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jeudi 13 juin 2024

Casting - Lily

 


Le club supporte comme toujours le cinéma, la culture et les artistes ...

Pour tous, Médiathèque 22/06/2024 - Le wokisme

  


Le « wokisme » est le nom donné au mouvement « woke » qui signifie « éveillé » en français. Le principe est de « rester éveillé ». Autrement dit, il faut avoir conscience des inégalités sociales et de racisme.

Les jeunes de cette classe se sentent parfois censuré par une pensée que l'on pourrait sans doute appellé wokiste. Alors peut-on tout dire sans être mis au pilori ? Au contraire le wokisme est-il une bonne chose ? 


Une pensée protectrice pour des minoritées et des individus ayant droit à notre respect ?  





La question woke La question woke 

Philo Mag 

Peut-on encore parler de racisme, de sexisme et d’identités de genre sans se fâcher ?
Pour certains, le wokisme est une nouvelle police de la pensée, une idéologie semblable au maoïsme d’antan, qui renvoie tous les interlocuteurs à leur couleur de peau ou à leur sexe... D’autres expliquent que les wokes n’existent pas, sinon dans le fantasme d’une bourgeoisie conservatrice qui craint pour ses privilèges. Et si l’on avait tort de camper sur des positions aussi caricaturales ?

Édito- Alexandre Lacroix  Édito-Un genre de trouble-Alexandre Lacroix publié le 30 novembre 2022 3 min

Ils sont dans une cafétéria, non loin de la fac.

Elle a pris un demi pression et lui un jus d’abricot. C’est la première fois qu’ils partagent un peu d’intimité. Ils sont de la même promo mais n’ont échangé que des regards de loin durant les cours communs. Ils ont dans les vingt ans. Elle resserre les mains sur sa chope pleine, comme pour rafraîchir ses paumes, ou encore comme si elle tenait un calice sacré.

« Il faut que je te dise quelque chose d’important », attaque-t-elle. Il tend son attention vers elle autant qu’il peut. « Voilà, c’est au niveau des pronoms. Je ne veux pas que tu utilises le pronom “elle” en parlant de moi, je ne veux pas que tu accordes les adjectifs au féminin en ce qui me concerne.

— Tu veux que je t’appelle comment ?

— Toujours ‘‘il’’. ‘‘Il’’, et rien d’autre. »

Il la regarde, un peu interdit parce qu’elle présente par ailleurs pas mal de signes extérieurs de la féminité la plus normée. Elle porte les cheveux longs, le genre de cheveux lisses impeccablement démêlés qui demandent des soins constants. Elle est plutôt en chair et n’essaie pas de camoufler sa poitrine généreuse dans un sweat large ; non, elle a un pull avec un col en V à même la peau. Elle porte une jupe et, ne seraient les Doc Martens, n’arbore pas du tout un style garçonne, ni unisexe – elle ne fait pas partie de ces personnes sur lesquelles on a comme un doute – est-ce un garçon ou une fille ?

Il se demande comment réagir. Plus précisément, il s’interroge sur ses intentions : est-elle en train d’abolir une distance entre eux, de lui entrouvrir la porte de sa vie intérieure ? Est-ce une invitation à entrer dans son monde sentimental à elle (pour le moment, le « lui » ne lui vient pas encore) ? Ou, au contraire, est-ce une manière de lui annoncer qu’ils ne seront rien de plus que des copains, tous les deux ? Il est à peu près certain de l’avoir vue, au début de l’année, à une fête avec un mec, et ils s’embrassaient, se pelotaient un peu – mais bien sûr, cela ne prouve rien. Circonspect, il décide que le mieux est de poser quelques questions :

« Pourquoi tu veux qu’on dise “il” à propos de toi ?

— Parce que je ne suis pas une femme.

Il est de plus en plus intrigué :

— Pour toi, c’est quoi, une femme ? »

Elle fronce les sourcils. Elle flaire le piège dans la question. Il est très poli, respectueux, et, en même temps, s’il voulait ironiser, il ne formulerait pas une autre demande. Elle réprime un accès d’humeur :

« Je ne sais pas ce que c’est qu’une femme ! Mais une chose est sûre. Je n’en suis pas une. »

Il rattrape au bord de ses lèvres la réponse à ne surtout pas faire, celle qui lui vient en premier mais qui aurait un effet catastrophique : « Tiens, c’est drôle, c’est pareil pour moi ! » Maintenant, il a une nouvelle hésitation : derrière l’attitude de cette étudiante (décidément, le mot « étudiant » ne lui vient pas à l’esprit, il va falloir qu’il surveille son langage, qu’il filtre), y a-t-il surtout de l’idéologie, une position de combat politique, ou bien s’agit-il d’autre chose, qui serait de l’ordre de la blessure ? Les deux ne sont pas incompatibles…

Il bat en retraite : « Pour chacun de nous, c’est un peu difficile de savoir qui l’on est, non ? »

Elle lui sourit avec un léger dédain.

Il ne s’est rien passé, mais ils savent l’un comme l’autre qu’ils n’iront pas plus loin, que ce verre est le dernier qu’ils prennent ensemble. Soit il ne la comprend pas, soit il ne la prend pas assez au sérieux. Pour sa part, il se sent maintenant très seul.




Collège - 18-06-2024 - L'abécédaire

 Construison ensemble notre abécédaire, ou démarrons le ?

En suivant l'exemple de Deleuze nous allons tenter de créer notre propre abcédaire philo.

Même pas peur !!!!


La suite :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLiR8NqajHNPbaX2rBoA2z6IPGpU0IPlS2



Collège 13/06/24 - Sommes nous dans une simulation ?


 Sommes nous dans une simulation? Sommes nous un Sims, un personnage de jeux vidéo qui fait ca que l'on lui dit ? 

Admettons, alors cela change quoi ? 

 D’un point de vue scientifique, si nous sommes incapables de faire la différence entre un univers réel et un univers simulé, comment savoir si nous vivons dans une simulation ? Cette réalité est la nôtre, et c’est la seule que nous ayons.

Mais si nous ne sommes que des bouts de code, alors comment devons nous traiter nos machines et autres robots qui seraient nos frêres électroniques, les doits de l'homme devenant les doits des entités codées!



vendredi 7 juin 2024

Collège - 11 juin 2024 -Qu'est ce qui nous aide et emêche de penser ?

 


L’indicateur de la manifestation d’une compétence est souvent lié à la capacité d’une personne à agir avec réflexivité lors de la réalisation de tâches dans un contexte particulier. La pensée est au cœur de la réflexion et,  selon certains auteurs, est la conséquence, entre autres,  de deux éléments qui favorisent la réflexivité, la conscience et les représentations. 

La pensée est-elle plus riche quand elle vient en marchant ?

Christophe Lamoure déclare  'En tout cas, elle est plus conforme à la réalité. Nous sommes à la fois corps et esprit, et la marche nous oblige à considérer cette réalité mêlée. Elle est l’occasion de donner à la pensée une assise concrète, que nous sommes tentés de laisser de côté quand nous nous lançons dans des réflexions abstraites. D’ailleurs, quand on marche en montagne, il y a une dialectique entre notre ascension générale et l’inclination de notre regard, de notre tête. C’est comme si nous visions des hauteurs, tout en regardant régulièrement nos pieds, donc la terre qui nous rappelle d’où l’on vient et où l’on va : « Tu es poussière et tu redeviendras poussière. »'

Faut-il mourir à  soi ? 

Alain Vinson déclareAlain Vinson déclare : " Bien penser, c’est-à-dire identifier sa pensée non pas à ce que l’on est (ou à ce que l’on souhaite ou à ce que l’on craint), mais à une puissance immuable et impersonnelle, est finalement assez satisfaisant : c’est savoir qu’il n’y a pas de différence de nature, quand nous pensons, quand nous nous saisissons comme hors de nous par la pensée, entre nous et n’importe quel autre homme (eût-il vécu des siècles avant nous ou vivra-t-il des siècles après nous). Penser, ce n’est pas apprendre à mourir, c’est mourir à soi, c’est, pour un moment (le moment nécessairement éphémère propre à la réflexion pure, à la pensée pensante, à la pensée qui se prend elle-même pour objet), se rendre immortel en cessant d’être ce que nous sommes.

Alors être libre dans un corps vivant et en action ou ne plus être soi ? Qu'elle est la meilleure situation pour penser ?

Le corps nous aide-il ou nous gêne-t-il pour penser ?


samedi 1 juin 2024

Collège - 04/06/2024 - Peut-on cultiver la joie ?

 



La joie nous concerne tous et à tous les âges, j'ai donc décidé de rependre avec les collégiens dans le cadre des "ateliers moulins" le thême de la joie.

Je ne recopie pas l'article précédent il est disponible ici ici