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mercredi 13 mars 2024
College 21-03--2024 - Pourquoi rêvons nous ?
Lycée - 19-03-2024 - Parler est-ce agir ?
A écouter :
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Parler modifie mon image qui elle est bien réelle. Je dis des choses importantes, mon image est bonne. Je parle pour ne rien dire, mon image est dégradée.
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Parler est aussi un moyen de dire la vérité et donc de forcer les gens à bouger : Les habits neufs de l'empereur.
Ou mentir et manipuler le réel.
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lundi 11 mars 2024
Collège14/03/2024 - Pourquoi la rumeur ?
«On a quand même des fadas.» C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a pour la première fois évoqué et dénoncé la rumeur selon laquelle son épouse serait un homme qui s’appellerait «Jean-Michel Trogneux».
Mais qu’est-ce qu’une rumeur ? Comment opère-t-elle et pourquoi est-il parfois si difficile de s’en prémunir ?
C'est facile !!!!!!!
Si la rumeur plaît, c’est d’abord parce qu’elle est une parole facile à comprendre et à relayer. Sa caractéristique première, c’est qu’elle suscite notre curiosité mais pas notre sens critique, de sorte qu’avant même de vérifier si elle est fondée ou pas, nous nous en faisons l’écho sans trop nous demander ce qu’en feront les autres. Naturelle à l’homme parce qu’il est à la fois un être sociable et un être de langage, ainsi, la rumeur à laquelle on prête foi et qu’on propage relève d’abord d’un comportement infantile. Vraie pas vraie, aucune importante , on se marre facilement !
C'est dingue !!!!!
Plus la rumeur est dingue, plus elle difficile à croire et plus ellle est facile à retenir. Il arrive même un moment ou si elle devient vraiment "par nature" incroyable, la propager est en fait une bonne blague, que l'on dfait aux autres et à soi même. "Tu m'as cru Lustucru ?". Avec des détails bien croustillant : Brigitte Macron serait "Jean-Michel Trogneux" . Vous pensez que ce nom de Trogneux est là par hasard ? Allons .... Plus elle est incroyable et plus on a envie d'y croire!
On se venge des puissant !!!!
« à mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde » (Toqueville De la démocratie en Amérique II, 1, 2, 1840). La rumeur a trouvé dans internet et les réseau sociaux le media de rêve. Tous parle et peuvet dire leur fantasme tout haut. Il suffit que l'un écoute et répette ....
Et pourtant !!!
Certaines rumeurs se révèlent fausses, tandis que d’autres s’avèrent justes.
La rumeur : Il est aussi difficile d'endiguer une rumeur que de blesser un banc de poissonvendredi 8 mars 2024
Lycée Charles de Gaulles - 12/03/2024 - Fierté ou consigne
A vaincre sans péril ? peut-on trionpher ?
Le valeureux jeune adolescent doit tuer un lion pour devenir un véritable guerrier de sa tribu.
Il est pêt au combat. Mais voila que le lion qui est sur sa route est déjà gravement blessé par un autre combat, sans doute avec un annimal. Doit-il le tuer ou pas ?
Maternelle Noé - Trimestre 3\2024 - C'est bien d'être un enfant ?
La question du troisième trimestre de l'école maternelle est la suivante
Est-ce que c'est bien d'être un enfant et pourquoi ?
Le dispositif est le suivant :
Après la présentation de la peluche
Socrate nous rappelons ce qu'est la philosophie : Se poser des questions sur
les grandes questions de la vie : l'amour, l'amitié", le bonheur, la
tristesse, la vie, la mort, le travail, la famille ....
Je pose alors une
première question : Est-ce que vous êtes tous des enfants ?
Puis j'averti que je vais poser une question, mais qu'il ne faut pas
répondre et qu'il faut chercher dans sa tête sans rien dire.
Je pose alors une deuxième
question : Est-ce que c’est bien d’être un enfant ?
Pendant que les enfants réfléchissent je pars faire une « promenade »
dans la salle de classe et je vais même jusqu’à quitter la salle. En marchant
je ramène les enfants sur la question du pourquoi ; « Pourquoi c’est
bien d’être un enfant ? et Pourquoi c’est pas bien ? » , «
On réfléchit dans sa tête, on ne parle pas ».
Au bout de 2 à 3 minutes je reviens devant eux et je montre la première
affiche, celle avec les enfants et leur demande qui veut parler ?
Nous commençons alors la discussion. Puis au bout d’environs 15 à 20 minutes
quand chaque enfant qui le souhaite à pu s’exprimer
Je réexplique que de la même manière je vais poser une question mais qu’il
faudra réfléchir sans parler pendant ma nouvelle « promenade ».
J’affiche la seconde affiche
celle avec les animaux et Je pose une troisième question : Si vous étiez
un animal, vous seriez lequel et pourquoi celui-là ?
Les enfants sont invités à s’exprimer sur ce choix et à donner leur raison
durant une vingtaine de minutes.
Je recommence le cycle de réflexion avec une troisième affiche montrant des
adultes. En leur posant la troisième question qui consiste à choisir un visage
de l’adulte qu’il voudrait être plus tard et de la même manière à en justifier
la raison.
Cela dure environ 15 minutes.
Pour conclure, je demande si un enfant s’il veut bien raconter ce que l’on
a fait, je les remercie et nous applaudit.
mercredi 6 mars 2024
30 mars 2024 - Mediathèque Noé - Jusqu'où a-t-on le droit de nous servir d'autrui ?
Nos relations sont très souvent réductibles à une mise au service de l'autre. Que ce soit par la séduction, l'argent ou encore la manipulation ou la force, nous nous asservissons les uns les autres. MAis qui est autrui ?
La question contient bien un présupposé qui est que nous n’allons bien devoir nous servir d’autrui. Notre première servante est bien sûr notre mère qui nous porte puis le plus souvent nous nourrit. Peut on reprocher cet état de fait au nourrisson. Il y là nécessité.
- A quel moment allons-nous nous servir d’autrui de manière exagérée ? Et pourquoi ?
- Si je demande un service ne suis pas déjà dans l’asservissement de l’autre ?
- Est-ce moi qui m’affaiblit en perdant des compétences d’usage ?
- Dois-je considérer que l’IA est autrui ou Autrui est-il dans mon regard ou dans celui d’autrui ?
- Si je ne peux pas faire (par manque de compétences, de forces ou de courage) cela me donne t il le droit de demander à autrui ?
- L’argent m’autorise-t-il à tout demander ?
- Peut-on avoir une relation à autrui sans se servir de l’autre ou être au service de l’autre ?
jeudi 22 février 2024
Lycée débat contradictoire - Doit on légliser le Canabis à des fins récréatives ? 5-mars-2024
La question de la légalisation du Cannabis est un marronnier. Ce sujet est un sujet philosophiquement pertinent. Nous nous proposons donc de créer un débat contradictoire au sein de la classe.
Deux dossiers sont distribués un avec de arguments Pour lé dépénalisation et l’autre contre. Après une période de préparation, les élèves doivent ensuite débattre groupe contre groupe.
Quelques arguments pour la légalisation
- La dépénalisation voire la légalisation est en marche
Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Tchéquie, Croatie, Slovénie, Estonie et Irlande, ont dépénalisé l’usage récréatif de cannabis tandis que Malte et le Luxembourg l'ont récemment légalisé. Aux États-Unis, le Colorado et l'État de Washington ont légalisé le cannabis dès novembre 2012. Bien que 22 autres États fédérés ont depuis lors franchi le pas de la légalisation, le cannabis reste interdit au niveau fédéral.
- La pénalisation ne fonctionne pas
Après plusieurs décennies de « guerre à la drogue » menée par les gouvernements américains successifs et leurs alliés occidentaux, force est de constater que cette stratégie destinée à éradiquer l’usage de produits stupéfiants a échoué. Ainsi, entre le début de la War on drugs lancée par Richard Nixon en 1971 et la fin de l’administration Reagan en 1989, qui a porté cette « guerre à la drogue » à son paroxysme, les importations de produits stupéfiants aux États-Unis ont été multipliées par trois.
Nous sommes en France, après l’Islande, les plus gros consommateurs de cannabis en Europe [1], plus de 50% des français de 17 ans l’ont essayé au moins une fois au cours de leur vie. La France est pourtant un des pays ayant la législation la plus répressive concernant ces produits. Force est de constater que cette répression ne s’est à ce jour pas révélée efficace, étant donné l’augmentation constante du nombre de consommateurs.
- Fumer du cannabis est déjà dans les meurs
En France, le cannabis reste de loin la drogue illicite la plus consommée. Son trafic génère à lui seul un chiffre d'affaires annuel de 1,2 milliard d’euros selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives3. Ce même organisme estime que cinq millions de Français en consomment au moins une fois dans l'année, 900 000 d’entre eux en faisant même un usage quotidien.
Selon une étude récente de l’OFDT (observatoire français des drogues et des toxicomanies), près de 17 millions de français ont déjà fumé du cannabis au cours de leurs vie. Il semble contre-intuitif de travailler dans le domaine des addictions et de se prononcer pour la légalisation du cannabis. Pourtant des voix de médecins addictologues, spécialistes de la question, se font de plus en plus entendre dans ce sens.
Plus de 50% des français de 17 ans ont déjà consommé du cannabis au moins une fois.
Une consultation citoyenne lancée en janvier vient de révéler que plus de 80% des Français sont favorables à la légalisation du cannabis récréatif. Sur 250 000 personnes interrogées, seulement 0,8% sont pour le maintien du cadre légal en vigueur.
- Des produits de plus en plus dangereux
Un des principaux arguments en faveur de la légalisation réside dans la composition même des produits en circulation.
Les cannabidoïdes sont les substances se fixant sur les récepteurs cannabidoïdes de notre organisme. Le premier découvert (en 1964), et le plus connu, est le THC (Δ9-tétrahydrocannabinol). Le second est le CBD (cannabidiol).
Depuis plusieurs années, la concentration de THC constatée dans les résines de cannabis explose, au détriment du CBD. La raison en est simple : le THC a une affinité très forte pour les récepteurs cannabinoïdes, et est donc très addictogène.
Le problème majeur est le suivant : le THC est une substance puissamment psychoactive, et ses effets sont normalement contre-balancés par le CBD. Lorsque le THC est présent à un taux beaucoup plus élevé que le CBD, il y a un risque majeur de virage psychotique.
Dans les pays où le cannabis thérapeutique existe, le rapport entre THC et CBD est de 1/1. Si la légalisation du cannabis et la mise à disposition de cannabis thérapeutique ont entraîné mécaniquement une légère augmentation du nombre de consommateurs, le nombre de complications psychiatriques liés à la consommation a au contraire diminué dans le même temps.
La légalisation permettrait ainsi de pouvoir contrôler la qualité des produits mis en vente, et d’éviter au moins partiellement de nombreuses complications liées à un produit de mauvaise qualité. (Bouffées délirantes aiguës, entrée dans la schizophrénie, etc.)
- Des recettes non négligeables pour l’état ?
Un argument phare de la légalisation du cannabis est la question économique : une légalisation contrôlée par les pouvoirs publics pourrait à l’instar du tabac apporter des recettes fiscales pharaoniques, (jusqu’à 1,7 milliards d’euros en fonction des scénarios envisagés selon certains économistes) [4], et permettre notamment de financer le développement d’une véritable politique de prévention efficace, en plus d’assécher le marché noir et de priver le crime organisé de sa plus grande source de revenu.
- Aller vers d’autres drogues ….
La théorie du basculement vers d’autres drogues, longtemps défendue par les anti-légalisation, est aujourd’hui largement contestée. Cette théorie estimait que la consommation de cannabis pourrait être une porte d’entrée vers d’autres drogues plus dangereuses, comme la cocaïne ou l’héroïne. Or, dans les faits, c’est plutôt le contact avec les dealeurs qui pousserait à expérimenter de telles substances. La légalisation réduirait donc, là encore, ce risque.
Quelques arguments contre la légalisation
- Les effets délétères du cannabis sur la santé sont avérés, et plus risqués chez les jeunes qui sont aussi les premiers consommateurs.
D’abord, ses effets psychoactifs sont certains : les plus fréquents étant une altération de la mémoire, des troubles relationnels, voire des troubles mentaux dans des cas plus rares et chez des personnes prédisposées. Par ailleurs, si « aucun décès n’a été rapporté après usage de cannabis », comme le rappelle Drogue info service (la substance ne provoque pas d’overdose), le danger existe bien au volant. Une étude sur la mortalité routière et les stupéfiants estimait que, pour 6 000 accidents mortels par an, 230 seraient imputables au cannabis.
- Faire de l’état un Dealer
Comment demander le respect des institutions à des citoyen dont l’état est un dealer qui assomme ces citoyens ? Les sociétés peuvent s’écrouler sous la drogue, le rôle de l’état est de protéger la société. Par exemple
- Les riches peuvent se soigner pas les pauvres
En cas de problème psychologiques ou physiologiques et en cas de besoin d’aide important, les moyens possibles ne sont pas les mêmes. De plus les riches peuvent payer les amendes et pas les pauvres.
- Donner le droit de se droguer, c’est donner le droit de ne pas voir la réalité
Participer à placer la population dans un état de conscience modifiée c’est en fait placer la population dans un état de dépendance pour avoir sa dose mais aussi dans un état de faiblesse physique et intellectuelle. Un individu dans un état de conscience modifié étant par définition moins crédible, moins capable d’échanger et possiblement en état de faiblesse devant le réel.
- Fumer du cannabis est déjà dans les meurs, c’est bien le problème …
Si se droguer est bien rentré dans les meurs, il faut en mesurer les raisons sociétales et culturelle pour pouvoir les résoudre. Si se droguer devient la norme nous ne pouvons pas alors lutter contre l’idée de se droguer.
La drogue a aussi un coup sociétal énorme, les consommateurs de cannabis sont moins présents, moins actifs et moins concernés par leur vie. Ils peuvent devenir des personnes à charge ou au moins ne pas devenir ce qu’ils auraient pu devenir professionnellement par de mauvaises performances scolaires.