, qui est un sentiment.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La liste des émotions principales pourrait être la suivante :Joie, Tristesse, Colère, Peur, Dégoût, Surprise, Déception, Enthousiasme, Amour, Haine, Agacement, Confusion, Méfiance, Anxiété, Excitation, Nostalgie, Fierté, Embarras,Gêne, Mépris...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La liste des sentiments partage avec la précédente pas mal de son vocabulaire : Amour, Haine, Joie prolongéej,Tristesse prolongée, Enthousiasme, Détresse, Satisfaction, Déception, Nostalgie, Peur persistante, Anxiété prolongée, Empathie, Compassion, Fierté, Humilité, Remords, Regret, Reconnaissance, Confiance, Inquiétude persistante...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous nous heurtons là à une première difficultés, de quoi parlons nous en parlant de tristesse ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et de quel animal parlons nous ? Il me semble qu'un grand singe n'aura pas tout à fait les mêmes émotions et encore plus les mêmes sentiments qu'une huitre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.nationalgeographic.fr/animaux/comme-les-humains-certains-animaux-pleurent-la-mort-de-leurs-proches">https://www.nationalgeographic.fr/animaux/comme-les-humains-certains-animaux-pleurent-la-mort-de-leurs-proches</a></div><div style="text-align: justify;"><a href="goog_1635601661"><br /></a></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=1421033218026220">https://www.facebook.com/watch/?v=1421033218026220</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="327" src="https://www.youtube.com/embed/FC7MkTPxryw" width="515" youtube-src-id="FC7MkTPxryw"></iframe></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-90576026486580187772024-01-11T00:28:00.000-08:002024-01-16T01:23:34.142-08:00L'epreuve du silence - Lycée - 18/11/2024<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbeISQxZehEzF_x2-snWaFsIu8BiVg4plgLEIjY1UKByWpPxqQGfsQK82GusaZhKWRq9TovXn9oP3udvA4UJ3ZvJBEPFT3Ud5mWjFSpa1cLsXV4c4aNyCG5sUe4EIr6dLGtMgwGEuBbC_vo8-Eql7d7-Xd1iJTSuIKeuqEs4IQpSjkiia-KWxavqEIIJEd/s2480/l'%C3%A9preuve%20du%20silence.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbeISQxZehEzF_x2-snWaFsIu8BiVg4plgLEIjY1UKByWpPxqQGfsQK82GusaZhKWRq9TovXn9oP3udvA4UJ3ZvJBEPFT3Ud5mWjFSpa1cLsXV4c4aNyCG5sUe4EIr6dLGtMgwGEuBbC_vo8-Eql7d7-Xd1iJTSuIKeuqEs4IQpSjkiia-KWxavqEIIJEd/w640-h452/l'%C3%A9preuve%20du%20silence.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Le silence n'est pas donné. Il faut <a href="https://www.bnf.fr/fr/mediatheque/faire-silence" target="_blank">le faire</a> et que se passe-t-il quand on écoute le silence?<div>- Faire silence est-il une parole ? au moins faire silence c'est faire quelque chose ! Le silence est une possibilité de la musique et de la parole. </div><div><br /></div><div> « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977).</div><div><br /></div><div>Et parlons musique et silence dans la musique</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/OTikHOIvD5A" width="547" youtube-src-id="OTikHOIvD5A"></iframe></div><div style="text-align: center;">La musique et le silence</div><div><br /><p></p><p>Ecouter le silence mais aussi des sons ... Il se passe quoi dans notre cervaux, c'est quoi la différence entre entendre et écouter ? peut-on entendre le silence ? <br /></p><p>Le silence ça se mesure ? (utilisation d'un sonomètre)</p><p>Le silence ça fait peur ou c'est rassurant ? </p><p>Le silence est le sujet dont on ne peut parler sans le rompre. Aporie philosophique, dès que je cite son nom il disparait. </p><p>Nous alons essayer d'écouter (après l'avoir fait) ce si fragile silence et nous aurons ensuite une discussion sur ce qu'il génère en nous, angoisse, sérénité ou ennui o introspection .....</p><p><a href="https://www.lesbonsprofs.com/cours/le-silence-a-t-il-un-sens/" target="_blank">Le silence a-t-il un sens ? </a></p><p>Enfin après le silence, quand il est rompu, on entend et on peut même écouter, mais alors on entend quoi ? </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="302" src="https://www.youtube.com/embed/_JVVQe0A1p0" width="642" youtube-src-id="_JVVQe0A1p0"></iframe></div><a href="https://www.youtube.com/watch?v=_JVVQe0A1p0" target="_blank">Et ca marche comment l'ecoute ?</a><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVARdG2kmEBSQfBgwsdyzEQ1Sh7MrmIrfuq_ERVASBK9goWjD3Yfv7RurJ38J9sJ2iqc_UikSPr-_5YQb8-fpr8S26-1Jsv83bNcjdAyZ6QjjYjUFWVtbqZKZujw-SiIE5fK4Yic9KmpEUVkx6Rdj3jyLeGq6ifRy1ZXEoHC0RhHlIfjWYhhyphenhyphen0KXPlIiU1/s1622/le%20son%20et%20nos%20reactions.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1061" data-original-width="1622" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVARdG2kmEBSQfBgwsdyzEQ1Sh7MrmIrfuq_ERVASBK9goWjD3Yfv7RurJ38J9sJ2iqc_UikSPr-_5YQb8-fpr8S26-1Jsv83bNcjdAyZ6QjjYjUFWVtbqZKZujw-SiIE5fK4Yic9KmpEUVkx6Rdj3jyLeGq6ifRy1ZXEoHC0RhHlIfjWYhhyphenhyphen0KXPlIiU1/w640-h418/le%20son%20et%20nos%20reactions.png" width="640" /></a></div><br /><p><br /></p><p>Faisons un jeu de découverte sonnore.</p><h2 style="background-color: white; clear: both; color: #081b43; font-family: Verdana; font-size: 1.6em; font-variant-caps: petite-caps; margin: 30px 0px 20px; padding: 10px; text-align: center;">Niveaux de jeu</h2><p style="background-color: white; font-family: Verdana; font-size: 13px; padding: 0px 10px; text-align: center;"><a class="jeu_liens" href="https://lasonotheque.org/jeux/quiz-sonore-niveau-1" style="background-color: var(--couleur0); border-color: var(--couleur10); border-radius: var(--radius5); border-style: solid; border-width: var(--border2); color: green; cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 1em; margin: 2px; padding: 4px 10px; text-decoration-line: none; z-index: 2;"><strong style="font-size: 1em;">Facile</strong><br />12 questions</a><a class="jeu_liens" href="https://lasonotheque.org/jeux/quiz-sonore-niveau-2" style="background-color: var(--couleur0); border-color: var(--couleur10); border-radius: var(--radius5); border-style: solid; border-width: var(--border2); color: orange; cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 1em; margin: 2px; padding: 4px 10px; text-decoration-line: none; z-index: 2;"><strong style="font-size: 1em;">Intermédiaire</strong><br />15 questions</a><a class="jeu_liens" href="https://lasonotheque.org/jeux/quiz-sonore-niveau-3" style="background-color: var(--couleur0); border-color: var(--couleur10); border-radius: var(--radius5); border-style: solid; border-width: var(--border2); color: red; cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 1em; margin: 2px; padding: 4px 10px; text-decoration-line: none; z-index: 2;"><strong style="font-size: 1em;">Difficile</strong><br />15 questions</a><a class="jeu_liens" href="https://lasonotheque.org/jeux/quiz-sonore-niveau-4" style="background-color: var(--couleur0); border-color: var(--couleur10); border-radius: var(--radius5); border-style: solid; border-width: var(--border2); color: black; cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 1em; margin: 2px; padding: 4px 10px; text-decoration-line: none; z-index: 2;"><strong style="font-size: 1em;">Expert</strong><br />9 questions</a></p><p><br /></p><h3 style="text-align: left;"> Quelques citations : </h3><p></p><div style="text-align: left;">“Le silence est la vertu des sots.” Francis Bacon / Apophtegmes<br />“Il y a des silences qui sont de dangereux explosifs !” Daniel Pennac / Kamo et moi<br />“Quoi de plus complet que le silence ?” Honoré de Balzac<br />“Le silence est un aveu.” EuripideDe Euripide<br />“Le silence est le plus haut degré de la sagesse.” Pindare<br />“La parole est d'argent, le silence est d'or.” Le Talmud<br />“Quelle musique, le silence !” Jean Anouilh / Le directeur de l'Opéra<br />“On étouffe les clameurs, mais comment se venger du silence ?” Alfred de Vigny / Cinq-Mars, la fête<br />“Le silence est l'aboutissement suprême du langage et de la conscience.”J.M.G. Le Clézio<br />“Le silence est une des formes les plus perfectionnées de l'art de la conversation.” William Hazlitt<br />“Dans la colère rien ne convient mieux que le silence.” Sappho / Poèmes et fragments<br />“Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence.” Euripide / Fragments<br />“C'est le tic-tac d'une pendule qui fait apprécier le silence. Sans ce tic-tac on est un sourd.” Sacha Guitry / Mes médecins<br />“Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel." Camille Belguise / Echos du silence<br />“Ce qui se fait de grand se fait dans le silence.” Erik Gustaf Geijer / Le paysan<br />“Accommodé avec un regard et un sourire appropriés, le silence peut donner d’excellents résultats.” Jean Echenoz / Je m’en vais<br />“Un silence peut être parfois le plus cruel des mensonges.” Robert Louis Stevenson / Virginibus Puerisque<br />“Le silence est la vertu des sots.” Francis Bacon / Apophtegmes<br />“Le silence est l'âme des choses.” Proverbe français<br />“Le silence est la parure de l'ignorant dans l'assemblée des sages.” Proverbe sanskrit<br />“Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris.” George Bernard Shaw<br />“Le silence est d'or et l'argent est rare !” Anonyme<br />“Ceux qui se taisent, les seuls dont la parole compte.” Charles Péguy / Notre jeunesse<br />“Le silence est la plus mélodieuse des musiques.” Christina Rossetti<br />“Le silence est plus tapageur que tout.” Amélie Nothomb / Mercure<br />“Le silence est le dernier refuge de la liberté.” Michel Campiche / Du haut de la solitude<br />“La vie n'est qu'un grand tourbillon avec au centre un noyau de silence.” Anonyme<br />“Le silence est la sieste du bruit.” José Artur<br />“Ne trouvez-vous pas que le silence est comme un avant-goût du bonheur ?” Ignazio Silone<br />“Le silence a parfois la même douceur que l’eau quand elle défatigue.” Bernard Noël<br />“La bouche garde le silence Pour écouter parler le coeur.” Alfred de Musset / La Nuit de mai</div></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-16094156732822100562024-01-06T05:11:00.000-08:002024-01-09T03:52:20.659-08:00Lycée Charles de Gaules - 9/01/2024 - La téléphathie, on essaye ?<p><span style="font-size: 13.5pt;"><b>La télépathie, on essaye ?</b><o:p></o:p></span></p><p><span style="font-size: 13.5pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: 13.5pt;"><br /></span></div><span style="font-size: 13.5pt;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcLV_xukp94azeCALHt49BB6GRclYpHLgltkuEpfL3gDHgtNkaXuk8p2h8k9CsC9fB1BvIWumvaaFEjc56sRMa0tEYAHV_eePYEcb5j24izTXt2xzx0ViA6F5H8_qlpatqLoa59nbI4zwGcqTkLGesSi_UQkaZVjNJUaONPJQxuri4pT9OVftQq3DUiEda/s2480/T%C3%A9l%C3%A9paatie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcLV_xukp94azeCALHt49BB6GRclYpHLgltkuEpfL3gDHgtNkaXuk8p2h8k9CsC9fB1BvIWumvaaFEjc56sRMa0tEYAHV_eePYEcb5j24izTXt2xzx0ViA6F5H8_qlpatqLoa59nbI4zwGcqTkLGesSi_UQkaZVjNJUaONPJQxuri4pT9OVftQq3DUiEda/w640-h452/T%C3%A9l%C3%A9paatie.jpg" width="640" /></a></div><br /><b><br /></b></span><p></p><p><span style="font-size: 13.5pt;"><b>De la difficulté de philosopher
en LMDS </b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal"><span style="line-height: 107%;">La
parole philosophique est une parole qui apparait décorrélée de la « vrai
vie » pour les élèves de la classe LMDS </span><span style="line-height: 107%;">(<a href="https://eduscol.education.fr/1284/mission-de-lutte-contre-le-decrochage-scolaire">Mission
de lutte contre le décrochage scolaire</a>)</span>. <span style="line-height: 107%;">L’intellectualisation leur semble une
activité inutile et le désir d’analyser n’est pas, pour ses jeunes en situation
d’échec ou de phobie scolaire, n’est pas prégnant. De plus la situation de
questionnement sur ce qui est ressenti et non appris, replace potentiellement
les élèves dans un contexte de soin phycologiques particulièrement désagréables
qui a tendance à en rendre certains agressifs.</span><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></p><p><span style="font-size: 13.5pt;"><b>Tentative d’incarner la
philosophie </b><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;">Afin de rendre la philosophie moins
artificielle aux yeux des participants, nous avons décidé de faire passer les
sujets de réflexion par une expérience réelle préalable. Ainsi après avoir proposé
un atelier sur le choix avec un « un choix du type expérience du shamallow,
nous allons avoir une réflexion sur les supers pouvoir et paranormal qui sera précédée
d’une séance de tentative de transmission
de pensée. </div><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 13.5pt;"><b>La télépathie, on essaye ?</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal">La séance se fait avec
une personne émettrice qui « envoie » par pensée un des 5 symboles de
la liste et des personnes écouteurs qui sélectionne une case dans un fiche réponse.</p><p class="MsoNormal">
Le but est de s’interroger à la fois sur les résultats bien sûr, mais surtout
sur le fait que nous attendons que cela fonctionne et que pour nous cela fonctionne
quand nous sommes dans les deux rôles (puisque nous émettons et nous recevons
avec suffisamment de croyance pour cocher les cases). Je n’ai jamais eu un
participant me disant je n’ai rien reçu ou rendant feuille ou même ligne blanche
… </p><div style="background-color: #c0a154; color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Zw9oCSfpIz13LQX-XxBe6yTZTvkXGmocyE5fhdHHlLYfrqZpslFsXPTv3gJqQNzsUmqLVFxOHR90vcVh31W3qFjY_qB2BhS2W-RL1nNTAh6HqwQezTWBl5cdYmiL9807x5DB3bqupquXkj3PT6eJx4_NXWoIUkO7WrX23AUpp1TeNBb3a-wFwbv5yeii/s1189/TP.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1189" data-original-width="767" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Zw9oCSfpIz13LQX-XxBe6yTZTvkXGmocyE5fhdHHlLYfrqZpslFsXPTv3gJqQNzsUmqLVFxOHR90vcVh31W3qFjY_qB2BhS2W-RL1nNTAh6HqwQezTWBl5cdYmiL9807x5DB3bqupquXkj3PT6eJx4_NXWoIUkO7WrX23AUpp1TeNBb3a-wFwbv5yeii/w412-h640/TP.png" width="412" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Feuille de réponse des écouteurs </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>La question devenant alors : La téléphathie, on essaye ? et on y croit pourquoi ?</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>As t on une propension à chroire au merveilleux ? Qu'en conclure ?</b></div><br />Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-98665522992557362023-12-16T07:35:00.000-08:002023-12-19T01:58:14.709-08:00Lycée Charles de Gaulle - 21 décembre 2023 - l'anneau de Gyges - Et vous que feriez-vous si vous pouviez être invisible ? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-8TUY6O2l1OnfGRYq31C4GIQjONjfsfU3TUeT_A3hvsdmP1AnrZeqdcCa-oN3407KRTe_bzU_nRLSQuB6R0DKDsDthcnR2TdSDVKUuo3VLtz_Fndx-te8PrF4yqCeFVYFbjTj1E7wxX804_9SA9u3eFjZ4MRoXU8JoAshPjS3_Ay1w-KzRGiZLb2gNYn9/s1754/giges.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-8TUY6O2l1OnfGRYq31C4GIQjONjfsfU3TUeT_A3hvsdmP1AnrZeqdcCa-oN3407KRTe_bzU_nRLSQuB6R0DKDsDthcnR2TdSDVKUuo3VLtz_Fndx-te8PrF4yqCeFVYFbjTj1E7wxX804_9SA9u3eFjZ4MRoXU8JoAshPjS3_Ay1w-KzRGiZLb2gNYn9/w640-h452/giges.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p><i>.... Gygès le Lydien. Cet homme était berger au service du roi qui gouvernait alors la Lydie. Un jour, au cours d'un violent orage accompagné d'un séisme, le sol se fendit et il se forma une ouverture béante près de l'endroit où il faisait paître son troupeau. Plein d'étonnement, il y descendit, et, entre autres merveilles que la fable énumère, il vit un cheval d'airain[3] creux, percé de petites portes ; s'étant penché vers l'intérieur, il y aperçut un cadavre de taille plus grande, semblait-il, que celle d'un homme, et qui avait à la main un anneau d'or, dont il s'empara ; puis il partit sans prendre autre chose. Or, à l'assemblée habituelle des bergers qui se tenait chaque mois pour informer le roi de l'état de ses troupeaux, il se rendit portant au doigt cet anneau. Ayant pris place au milieu des autres, il tourna par hasard le chaton de la bague vers l'intérieur de sa main ; aussitôt il devint invisible à ses voisins qui parlèrent de lui comme s'il était parti. Étonné, il mania de nouveau la bague en tâtonnant, tourna le chaton en dehors et, ce faisant, redevint visible. S'étant rendu compte de cela, il répéta l'expérience pour voir si l'anneau avait bien ce pouvoir ; le même prodige se reproduisit : en tournant le chaton en dedans il devenait invisible, en dehors visible. Dès qu'il fut sûr de son fait, il fit en sorte d'être au nombre des messagers qui se rendaient auprès du roi. Arrivé au palais, il séduisit la reine, complota avec elle la mort du roi, le tua, et obtint ainsi le pouvoir. </i> </p><p>Platon - La République</p><p>Et vous que feriez-vous si vous pouviez être invisible ? </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEdL2vfujYA8iCiTNU2BqiZjmX5wlP5MQFmge9yoQvewGHe309ev9IHe16qSlTn3R6sq_6V9gigcnHe8iSnOB-0aMFs_AxO7eub5byZSzMB-vSv0YVflZcllv5L-23QdTzteXpulubpSlPiHnDj03AhS35YJHngvf8fyo9VjhVtje6RWHq6EsTuGWNQYt3" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="715" data-original-width="1256" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEdL2vfujYA8iCiTNU2BqiZjmX5wlP5MQFmge9yoQvewGHe309ev9IHe16qSlTn3R6sq_6V9gigcnHe8iSnOB-0aMFs_AxO7eub5byZSzMB-vSv0YVflZcllv5L-23QdTzteXpulubpSlPiHnDj03AhS35YJHngvf8fyo9VjhVtje6RWHq6EsTuGWNQYt3" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.dailymotion.com/video/x178cas"></a><a href="https://www.dailymotion.com/video/x178cas"> https://www.dailymotion.com/video/x178cas</a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="301" src="https://www.youtube.com/embed/_sPfobW8-hk" width="575" youtube-src-id="_sPfobW8-hk"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=_sPfobW8-hk">https://www.youtube.com/watch?v=_sPfobW8-hk</a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><a href="https://www.dailymotion.com/video/x178cas"></a><p></p><p><br /></p><p><br /></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-11278783603333671882023-12-11T08:45:00.000-08:002024-01-06T04:30:18.312-08:00College 11/01/2024 - Pourquoi faire le bien ?<p>Le Bien : Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée au désir, et plus particulièrement au désir défini comme positivité, c'est-à-dire comme générateur de valeur – et non ici comme négativité, comme manque.</p><p> Changement de date jeudi 11/01/2024</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZgsYcZ7MkO7J6WIwRCYNmtB-LnhAeHvOksKf7_WBuewIazkNFYwXR6jrs3sleRyv45m-Iz3TwkxjxqD3sROW0ael8rHr8mDVLsT_0Xo6Uuh8thplB0Qy0fRkrA86NeRKITbByd_INxaVHrUMyM8Gu1iPgEIhetB2wjiQv768rCLzg9oT01U_22cs4nrxT/s1754/fAIRE%20LE%20BIEN.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZgsYcZ7MkO7J6WIwRCYNmtB-LnhAeHvOksKf7_WBuewIazkNFYwXR6jrs3sleRyv45m-Iz3TwkxjxqD3sROW0ael8rHr8mDVLsT_0Xo6Uuh8thplB0Qy0fRkrA86NeRKITbByd_INxaVHrUMyM8Gu1iPgEIhetB2wjiQv768rCLzg9oT01U_22cs4nrxT/w640-h452/fAIRE%20LE%20BIEN.jpg" width="640" /></a></div><div><br /></div><h1 class="commonArticle-title qg-tt2" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 40; background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); font-weight: 500; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: 0 0 var(--space) 0;"><span style="font-size: medium;">Faire le Bien : <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/faire-le-bien-8057768">https://www.radiofrance.fr/franceculture/faire-le-bien-8057768</a></span></h1><div><br /></div><div><div>Le Bien avec un grand B</div><div>Est-ce qu’en amont ou au-delà tous les biens, il existe quelque chose comme Le Bien avec un grand B ? Platon, au Livre VII de la République, prétend réunir tous les genres de bonté sous un unique chef : « l’Idée du Bien est la cause de tout ce qu’il y a de droit et de beau en toutes choses ». Ce que suggère Platon, c’est qu’il y a un modèle, une formule, une Idée (une réalité d’un autre ordre que les réalités physiques) dont les « bonnes » choses ou les bons aspects des réalités que nous connaissons sont le reflet ou l’imitation. Aristote préfère définir le « bien » comme l’objectif poursuivi par tous, la fin recherchée en toute chose. « Tout procédé technique et toute recherche, ainsi que toute action et toute décision tendent vers quelque bien, semble-t-il. Aussi a-t-on déclaré avec raison que le Bien est ce à quoi tendent toutes choses » (Ethique à Nicomaque, I, 1). Cette conception du Bien lui fait jouer le rôle d’un attracteur universel du désir humain. Elle se heurte à une objection, celle du dysfonctionnement patent de ce processus d’attraction. L'assassin qui perpètre un meurtre peut-il être compté parmi ceux qui recherchent et font le bien ? Pour sauver la conception d’une tendance universelle au bien, Aristote précisera que « tous les hommes recherchent ce qui leur apparaît comme bien » (Ethique à Nicomaque, III, 7). Moyennant cette possibilité d’erreur dans l’appréciation de ce qui est vraiment bon ou bien, la définition peut reprendre du service.</div></div><div><br /></div><div>La philosophie nous rend-t-elle meilleurs</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="297" src="https://www.youtube.com/embed/DY_X8szLrbU" width="592" youtube-src-id="DY_X8szLrbU"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=DY_X8szLrbU">https://www.youtube.com/watch?v=DY_X8szLrbU</a></div></div><div><br /></div><div>C'est quoi faire le bien?</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="307" src="https://www.youtube.com/embed/xV_Wh-Z0ls8" width="592" youtube-src-id="xV_Wh-Z0ls8"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=xV_Wh-Z0ls8">https://www.youtube.com/watch?v=xV_Wh-Z0ls8</a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">et aussi</div><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=232826557710486">https://www.facebook.com/watch/?v=232826557710486</a><br /><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-15274927183232500862023-12-06T10:27:00.000-08:002023-12-11T08:03:20.673-08:00Collège du Lherm 14-12-2023 - Existe-t-il une ou des règles universelles ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTm6shSWfK6pPMzuhDJUCWl2aQYOuf14CDsSsJOQardMvwaKYU3P5E7RX0uJdKb57NvyOepa2G2wv_kYHVyCoUcvg8gvST1Yh3edxC-0yIeRVb0RDfdhxCOjjU0wVNjfWJUL3K-dYtq0x78BM-QNnfLOWUGvBkVHPCBAPnCvhebmYlRkFVmaif_Qnjm5Ti/s1754/Regles%20universelles.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTm6shSWfK6pPMzuhDJUCWl2aQYOuf14CDsSsJOQardMvwaKYU3P5E7RX0uJdKb57NvyOepa2G2wv_kYHVyCoUcvg8gvST1Yh3edxC-0yIeRVb0RDfdhxCOjjU0wVNjfWJUL3K-dYtq0x78BM-QNnfLOWUGvBkVHPCBAPnCvhebmYlRkFVmaif_Qnjm5Ti/w640-h452/Regles%20universelles.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: justify;"><b>Universel </b>: Cette notion est tirée du latin universalis : « ce qui est tourné vers l'un », elle-même issue du grec katholikos : « ce qui est selon le tout ». Elle désigne ce qui est valable pour tout l'univers et donc pour tous les hommes. L'universel désigne ainsi ce qui embrasse la totalité des êtres et des choses.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Règles </b> : Qu'est-ce qu'une règle en philosophie ?</div><div style="text-align: justify;">On appelle règle un principe supposé diriger le raisonnement ou la conduite, et la signification en est fondamentalement normative</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'univers lui-même est par définition unversel. Il existe même une science qui étudie l'universalité de l'univers c'est la physique. Si la physique est une science expérimentale, elle est basée sur le fait que les causes créeraient les mêmes effets. Et ceci serait une règle valide dans tout l'univer (lieu) et ce indépendant du momment (date) auquel ces causes sont appliquées. Wikipédia la définie ainsi : "<i>La physique est la science qui essaie de comprendre, de modéliser et d'expliquer les phénomènes naturels (ou règles) de l'Univers. Elle correspond à l'étude du monde</i>".</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ce n'est pas ce qui nous occupe ici. La règle qui nous occupe est celle qui va nous guider dans notre attitude. Les élèves comme chacun n'ont qu'une vision limité à leur conaissance des règles pouvant exister dans le monde. Mais autour d'eux, dans leurs observations qu'en pensent t ils ? </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="307" src="https://www.youtube.com/embed/FkgS5p4a6uw" width="528" youtube-src-id="FkgS5p4a6uw"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=FkgS5p4a6uw">https://www.youtube.com/watch?v=FkgS5p4a6uw</a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="304" src="https://www.youtube.com/embed/3VI1WdxDjig" width="528" youtube-src-id="3VI1WdxDjig"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">https://www.youtube.com/watch?v=3VI1WdxDjig</div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-74414635105722222882023-12-02T05:45:00.000-08:002023-12-02T05:45:14.834-08:00Lycée - 12 décembre 2023 - Comment et pourquoi choisir ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkrS4TYQovtsdMQXA7g2TUVN4JvVcnTtGaqfkGxeB7EDK0KNEG4XWnpWSem6DM33FTnrDW-97epBjrDbMf_Uijwmv9I1wJK04X_6azYBAkczDvwVOqvpYFnHfkAhiWa_EU172OQwncOC1SnoI9dHfYt160RgVnv_D84usybx6ByxJHaL1EhekAngorXm1H/s2480/choisir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkrS4TYQovtsdMQXA7g2TUVN4JvVcnTtGaqfkGxeB7EDK0KNEG4XWnpWSem6DM33FTnrDW-97epBjrDbMf_Uijwmv9I1wJK04X_6azYBAkczDvwVOqvpYFnHfkAhiWa_EU172OQwncOC1SnoI9dHfYt160RgVnv_D84usybx6ByxJHaL1EhekAngorXm1H/w640-h452/choisir.jpg" width="640" /></a></div><b><br /></b><p></p><p>Chosir est un problême en philosophie. La necessité de l'ordonencement est imposé par la volonté de comparer, mesurer. « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » est la célèbre inscription que Platon aurait fait graver à l’entrée de l’Académie, son école d’Athènes. Cela signifiant qu'il faut pouvoir ordonner, calculer et décider ce qui est important de ce qui l'est pas. Mais choisir est-ce décider. Si choisir est plus passionnel que décider, qui alors choisit ? est ce nous mais en dehors de notre raison mais qui est ce nous qui décide sans raison ? Le fou ? Choisir serait-il alors folie ? </p><p>Pour mesurer cette dimension irrationelle du choix, je vais proposer aux participants de choisir entre deux positions manger un shamalo tout de suite ou attendre 10 minutes pour en avoir un second. Nous parlerons ensuite de ce qu'est choisir ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QEQLSJ0zcpQ" width="460" youtube-src-id="QEQLSJ0zcpQ"></iframe></div><div style="text-align: center;"><a href="https://youtu.be/QEQLSJ0zcpQ">https://youtu.be/QEQLSJ0zcpQ</a></div><p><b>Choisir est-ce décider ?</b></p><p>"<i>Choisir, c’est écouter les arguments de sa raison et en tirer des conséquences logiques. Décider, c’est écouter le mouvement de la vie en soi et lui donner son assentiment, parfois au prix de la raison. Ainsi Kierkegaard définit-il « le saut méta-rationnel de la foi » : c’est justement parce qu’il n’y a aucune raison de croire en Dieu que je peux décider d’y croire. Comme un saut dans le vide. Comme Abraham s’apprêtant à sacrifier son fils sur ordre de Dieu – un ordre irrationnel, fou. Il y a dans toute décision quelque chose de ce saut dans le vide, quelque chose de cette folie et de cette liberté au cœur desquelles nous nous sentons exister. Bien ternes sont, par contraste, toutes nos raisons de choisir – si bonnes soient-elles…</i>" <a href="https://www.philomag.com/articles/decider-et-choisir-est-ce-la-meme-chose#:~:text=Choisir%2C%20c'est%20%C3%A9couter%20les,au%20prix%20de%20la%20raison." style="font-family: FoundersGrotesk; font-size: 13px;">Charles Pépin</a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/KAHQ3CeJWeA" width="491" youtube-src-id="KAHQ3CeJWeA"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">https://www.youtube.com/watch?v=KAHQ3CeJWeA</div><p><b>Choisir est-ce renoncer ?</b></p><p>« <i>Choisir, c'était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste, et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité </i>», écrit André Gide. Choisir, c'est nécessairement prendre un chemin à l'exclusion de tous les autres. C'est reconnaître le fait qu'on ne peut pas tout avoir.</p><p><b><a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-philo/avons-nous-toujours-le-choix-5985554">Avons-nous toujours le choix ?</a> Par Frédéric Worms.</b></p><p>" Je n"ai pas le choix ". Certes, il y a des contraintes et des nécessités, or quand nous avons le choix, nous le savons, c’est quand des arguments se battent en sens opposés, et qu'il nous faut trancher. Quoi que dise la métaphysique, n' est-ce pas la définition même de la morale et de l’éthique ?</p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-15502621237590287842023-11-30T00:05:00.000-08:002023-12-02T04:45:44.395-08:00Collège - 7 décembre 2023 - De quoi la beauté nous sauve ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDwYZX0mgvXi_GfxEpD4kCUkTU79tMfceuaSP0hTPnWqGrsXfRwZ3r5q7dBvHuzmY0Yo0mCL67Fz8yqE8Ktrrq7w2sVRiVDHui__ugqs19qKCWKDoKma3nC3NWZezOyfJXfKoV75w3VLVhLPGPG3GpJIea_YU1RKd_mFKhb5RMRsW7f8n9X0_qVdqyTVEn/s1754/Beaut%C3%A9%20sauve.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1754" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDwYZX0mgvXi_GfxEpD4kCUkTU79tMfceuaSP0hTPnWqGrsXfRwZ3r5q7dBvHuzmY0Yo0mCL67Fz8yqE8Ktrrq7w2sVRiVDHui__ugqs19qKCWKDoKma3nC3NWZezOyfJXfKoV75w3VLVhLPGPG3GpJIea_YU1RKd_mFKhb5RMRsW7f8n9X0_qVdqyTVEn/w640-h452/Beaut%C3%A9%20sauve.jpg" width="640" /></a></div><br /><div>Nous recherchons la beauté ? Mais pourquoi ? Que nous fait-elle ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="283" src="https://www.youtube.com/embed/uIYXvR5M1EY" width="484" youtube-src-id="uIYXvR5M1EY"></iframe></div><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://youtu.be/uIYXvR5M1EY" target="_blank">La beauté nous sauve ?</a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><span style="text-align: justify;"><b>« <a href="https://www.etienne-barilier.name/Conferences/2007/La_beaute_sauvera_le_monde.pdf" target="_blank"><i>La beauté sauvera le mond</i>e </a>»</b> : c’est sous la plume de
Dostoïevski, plus précisément dans son roman L’Idiot, et dans
la bouche de son personnage principal, le prince Mychkine, que
l’on trouve cette formule fameuse2. Fameuse, et surprenante. Le
moins qu’on puisse dire est qu’elle sonne comme un paradoxe,
mais aussi comme une énigme : chacun des mots dont elle est
faite, chacune des conceptions ou des convictions qu’elle sousentend demande explication. Que signifie « la beauté » ? Et que
signifie « sauver le monde » ? Et de l’un à l’autre, quel rapport
peut-il bien exister ? </span></div><div><span style="text-align: justify;"><div><br /></div><div><br /></div><div><b><span style="font-size: large;">Quand la beauté nous sauve</span></b></div><div><a class="livre_auteurs" href="https://www.babelio.com/auteur/Charles-Pepin/59753" itemprop="url" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: 0px center; background-repeat: initial; background-size: initial; box-sizing: border-box; color: #474747; display: inline !important; font-family: "Open Sans", sans-serif; font-size: 0.8rem; letter-spacing: -0.5px; line-height: 0.85rem; margin: 0px 0px 5px; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; text-rendering: auto; transition: all 0.1s ease 0s;"><span itemprop="name" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;">Charles <span style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;">Pépin</span></span></a></div></span></div><div><div class="livre_refs grey_light" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #777777; font-family: "Open Sans", sans-serif; font-size: 14.56px; line-height: 0.75rem; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;">EAN : 9782221114087<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" />234 pages<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><a class="tiny_links dark" href="https://www.babelio.com/editeur/865/Robert-Laffont" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background: 0px center; box-sizing: border-box; color: #3b3b3b; cursor: pointer; font-size: 0.55rem; font-weight: 800; letter-spacing: 0px; margin: 0px; padding: 0px; position: relative; text-decoration-line: none; text-rendering: auto; text-transform: uppercase; transition: all 0.1s ease 0s;">ROBERT LAFFONT</a> (07/02/2013)</div></div><div><span style="text-align: justify;">L’éclat d’un rayon de lumière se posant sur les flots à travers un ciel d’orage, les couleurs flamboyantes d’un tableau de Van Gogh, une mélodie de Michel Berger ou de David Bowie, les progressions vertigineuses d’une fugue de Bach, le profil d’un homme ou d’une femme, la majesté splendide d’une voûte gothique… La beauté nous frappe (souvent à l’imprévu) et nous touche d’une façon qui peut nous paraître d’autant plus inexplicable qu’elle est forte. Or, si nous reconnaissons la sensation unique que la beauté nous procure, nous ne lui attribuons généralement pas un rôle central dans notre existence. Nous aurons plutôt tendance à mettre en avant la recherche du bonheur, du plaisir, ou encore l’amour, l’amitié, l’engagement pour une cause, la réussite, le pouvoir… Comme si la beauté était un agrément superficiel, secondaire, extérieur à ce qui fait le sens de notre vie. Pourquoi alors nous attire-t-elle, nous fascine-t-elle tant ? Pourquoi avons-nous tant besoin d’elle, du plaisir particulier qu’elle nous donne ? C’est que, affirme Charles Pépin, sans que nous en ayons forcément conscience, la beauté nous fait du bien. Plus encore, elle nous aide à nous réaliser, à vivre mieux. Pour nous démontrer cette conviction, il ne s’attache pas à définir les critères du beau, ce qui fait qu’une chose nous paraît belle, mais à décrire ce que la beauté nous fait. Il cerne ainsi ce qui est en jeu dans nos émotions esthétiques les plus quotidiennes, en s’appuyant non seulement sur la pensée de grands philosophes, Kant, Hegel, Freud, ou encore Platon ou Nietzsche, mais sur son itinéraire personnel, et sur un multitude de situations concrètes, puisant ses exemples aussi bien dans les arts classiques que dans les arts populaires et dans notre relation à la nature. Ce livre est un parcours en plusieurs étapes qui éclaire la façon dont la beauté 1) nous aide à retrouver notre liberté de juger, notre capacité à nous écouter, à nous faire confiance ; 2) ouvre grand notre rapport au monde, à d’autres façons de voir, à d’autres vies possibles ; 3) nous permet de nous affranchir de ce qui nous entrave, de nous dépasser et nous élever ; 4) nous apprend à nous réjouir de ce qui est, à porter un regard ébloui sur l’existence. Ainsi, la beauté nous guérit de nos doutes, de notre individualisme, de notre enfermement, de nos contradictions, de nos peurs, de notre malaise d’être humain. Bien plus qu’un divertissement, bien plus qu’un luxe gratuit pour gens cultivés, l’émotion esthétique nous offre à tous la promesse de vivre plus intensément.</span></div><div><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/f3gTI5MC_mo" width="447" youtube-src-id="f3gTI5MC_mo"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://youtu.be/f3gTI5MC_mo">https://youtu.be/f3gTI5MC_mo</a></div><span style="text-align: justify;"><br /></span></div>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-76780369955923319722023-11-29T09:27:00.000-08:002023-11-29T09:43:02.842-08:0016 décembre 2023 - Pour tous - Mediathèque 10h30 - Penser, c'est dire non ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-XuLT6BgfjQEcGDh6RQVzQJZweWh-meC7etWCtotSzEYzsVOH5RHJIlDm_r-U0RJkoBYC0TSy9ZyEle9OKgXdugue7TM-7Qd0D5DZTSzHOX7EIRsDGqFKL7sMc0hx4db_bPLpmRyJSDp7UyHA_0goxDPI5TgJpA00rgXtoccwN_vRakXBG0ZYnzHF8293/s2480/Non.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-XuLT6BgfjQEcGDh6RQVzQJZweWh-meC7etWCtotSzEYzsVOH5RHJIlDm_r-U0RJkoBYC0TSy9ZyEle9OKgXdugue7TM-7Qd0D5DZTSzHOX7EIRsDGqFKL7sMc0hx4db_bPLpmRyJSDp7UyHA_0goxDPI5TgJpA00rgXtoccwN_vRakXBG0ZYnzHF8293/w640-h452/Non.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p></p><p class="MsoNormal"><span style="color: black; font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">A
partir du dossier de PhiloMag
: https://www.philomag.com/dossiers/penser-cest-dire-non nous nous interrogerons </span>sur
la négation déclarée comme position.<o:p></o:p></p>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="color: black; font-size: 13.5pt;">Au départ bien sûr la phrase d’Alain
</span><span style="color: #333333; font-family: "Century Gothic",sans-serif; font-size: 20.0pt;"><o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="mso-no-proof: yes;"><!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75"
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o:title="Une image contenant Visage humain, portrait, homme, habits Description générée automatiquement"/>
</v:shape><![endif]--></span><span style="color: #333333; font-family: "Century Gothic",sans-serif; font-size: 20.0pt;"><o:p></o:p></span></h1>
<h1><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QxlyCPhhyTI" width="478" youtube-src-id="QxlyCPhhyTI"></iframe></div></h1><h1><span style="color: #333333; font-family: "Calibri",sans-serif; font-size: 12.0pt; font-weight: normal; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Penser, c’est dire non. Remarquez que le
signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la
tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que
l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle
rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépare d’elle-même. Elle combat contre
elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me
trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je
consens, c’est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran
est maître de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner. Même une doctrine
vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C’est par croire que les hommes
sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit.<o:p></o:p></span></h1>
<h1><span style="color: #333333; font-family: "Calibri",sans-serif; font-size: 12.0pt; font-weight: normal; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Qui croit seulement ne sait même plus ce
qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. Je le dis aussi
bien pour les choses qui nous entourent. Qu’est-ce que je vois en ouvrant les
yeux ? Qu’est-ce que je verrais si je devais tout croire ? En vérité une sorte
de bariolage, et comme une tapisserie incompréhensible. Mais c’est en
m’interrogeant sur chaque chose que je la vois. Ce guetteur qui tient sa main
en abat-jour, c’est un homme qui dit non. Ceux qui étaient aux observatoires de
guerre pendant de longs jours ont appris à voir, toujours par dire non. Et les
astronomes ont de siècle en siècle toujours reculé de nous la lune, le soleil
et les étoiles, par dire non. Remarquez que dans la première présentation de
toute l’existence, tout était vrai ; cette présence du monde ne trompe jamais.
Le soleil ne paraît pas plus grand que la lune ; aussi ne doit-il pas paraître
autre, d’après sa distance et d’après sa grandeur. Et le soleil se lève à l’est
pour l’astronome aussi ; c’est qu’il doit paraître ainsi par le mouvement de la
terre dont nous sommes les passagers. Mais aussi c’est notre affaire de
remettre chaque chose à sa place et à sa distance. C’est donc bien à moi-même
que je dis non.<o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="color: #333333; font-family: "Calibri",sans-serif; font-size: 12.0pt; font-weight: normal; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">19 janvier 1924<o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="color: #333333; font-family: "Calibri",sans-serif; font-size: 12.0pt; font-weight: normal; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Alain<o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="color: #333333; font-family: "Century Gothic", sans-serif;"><o:p><span style="font-size: 20pt;"> </span><div class="separator" style="clear: both; font-size: 20pt; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/demu5IEqsco" width="537" youtube-src-id="demu5IEqsco"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=demu5IEqsco" target="_blank">Dire oui à la vie - Lenoir</a></span></div></o:p></span></h1>
<h1 style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.2pt;"><span style="color: black; font-size: 13.5pt;">Reprise enduite par Dérida :
</span><span style="color: #333333; font-family: "Century Gothic",sans-serif; font-size: 20.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></h1>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #333333; font-family: "Verdana",sans-serif; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><a href="https://journals.openedition.org/lectures/58449">Martin Graceffa</a>
analyse le livre éponyme de Dérida : « </span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;">La pensée ne reste elle-même qu’autant
qu’elle dit « non » à l’apparence. Elle ne dit jamais « oui » que trop tôt,
précipitant ainsi sa chute hors d’elle-même. Citant de nombreux autres passages
d’Alain, Derrida approfondit cette affirmation pourtant classique du Professeur
de philosophie, faisant de la pensée une conscience en éveil permanent. Il fait
le lien avec d’autres thèses fondamentales du philosophe, telles que l’identité
entre la conscience psychologique et la conscience morale : la pensée, comme négation
ou refus, est donc toujours aussi résistance à ce qui est en vertu de ce qui
doit être. »</span><span style="color: #333333; font-family: "Verdana",sans-serif; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></p><br /><p></p><p><b>Alors dire Oui ou dire Non ?</b></p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7903890808051991173.post-61000337369484189722023-11-28T04:20:00.000-08:002023-11-28T04:20:14.410-08:005/12/2023-Lycée Charles de Gaulle - Le chien Bleu<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjhjeYBwKMR58q8KIsYxnyX-rH_ymEYgAGDOTMr9dtipOq0VuhJiFA8rYALkW7b3rNS7PTpz6CVZxzYGPGdb2jVom7a_NQpmMFROwiiYJze02QXXzxWoWISIZc6f-oRoYedcsTf1aV46bdx_wmKBmCgpL4eTlnXPE1FZACuSzgG-7XiaZxMUGRpu9d3iF1/s2480/Chien%20Bleu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1754" data-original-width="2480" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjhjeYBwKMR58q8KIsYxnyX-rH_ymEYgAGDOTMr9dtipOq0VuhJiFA8rYALkW7b3rNS7PTpz6CVZxzYGPGdb2jVom7a_NQpmMFROwiiYJze02QXXzxWoWISIZc6f-oRoYedcsTf1aV46bdx_wmKBmCgpL4eTlnXPE1FZACuSzgG-7XiaZxMUGRpu9d3iF1/w640-h452/Chien%20Bleu.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p>La différence entre poésie, folie, religion et culture est parfois si tenue....</p><p>Ou est-elle cette différence, dans les faits, le regards des autres, l'émotion, la peur d'être triste ..... le partage, la passion ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/pvBgRr8eiT8" width="470" youtube-src-id="pvBgRr8eiT8"></iframe></div><br /><p><br /></p><p><a href="https://www.brefcinema.com/actualites/cahier-critique/chien-bleu-de-fanny-liatard-et-jeremy-trouilh">“Chien bleu” de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh</a></p><p>La terre est bleue comme une orange.</p><p>Fanny Liatard et Jérémy Trouilh écrivent et réalisent ensemble depuis 2013, proposant des courts métrages de fiction proches du documentaire, fortement influencés par une empreinte sociale rattachée à un univers urbain. En 2015, ils tournent le court métrage Gagarine, une histoire inspirée par la démolition d’une cité et de l’impact sur ses habitants ; en 2016, leur fiction La République des enchanteurs obtient le Prix Canal+ au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.</p><p>Direction Aubervilliers. Le duo s’accorde à filmer ce quartier populaire de la banlieue parisienne et ses habitants avec une affection profonde, saisi par une volonté d’entourer ces bâtiments avec bienveillance et non de les rejeter comme souvent. Ici, le mur, c’est la proximité avec l’autre, l’occasion de s’échapper à travers les échos des regards et des échanges. Pour refléter la beauté singulière de ce lieu, les réalisateurs ont principalement choisi ses véritables résidents. Ainsi, le pari est plus grand, plus stimulant aussi et plus juste encore.</p><p>C’est la couleur bleue, douce et captivante qui s’infiltre dans la cité pour unir tous les personnages. Pour Émile, elle protège des malheurs de dehors. Il faut garder la couleur pour soi afin de ne pas être contaminé par le monochrome du béton. Quand “Les mots bleus” de Christophe résonne dans son appartement, chaque habitant recueille en lui le rêve de ces paroles mélancoliques, de cette couleur attirante. Yoann, le fils d’Émile, refuse cet enfermement même s’il essaie de comprendre et d’accompagner la douleur de son père. Sa rencontre avec Soraya, qui porte une éclatante parure bleu vif, questionne la vision du monde qu’il avait jusqu’ici. À l’extérieur, d’autres couleurs existent elles aussi et savent se mélanger entre elles. Fanny Liatard et Jérémy Trouilh choisissent les animaux comme médium afin de porter cette idée. Progressivement, le plumage des perruches dépose ses couleurs dans les balcons du quartier. Mais c’est quand le chien d’Émile, teint en bleu, se promène que tout évolue. Il attise la curiosité, l’admiration et facilite le contact entre Yoann et Soraya, après une première rencontre manquée.</p><p>Soraya est un personnage arc-en-ciel, qui se démarque par son insouciance. La jeune femme, elle, n’est pas limitée à une seule couleur comme en témoigne ses diverses parures. Elle célèbre l’histoire et l’interprétation de tous les tons. En pliant ses affaires avec Yoann, Soraya lui offre la possibilité de s’ouvrir aux autres teintes et ne pas reproduire le schéma de son père. En mélangeant les couleurs, ils fusionnent leur vision, leur vie et leurs espoirs. </p><p>Inspiré par cette rencontre lumineuse, Yoann recouvre Émile de sa couleur fétiche pour lui donner le courage de sortir. Avec tendresse, une danse des corps et des nuances gravite autour de lui. La couleur bleue n’est plus seule et n’a plus besoin de l’être, désormais elle fait partie d’un tout. </p><p>Aliénor Lecomte</p><p>Réalisation et scénario : Fanny Liatard et Jérémy Trouilh. Image : Victor Seguin. Montage : Daniel Darmon. Son : Yohann Henry, Agathe Poche et Maxime Roy. Interprétation : Michel Pichon, Rod Paradot, Mariam Makalou, Ferrodja Rahmouni et Jean-Richard Joseph. Production : Frenzy Studios.</p>Christian Belbezehttp://www.blogger.com/profile/05639882745795109540noreply@blogger.com0