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lundi 29 avril 2024

Collège - 2-05-2024 -Toutes les conaissances ont-elles la même valeurs

 


Les connaissances nous sont utiles, nos connaissances participent même à définir notre identité, mais ont-elles toutes la même valeur ? 


Qu'est ce qui est le plus utile, important, savoir jouer de la trompette, savoir soigner un infarctus, savoir faire atterrir un avion ? 

C'est sans aucun doute un problème de goût pour celui-qui l'acquière, de possibilité aussi, nous ne pouvons pas tous devenir Kylian Mbappé; mais, c'est surtout un problème de circonstance. 

Le jour du Brevet pendant l'épreuve de math, connaître le théorème de Pythagore est plus important que de savoir désamorcer une bombe, mais par contre pour celui à qui il ne reste que 10 secondes pour accomplir le geste du désamorçage, Pythagore, pfff comment dire : " il ou elle s'en badigeonne le coquillard avec une patte d'alligator femelle".

Savoir définition : État de la conscience d'une personne qui sait, qui a pleine connaissance de quelque chose; entendement, connaissance, relation entre le sujet qui pose l'acte de savoir et l'objet de pensée, point d'aboutissement, par opposition à la certitude, à la croyance, à la foi;

 Et pour être un digne citoyen, il faut savoir quoi ? 

Le conseil d'état déclare dans ce document: "La politesse, le respect, la capacité à venir en aide à une personne en difficulté sont des éléments capitaux pour une citoyenneté vécue au quofidien" . Ne connait pas l'orthographe le conseil d'état !


Bon il y a quoi d'autres 
Le gouvernement canadien déclare lui que :"  Les compétences essentielles aident à accomplir les tâches exigées dans le cadre du travail, elles permettent d’acquérir d’autres compétences et elles augmentent la capacité d’innover et de s’adapter au changement en milieu de travail. Les compétences essentielles comprennent :
  • lecture de textes
  • utilisation de documents
  • calcul
  • rédaction
  • communication orale
  • travail d’équipe
  • capacité de raisonnement
  • informatique
  • formation continue "
ou encore 

  • Lecture.
  • Rédaction.
  • Calcul.
  • Compétences numériques.
  • Résolution de problèmes.
  • Communication.
  • Créativité et innovation.
  • Collaboration.

En france les choses sont plus intellectualisées ... on nous fait des dessins en couleurs 






  • La communication
  • L’intelligence émotionnelle
  • L’esprit d’équipe
  • L’adaptabilité
  • La pensée critique
  • L’autonomie
  • Le leadership
  • La négociation
  • La résolution de conflit
  • L’empathie



Et pour vous, il faut savoir faire quoi en premier lieu ?

vendredi 26 avril 2024

Lycée et collège - 30-04-2024 - ëtre paresseux est-ce mal ?

 


Paresse : Comportement de quelqu'un qui répugne à l'effort, au travail, à l'activité ; goût pour l'oisiveté : Climat qui incite à la paresse. 2. Manque d'énergie dans une action : Avoir la paresse d'écrire.

Honteuse ou glorieuse ? La journée de travail, bien sûr, s’est raccourcie. Le temps libre n’est plus réduit à la régénération des forces vitales. Mais il est toujours hanté par une idéologie qui fait du travail la source du sens et de l’épanouissement. Même dans une société où des IA nous délivreraient du labeur, ne resterait-il pas un peu de cette paresse honteuse qui nous saisit lorsque, dit Locke, nous nous évadons dans un « rêve paresseux et léthargique » pour fuir le réel ?


« Rien de ce qui est humain n’est capable de déployer une activité sans interruption. » (Aristote) Le travail peut-il donner un sens à nos vies ? Que la fatigue soit inscrite dans notre nature, et aussitôt la paresse ne saurait être condamnée. Encore faut-il qu’elle ne nous détourne pas d'une culture de l’esprit sans laquelle notre existence ne pas peut être pleinement accomplie.



Il semble bien établi que Rousseau n'accorde à la paresse aucune vertu et qu'elle soit à la racine de nombreux vices ; bref, elle est une sorte de maladie sociale : « Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon. »

Mais dans l'eloge à la paresse, Lafargue s'étonne de « l'étrange folie » qu'est l'amour que la classe ouvrière porte au travail alors qu'il décrit celui-ci comme « la cause de toute dégénérescence intellectuelle, de toute déformation organique ».


Pourtant cet amour n'est pas universel : les sociétés primitives « que les missionnaires du commerce et les commerçants de la religion n'ont pas encore corrompues avec le christianisme, la syphilis et le dogme du travail » y échappent ainsi que les civilisations antiques dans lesquelles les philosophes considéraient le travail comme une « dégradation de l'homme libre ».

Et albert ....




lundi 1 avril 2024

Lycée - 2-04-2024 - Le wokisme nous empêche t il de parler ?

 


Le « wokisme » est le nom donné au mouvement « woke » qui signifie « éveillé » en français. Le principe est de « rester éveillé ». Autrement dit, il faut avoir conscience des inégalités sociales et de racisme.

Les jeunes de cette classe se sentent parfois censuré par une pensée que l'on pourrait sans doute appellé wokiste. Alors peut-on tout dire sans être mis au pilori ? Au contraire le wokisme est-il une bonne chose ? 


Une pensée protectrice pour des minoritées et des individus ayant droit à notre respect ?  


Cliquez sur le lien pour voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pfurKxVTvfc

La question woke La question woke 

Philo Mag 

Peut-on encore parler de racisme, de sexisme et d’identités de genre sans se fâcher ?
Pour certains, le wokisme est une nouvelle police de la pensée, une idéologie semblable au maoïsme d’antan, qui renvoie tous les interlocuteurs à leur couleur de peau ou à leur sexe... D’autres expliquent que les wokes n’existent pas, sinon dans le fantasme d’une bourgeoisie conservatrice qui craint pour ses privilèges. Et si l’on avait tort de camper sur des positions aussi caricaturales ?

Édito- Alexandre Lacroix  Édito-Un genre de trouble-Alexandre Lacroix publié le 30 novembre 2022 3 min

Ils sont dans une cafétéria, non loin de la fac.

Elle a pris un demi pression et lui un jus d’abricot. C’est la première fois qu’ils partagent un peu d’intimité. Ils sont de la même promo mais n’ont échangé que des regards de loin durant les cours communs. Ils ont dans les vingt ans. Elle resserre les mains sur sa chope pleine, comme pour rafraîchir ses paumes, ou encore comme si elle tenait un calice sacré.

« Il faut que je te dise quelque chose d’important », attaque-t-elle. Il tend son attention vers elle autant qu’il peut. « Voilà, c’est au niveau des pronoms. Je ne veux pas que tu utilises le pronom “elle” en parlant de moi, je ne veux pas que tu accordes les adjectifs au féminin en ce qui me concerne.

— Tu veux que je t’appelle comment ?

— Toujours ‘‘il’’. ‘‘Il’’, et rien d’autre. »

Il la regarde, un peu interdit parce qu’elle présente par ailleurs pas mal de signes extérieurs de la féminité la plus normée. Elle porte les cheveux longs, le genre de cheveux lisses impeccablement démêlés qui demandent des soins constants. Elle est plutôt en chair et n’essaie pas de camoufler sa poitrine généreuse dans un sweat large ; non, elle a un pull avec un col en V à même la peau. Elle porte une jupe et, ne seraient les Doc Martens, n’arbore pas du tout un style garçonne, ni unisexe – elle ne fait pas partie de ces personnes sur lesquelles on a comme un doute – est-ce un garçon ou une fille ?

Il se demande comment réagir. Plus précisément, il s’interroge sur ses intentions : est-elle en train d’abolir une distance entre eux, de lui entrouvrir la porte de sa vie intérieure ? Est-ce une invitation à entrer dans son monde sentimental à elle (pour le moment, le « lui » ne lui vient pas encore) ? Ou, au contraire, est-ce une manière de lui annoncer qu’ils ne seront rien de plus que des copains, tous les deux ? Il est à peu près certain de l’avoir vue, au début de l’année, à une fête avec un mec, et ils s’embrassaient, se pelotaient un peu – mais bien sûr, cela ne prouve rien. Circonspect, il décide que le mieux est de poser quelques questions :

« Pourquoi tu veux qu’on dise “il” à propos de toi ?

— Parce que je ne suis pas une femme.

Il est de plus en plus intrigué :

— Pour toi, c’est quoi, une femme ? »

Elle fronce les sourcils. Elle flaire le piège dans la question. Il est très poli, respectueux, et, en même temps, s’il voulait ironiser, il ne formulerait pas une autre demande. Elle réprime un accès d’humeur :

« Je ne sais pas ce que c’est qu’une femme ! Mais une chose est sûre. Je n’en suis pas une. »

Il rattrape au bord de ses lèvres la réponse à ne surtout pas faire, celle qui lui vient en premier mais qui aurait un effet catastrophique : « Tiens, c’est drôle, c’est pareil pour moi ! » Maintenant, il a une nouvelle hésitation : derrière l’attitude de cette étudiante (décidément, le mot « étudiant » ne lui vient pas à l’esprit, il va falloir qu’il surveille son langage, qu’il filtre), y a-t-il surtout de l’idéologie, une position de combat politique, ou bien s’agit-il d’autre chose, qui serait de l’ordre de la blessure ? Les deux ne sont pas incompatibles…

Il bat en retraite : « Pour chacun de nous, c’est un peu difficile de savoir qui l’on est, non ? »

Elle lui sourit avec un léger dédain.

Il ne s’est rien passé, mais ils savent l’un comme l’autre qu’ils n’iront pas plus loin, que ce verre est le dernier qu’ils prennent ensemble. Soit il ne la comprend pas, soit il ne la prend pas assez au sérieux. Pour sa part, il se sent maintenant très seul.