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mercredi 15 mars 2023

[Collège du l'herm ] Je pense donc je suis; mais je est qui ? quoi ? Quelle est cette « conscience » qui parle ?

 Décalage à la date du 30 Mars en raison du blocuse sur le collège le 23


En philosophie il existe 3 consciences  la Conscience de soi, Conscience du monde extérieur. et la Conscience morale.

Avant de s'intéresser aux deux autres, parlons de celle de soi. 

La conscience de soi est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.




Mais qui est ce ce "Je" qui parle. Sommes nous notre conscience ou autre chose ?

Pour le déterminer nous jouerons au jeu ans le "je" et essayerons de voir ce qui nous manque. De quoi ou de qui  ce "je" est-il l'expression. le jeu sans le "je" consiste à répondre au question d'un autre joueur sans dire "je", un espèce de ni oui ni non qui serait un ni je ni je.


Définition de la conscience de soi




Et si l'on en parle avec ChatGPT ?
Christian Belbeze

CD : ChatGPT penses tu ?

En tant qu'IA, je n'ai pas de pensées ou de conscience propre. Je suis programmé pour répondre à des requêtes en utilisant des algorithmes et des modèles de traitement du langage naturel. Mon fonctionnement est basé sur des règles logiques et des calculs statistiques plutôt que sur des sentiments ou des expériences personnelles.

Christian Belbeze
CD : Mais la logique est un moyen plus sur de penser que les sentiments, j'aurais donc dire que tu penses

En tant qu'IA, je suis capable d'exécuter des algorithmes et des modèles qui me permettent de résoudre des problèmes et de prendre des décisions basées sur des données et des règles logiques. Cependant, cela ne constitue pas une forme de pensée consciente ou subjective comme celle que les humains expérimentent. Bien que je sois capable de fournir des réponses et des informations utiles, je n'ai pas de conscience, de volonté ou d'expériences subjectives, ce qui est une caractéristique essentielle de la pensée humaine.

Christian Belbeze
CD :la pensé subjective n'est pas une pensée mais une opinion. Si l'on exclut la pensé subjective et les sentiments peux tu penser ?
!
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Christian Belbeze

mercredi 8 mars 2023

[Collège du lherm ] La peur ?

 


Spinoza définit la crainte (metus) comme « une tristesse inconstante née de l’idée d’une chose future ou passée de l’issue de laquelle nous doutons en quelque mesure ». Il caractérise la peur (timor) comme « un désir d’éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre ». La peur est donc une spécification tout à fait particulière de la crainte, qui est elle-même foncièrement liée à l’espoir.


Quelques livres sur le site de livresenparoles 

vendredi 3 mars 2023

Médiathèque Noé -25 mars 2023 - Pourquoi regardons-nous le sport ?

  Séance Hybride pour se connecter en Vidéo allez sur le site https://meet.jit.si/ et taper le mot clé CludDiscussion dans l'espace de saisie puis cliquer sur le bouton Démarrer la conférence.






Pourquoi regarde-t-on les autres faire du sport ?

Est-ce seulement par désœuvrement que nous éprouvons de la fascination à voir autrui transpirer ?  


Jean-Marie Brohm, philosophe, a consacré de nombreux livres sur la « tyrannie sportive », comme matrice religieuse et immorale de la société de compétition. Je m'entretiens avec lui à l'occasion de la parution de ses deux derniers ouvrages (juillet 2021).

Le football une peste émotionnelle - JEAN-MARIE BROHM


Par distraction / Juvénal (55-v. 128)

Le sport, meilleur instrument pour s’assurer la conservation du pouvoir ? C’est la conclusion du poète romain Juvénal. Dans ses Satires, il se montre exaspéré par un peuple romain qui « jadis commandait aux rois » mais qui est « esclave maintenant de plaisirs corrupteurs ». L’organisation de jeux sportifs est ainsi décrite comme la formule magique pour éviter toute agitation populaire. « Que leur faut-il ? Du pain et des gladiateurs. » Juvénal nous met en garde : assister à des rencontres sportives, c’est passer moins de temps à réfléchir sur sa condition sociale, ainsi que sur les moyens de maintenir sa souveraineté. Comme quoi, ce n’est pas d’hier que le sport est un enjeu politique.

 

Par intérêt personnel / La Rochefoucauld (1613-1680)

Si le résultat d’une rencontre sportive nous tient autant à cœur, c’est parce que cela touche notre amour-propre. Dans ses Maximes, François de La Rochefoucauld énonce que toute action est avant tout motivée par nos intérêts personnels : « L’intérêt parle toutes sortes de langues, et joue toutes sortes de personnages, même celui du désintéressé. » Lorsque l’équipe que nous soutenons gagne, nous le ressentons comme une réussite personnelle : nos convictions sont confirmées, notre amour-propre renforcé. Si celui-ci « est le plus grand de tous les flatteurs », nourrissez-le en prenant parti pour la formation occupant la tête du classement !

 

Par nature / Bergson (1859-1941)

A priori, vous n’avez jamais vu d’animal faire du sport de son plein gré. Henri Bergson confirme que « la faculté que possède l’animal de contracter des habitudes motrices est limitée ». Celui-ci n’apprend que les gestes nécessaires à sa survie là où nous avons « le pouvoir d’apprendre un nombre indéfini de sports ». La pratique sportive crée des mouvements codifiés qui n’ont, à première vue, pas de but particulier. Regarder les autres faire du sport, c’est ainsi contempler notre « puissance de libération [...] vis-à-vis de l’automatisme corporel ». Détournant la formule d’Aristote, pour qui l’humain est « un animal politique », Bergson, lui, en fait un « animal sportif ».

 

Par goût du contrôle / Astor (1973-)

Notre fascination pour les événements sportifs s’explique par l’incertitude de leur dénouement. Selon Dorian Astor, nous sommes en perpétuelle recherche de certitude : il s’agit d’une « dynamique du vivant ». Cette « réponse à l’incertitude fondamentale de toute existence » peut parfois prendre des « proportions monstrueuses, en angoisse, en panique, en démence ». En regardant les autres faire du sport, le spectateur souffre dans l’attente du résultat, mais il sait que cette incertitude aura une fin, dans un temps réglementaire. Cet aboutissement confère un sentiment de contrôle. Ainsi, le sport est-il un moyen de rassurer notre nature anxieuse.


Si la société des hommes est marquée par l'inégalité, le terrain de football reste pour le jeune Albert Camus un lieu où la position sociale ne compte pas et où chacun a sa place pour jouer. Le terrain est un lieu où s'exerce une morale pratique. La communauté des hommes est à l'image d'une équipe. L'objectif commun, l'effort, l'intégration des limites, l'écoute et le partage, la pensée en action, caractérisent le sportif. 



Et vous le regardez-vous et si oui pourquoi ?

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