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mercredi 13 mars 2024

College 21-03--2024 - Pourquoi rêvons nous ?

 


Depuis plus d'un siècle, psychologues et neuroscientifiques cherchent à percer le sens de cette « pensée propre au sommeil ». Les difficultés sont de taille. Outre qu'ils défient souvent toute logique, les rêves semblent enfermés dans le cerveau du dormeur, incapable de communiquer pendant leur déroulement – sauf si c'est un « rêveur lucide », comme nous le verrons plus loin.

Ainsi pour Freud, les rêves pourraient fonctionner comme une réalité virtuelle, permettant de simuler les menaces potentielles en toute sécurité et ainsi être mieux préparés à les éviter/affronter si elles se manifestaient dans la « vraie vie ».Freud estime que toutes ces représentations d’un au-delà que l’activité onirique permettrait d’explorer, ne sont que des interprétations imaginaires d’une activité psychique bien réelle mais mal comprise. Là où la vision mythologique voit dans le rêve le lieu d’une rencontre avec des réalités extérieures et surnaturelles, Freud, en scientifique qu’il est, perçoit la présence d’un pouvoir tout à fait naturel et intérieur à notre psychisme qu’il nomme la « dramatisation »[ii]. De quoi s’agit-il ? La dramatisation est la capacité que nous avons de mettre en scène à l’aide d’une production imaginaire la réalisation un désir qui nous tient à cœur. Cette fonction psychique générale permet de comprendre bien des œuvres d’imagination mais aussi et surtout le jaillissement en nous des rêves. Si nous rêvons la nuit, c’est parce que nous mettons en scène la satisfaction d’aspirations profondes que dans la journée, nous ne pouvons pas combler. Le rêve est ainsi une sorte de soupape de sécurité qui permet à la pression de nombreux désirs non assouvis dans le quotidien de baisser et de devenir supportable. Une personne qui perdrait la possibilité de rêver deviendrait folle. Loin de nous introduire dans une extension mystérieuse du réel, le rêve permet de nous consoler grâce à l’imaginaire de toutes les privations que le réel nous impose.  il dira même ; « le rêve est la réalisation d’un désir ».  Consoler ? Hummm mes cauchemards ne me sonsolent de rien et m'angoissent au contraire ?

Platon dans la république va dans le même sens : « Ce que nous voulons savoir, c’est qu’il y a en chacun de nous une espèce de désirs terribles, sauvages, sans frein, qu’on trouve même dans le petit nombre de gens qui paraissent tout à fait réglés, et c’est ce que les songes mettent en évidence » .

Essayons de nous raconter nos rêves, nos cauchemards etvoyons si nous pouvons y trouver un sens?
Nous nous poserons aussi la question du lien entre le rêve éveillé et celui qui vient durant le someil.




Lycée - 19-03-2024 - Parler est-ce agir ?


A écouter :

« parler »
Synonymes : s’exprimer, discourir, communiquer (ce qui implique la présence d’autrui : un auditeur)…

« est-ce » 
Entraîne la recherche d’une essence ou d’une équivalence.

« agir »
Opération propre à un être animé (agir suppose un agent) qui modifie le réel (sans quoi l’action se confond avec la simple intention).

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La parole performative ou agissante 
Un énoncé performatif est ainsi un énoncé qui réussit à accomplir quelque chose du fait même qu'il est énoncé. On dit qu'il accomplit un acte, d'où la qualification ultérieure de ces énoncés en termes d'« actes de parole ».
Le discours performatif est notamment utilisé par les institutions pour produire du droit, si bien qu’un acte de langage peut équivaloir à un acte juridique. Lorsque, par exemple, le maire scelle le mariage en prononçant la phrase « Je vous déclare mari et femme », il constitue les fiancés comme mari et femme, les faisant ainsi passer de l’état de fiancés à celui de mariés – c’est-à-dire que la réalité a été modifiée par la parole. 
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Les injures et menaces

Le discours qui blessent et rends la situation intenable donc instable.
 
ROBERT REDEKER, qui enseignait la philosophie dans un lycée de la banlieue de Toulouse, vit aujourd'hui comme un reclus. Auteur d'une tribune dans « le Figaro » en septembre 2006, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », il fait depuis l'objet de menaces de mort, lancées par des islamistes radicaux dans une fatwa qui circule toujours sur Internet. Ces menaces sont prises très au sérieux par les services de police, à tel point que Robert Redeker a été contraint de changer d'existence. Depuis un an, il vit caché.

La parole appaisante 
Comme la menace, l'injure la parole appaisante peut aussi modifier sufisament les "humeurs" ou ce que l'on peut nommer l'état des relations de façon à ce que ce changement puisse engendrer une modification du réel.  

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Parler modifie mon image qui elle est bien réelle. Je dis des choses importantes, mon image est bonne. Je parle pour ne rien dire, mon image est dégradée.

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Parler est aussi un moyen de dire la vérité et donc de forcer les gens à bouger : Les habits neufs de l'empereur.

Ou mentir et manipuler le réel.



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Platon, Gorgias. Il y dénonce l’usage que les sophistes font de la parole : ils ne l’utilisent pas pour chercher la vérité mais pour servir leur propre gloire en manipulant les foules.

Karl Marx, L’Idéologie allemande. « Les hommes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il faut maintenant le transformer. » Marx ne se contente pas de dénoncer l’idéologie bourgeoise et d’aider le prolétariat à prendre conscience de lui-même : il appelle à la révolution active.

Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. L’action, distinguée du travail et de l’œuvre, est pour elle indissociable de la parole. Agir suppose qu’on justifie ses actes dans un débat démocratique où chacun peut s’exprimer librement.

John L. Austin : Quand dire, c’est faire. Ce linguiste anglais démontre que certaines de nos paroles (comme promettre, parier, pardonner…) sont équivalentes à des actes.

lundi 11 mars 2024

Collège14/03/2024 - Pourquoi la rumeur ?

 «On a quand même des fadas.» C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a pour la première fois évoqué et dénoncé la rumeur selon laquelle son épouse serait un homme qui s’appellerait «Jean-Michel Trogneux»

Le mot rumeur vient du latin "rumor" qui signifie "bruit vague, bruit qui court, nouvelle sans certitude garantie".

La rumeur est une chose étrange. Au delà du fait que l'on s'interroge sur sa naissance, elle est d'autant plus forte qu'elle est est incroyable. 

      La rumeur ? 


Mais qu’est-ce qu’une rumeur ? Comment opère-t-elle et pourquoi est-il parfois si difficile de s’en prémunir ? 

C'est facile !!!!!!!

Si la rumeur plaît, c’est d’abord parce qu’elle est une parole facile à comprendre et à relayer. Sa caractéristique première, c’est qu’elle suscite notre curiosité mais pas notre sens critique, de sorte qu’avant même de vérifier si elle est fondée ou pas, nous nous en faisons l’écho sans trop nous demander ce qu’en feront les autres. Naturelle à l’homme parce qu’il est à la fois un être sociable et un être de langage, ainsi, la rumeur à laquelle on prête foi et qu’on propage relève d’abord d’un comportement infantile. Vraie pas vraie, aucune importante , on se marre facilement !



C'est dingue !!!!!

Plus la rumeur est dingue, plus elle difficile à croire et plus ellle est facile à retenir. Il arrive même un moment ou si elle devient vraiment "par nature" incroyable, la propager est en fait une bonne blague, que l'on dfait aux autres et à soi même. "Tu m'as cru Lustucru ?". Avec des détails bien croustillant : Brigitte Macron serait "Jean-Michel Trogneux" . Vous pensez que ce nom de Trogneux est là par hasard ? Allons .... Plus elle est incroyable et plus on a envie d'y croire!

On se venge des puissant !!!!

« à mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde » (Toqueville De la démocratie en Amérique II, 1, 2, 1840). La rumeur a trouvé dans internet et les réseau sociaux le media de rêve. Tous parle et peuvet dire leur fantasme tout haut. Il suffit que l'un écoute et répette .... 

Et pourtant !!!

Certaines rumeurs se révèlent fausses, tandis que d’autres s’avèrent justes. 


La rumeur : Il est aussi difficile d'endiguer une rumeur que de blesser un banc de poisson

vendredi 8 mars 2024

Lycée Charles de Gaulles - 12/03/2024 - Fierté ou consigne

 A vaincre sans péril ? peut-on trionpher ?  

Le valeureux jeune adolescent doit tuer un lion pour devenir un véritable guerrier de sa tribu. 



Il est pêt au combat. Mais voila que le lion qui est sur sa route est déjà gravement blessé par un autre combat, sans doute avec un annimal. Doit-il le tuer ou pas ? 


Maternelle Noé - Trimestre 3\2024 - C'est bien d'être un enfant ?

 


La question du troisième trimestre de l'école maternelle est la suivante Est-ce que c'est bien d'être un enfant et pourquoi ?

 Le dispositif est le suivant :  

Après la présentation de la peluche Socrate nous rappelons ce qu'est la philosophie : Se poser des questions sur les grandes questions de la vie : l'amour, l'amitié", le bonheur, la tristesse, la vie, la mort, le travail, la famille ....

Je pose alors une première question : Est-ce que vous êtes tous des enfants ?

Puis j'averti que je vais poser une question, mais qu'il ne faut pas répondre et qu'il faut chercher dans sa tête sans rien dire.

Je pose alors une deuxième question : Est-ce que c’est bien d’être un enfant ?

Pendant que les enfants réfléchissent je pars faire une « promenade » dans la salle de classe et je vais même jusqu’à quitter la salle. En marchant je ramène les enfants sur la question du pourquoi ; « Pourquoi c’est bien d’être un enfant ? et Pourquoi c’est pas bien ? » , «  On réfléchit dans sa tête, on ne parle pas ».

Au bout de 2 à 3 minutes je reviens devant eux et je montre la première affiche, celle avec les enfants et leur demande qui veut parler ?
Nous commençons alors la discussion. Puis au bout d’environs 15 à 20 minutes quand chaque enfant qui le souhaite à pu s’exprimer

Je réexplique que de la même manière je vais poser une question mais qu’il faudra réfléchir sans parler pendant ma nouvelle « promenade ».

la deuxième affiche : Les animaux inspirant

J’affiche la seconde affiche celle avec les animaux et Je pose une troisième question : Si vous étiez un animal, vous seriez lequel et pourquoi celui-là ?

Les enfants sont invités à s’exprimer sur ce choix et à donner leur raison durant une vingtaine de minutes.

LA troisième affiche : les adultes modèles


Je recommence le cycle de réflexion avec une troisième affiche montrant des adultes. En leur posant la troisième question qui consiste à choisir un visage de l’adulte qu’il voudrait être plus tard et de la même manière à en justifier la raison.

Cela dure environ 15 minutes.

Pour conclure, je demande si un enfant s’il veut bien raconter ce que l’on a fait, je les remercie et nous applaudit.

 

 

mercredi 6 mars 2024

30 mars 2024 - Mediathèque Noé - Jusqu'où a-t-on le droit de nous servir d'autrui ?

 




Nos relations sont très souvent réductibles à une mise au service de l'autre. Que ce soit par la séduction, l'argent ou encore la manipulation ou la force, nous nous asservissons les uns les autres. MAis qui est autrui ?



La question contient bien un présupposé qui est que nous n’allons bien devoir nous servir d’autrui. Notre première servante est bien sûr notre mère qui nous porte puis le plus souvent nous nourrit.  Peut on reprocher cet état de fait au nourrisson. Il y là nécessité.

  • A quel moment allons-nous nous servir d’autrui de manière exagérée ?  Et pourquoi ?
  • Si je demande un service ne suis pas déjà dans l’asservissement de l’autre ?
  • Est-ce moi qui m’affaiblit en perdant des compétences d’usage ?
  • Dois-je considérer que l’IA est autrui ou Autrui est-il dans mon regard ou dans celui d’autrui ?
  • Si je ne peux pas faire (par manque de compétences, de forces ou de courage) cela me donne t il le droit de demander à autrui ?
  • L’argent m’autorise-t-il à tout demander ?
  • Peut-on avoir une relation à autrui sans se servir de l’autre ou être au service de l’autre ?

Le philosophe Eugen Fink disait ainsi : "La puissance correspond au plus profond à la disposition à tuer. Parce que tout homme existe dans l’ouverture pour la mort, la plus extrême violence peut lui être infligée en le plaçant devant l’alternative mort ou soumission, en lui laissant le choix d’être plutôt mort qu’esclave, ou plutôt esclave que mort"

La servitude volontaire

jeudi 22 février 2024

Lycée débat contradictoire - Doit on légliser le Canabis à des fins récréatives ? 5-mars-2024

 


La question de la légalisation du Cannabis est un marronnier. Ce sujet est un sujet philosophiquement pertinent. Nous nous proposons donc de créer un débat contradictoire au sein de la classe.  

Deux dossiers sont distribués un avec de arguments Pour lé dépénalisation et l’autre contre.  Après une période de préparation, les élèves doivent ensuite débattre groupe contre groupe.  

Quelques arguments pour la légalisation

- La dépénalisation voire la légalisation est en marche 

Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Tchéquie, Croatie, Slovénie, Estonie et Irlande, ont dépénalisé l’usage récréatif de cannabis tandis que Malte et le Luxembourg l'ont récemment légalisé. Aux États-Unis, le Colorado et l'État de Washington ont légalisé le cannabis dès novembre 2012. Bien que 22 autres États fédérés ont depuis lors franchi le pas de la légalisation, le cannabis reste interdit au niveau fédéral. 

- La pénalisation ne fonctionne pas   

Après plusieurs décennies de « guerre à la drogue » menée par les gouvernements américains successifs et leurs alliés occidentaux, force est de constater que cette stratégie destinée à éradiquer l’usage de produits stupéfiants a échoué. Ainsi, entre le début de la War on drugs lancée par Richard Nixon en 1971 et la fin de l’administration Reagan en 1989, qui a porté cette « guerre à la drogue » à son paroxysme, les importations de produits stupéfiants aux États-Unis ont été multipliées par trois. 

Nous sommes en France, après l’Islande, les plus gros consommateurs de cannabis en Europe [1], plus de 50% des français de 17 ans l’ont essayé au moins une fois au cours de leur vie. La France est pourtant un des pays ayant la législation la plus répressive concernant ces produits. Force est de constater que cette répression ne s’est à ce jour pas révélée efficace, étant donné l’augmentation constante du nombre de consommateurs. 

- Fumer du cannabis est déjà dans les meurs 

En France, le cannabis reste de loin la drogue illicite la plus consommée. Son trafic génère à lui seul un chiffre d'affaires annuel de 1,2 milliard d’euros selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives3. Ce même organisme estime que cinq millions de Français en consomment au moins une fois dans l'année, 900 000 d’entre eux en faisant même un usage quotidien.

Selon une étude récente de l’OFDT (observatoire français des drogues et des toxicomanies), près de 17 millions de français ont déjà fumé du cannabis au cours de leurs vie. Il semble contre-intuitif de travailler dans le domaine des addictions et de se prononcer pour la légalisation du cannabis. Pourtant des voix de médecins addictologues, spécialistes de la question, se font de plus en plus entendre dans ce sens.

Plus de 50% des français de 17 ans ont déjà consommé du cannabis au moins une fois. 

Une consultation citoyenne lancée en janvier vient de révéler que plus de 80% des Français sont favorables à la légalisation du cannabis récréatif. Sur 250 000 personnes interrogées, seulement 0,8% sont pour le maintien du cadre légal en vigueur.

- Des produits de plus en plus dangereux

Un des principaux arguments en faveur de la légalisation réside dans la composition même des produits en circulation.

Les cannabidoïdes sont les substances se fixant sur les récepteurs cannabidoïdes de notre organisme. Le premier découvert (en 1964), et le plus connu, est le THC (Δ9-tétrahydrocannabinol). Le second est le CBD (cannabidiol).

Depuis plusieurs années, la concentration de THC constatée dans les résines de cannabis explose, au détriment du CBD. La raison en est simple : le THC a une affinité très forte pour les récepteurs cannabinoïdes, et est donc très addictogène.

Le problème majeur est le suivant : le THC est une substance puissamment psychoactive, et ses effets sont normalement contre-balancés par le CBD. Lorsque le THC est présent à un taux beaucoup plus élevé que le CBD, il y a un risque majeur de virage psychotique.

Dans les pays où le cannabis thérapeutique existe, le rapport entre THC et CBD est de 1/1. Si la légalisation du cannabis et la mise à disposition de cannabis thérapeutique ont entraîné mécaniquement une légère augmentation du nombre de consommateurs, le nombre de complications psychiatriques liés à la consommation a au contraire diminué dans le même temps.

La légalisation permettrait ainsi de pouvoir contrôler la qualité des produits mis en vente, et d’éviter au moins partiellement de nombreuses complications liées à un produit de mauvaise qualité. (Bouffées délirantes aiguës, entrée dans la schizophrénie, etc.)

- Des recettes non négligeables pour l’état ?

Un argument phare de la légalisation du cannabis est la question économique : une légalisation contrôlée par les pouvoirs publics pourrait à l’instar du tabac apporter des recettes fiscales pharaoniques, (jusqu’à 1,7 milliards d’euros en fonction des scénarios envisagés selon certains économistes) [4], et permettre notamment de financer le développement d’une véritable politique de prévention efficace, en plus d’assécher le marché noir et de priver le crime organisé de sa plus grande source de revenu.

- Aller vers d’autres drogues ….

La théorie du basculement vers d’autres drogues, longtemps défendue par les anti-légalisation, est aujourd’hui largement contestée. Cette théorie estimait que la consommation de cannabis pourrait être une porte d’entrée vers d’autres drogues plus dangereuses, comme la cocaïne ou l’héroïne. Or, dans les faits, c’est plutôt le contact avec les dealeurs qui pousserait à expérimenter de telles substances. La légalisation réduirait donc, là encore, ce risque.

Quelques arguments contre la légalisation

- Les effets délétères du cannabis sur la santé sont avérés, et plus risqués chez les jeunes qui sont aussi les premiers consommateurs.

D’abord, ses effets psychoactifs sont certains : les plus fréquents étant une altération de la mémoire, des troubles relationnels, voire des troubles mentaux dans des cas plus rares et chez des personnes prédisposées. Par ailleurs, si « aucun décès n’a été rapporté après usage de cannabis », comme le rappelle Drogue info service (la substance ne provoque pas d’overdose), le danger existe bien au volant. Une étude sur la mortalité routière et les stupéfiants estimait que, pour 6 000 accidents mortels par an, 230 seraient imputables au cannabis.

- Faire de l’état un Dealer

Comment demander le respect des institutions à des citoyen dont l’état est un dealer qui assomme ces citoyens ? Les sociétés peuvent s’écrouler sous la drogue, le rôle de l’état est de protéger la société. Par exemple 

- Les riches peuvent se soigner pas les pauvres

En cas de problème psychologiques ou physiologiques et en cas de besoin d’aide important, les moyens possibles ne sont pas les mêmes. De plus les riches peuvent payer les amendes et pas les pauvres.

- Donner le droit de se droguer, c’est donner le droit de ne pas voir la réalité 

Participer à placer la population dans un état de conscience modifiée c’est en fait placer la population dans un état de dépendance pour avoir sa dose mais aussi dans un état de faiblesse physique et intellectuelle. Un individu dans un état de conscience modifié étant par définition moins crédible, moins capable d’échanger et possiblement en état de faiblesse devant le réel. 

- Fumer du cannabis est déjà dans les meurs, c’est bien le problème … 

Si se droguer est bien rentré dans les meurs, il faut en mesurer les raisons sociétales et culturelle pour pouvoir les résoudre. Si se droguer devient la norme nous ne pouvons pas alors lutter contre l’idée de se droguer.

La drogue a aussi un coup sociétal énorme, les consommateurs de cannabis sont moins présents, moins actifs et moins concernés par leur vie. Ils peuvent devenir des personnes à charge ou au moins ne pas devenir ce qu’ils auraient pu devenir professionnellement par de mauvaises performances scolaires.

 

Légalisation, dépénalisation - ou pénalisation ?

On en parle : le cannabis

Légalisation ?

Drogues et cerveau