La dernière des séparations qui nous concerne est bien celle de notre corps et de notre esprit !
La rupture est une déchirure | Claire Marin
La rupture crée l'histoire ?
La dernière des séparations qui nous concerne est bien celle de notre corps et de notre esprit !
La rupture est une déchirure | Claire Marin
La rupture crée l'histoire ?
Un atelier ou l'on vva se frotter à un texte philosophique. La lettre à Ménécée est une oeuvre majeure et à la fois courte.
Nous allons essayer de le lire puis d'en tirer les grandes règles et ensuite d'en discuter certaines
Cela nous permetra de définir l'épicurisme à la fois dans sons sens populaire et philosophique et d'essayer de pénétrer la pensée de cet homme.
Thierry Marx, Robert Harrison, Jacques Schlanger, propos recueillis par Suzi Vieira publié le 24 janvier 2008
Tout est dans le présent et dans la fuite de la souffrance. Loin de la jouissance grossière, le philosophe enseignait la recherche des plaisirs simples pour vivre en harmonie avec soi-même.
Épicure, épicurisme : éternelles références quand on en vient à parler gourmandise ou gastronomie. Ces mots sonnent souvent comme une excuse, voire un encouragement à la goinfrerie. Et s’éloignent ce faisant de la pensée du philosophe… Car l’épicurisme, si je me souviens bien, prônait l’aptitude à se satisfaire de ce qu’on a, quand bien même ce serait peu. Aujourd’hui, une confusion règne : on mélange épicurisme et hédonisme. On camoufle les excès de la gastronomie derrière la pensée de nos illustres philosophes pour se donner bonne conscience et légitimer nos conduites. Arrêtons ces amalgames ! « Ceux qui s’indigèrent ou qui s’enivrent ne savent ni boire ni manger », disait joliment Brillat-Savarin dans sa Physiologie du goût. Dans la cuisine gastronomique, le mot de « démesure » est à bannir, contrairement à ce que certains petits consuls du monde gourmand aiment à faire croire, se réclamant d’un pseudo-épicurisme qu’ils assimilent faussement à une vaste goinfrerie. Bien sûr, Épicure faisait de l’homme un être de plaisirs. Mais de quel plaisir parle-t-on ? J’imagine que le philosophe antique visait cette capacité de l’homme à s’émerveiller, à retirer des satisfactions de choses simples, parfois infimes. Il disait même satisfaire son plaisir d’un peu d’eau et de pain. Je crois moi aussi aux plaisirs naturels et nécessaires.
Les mets les plus simples peuvent procurer des émotions incomparables : faire un pain, le regarder cuire dans l’antre du four et le partager avec des amis sur le coin d’une table, accompagné d’une poignée de gros sel et d’un filet d’huile d’olive. Voilà le bonheur, à portée de main et de regard, et non pas dans des cimes inaccessibles. Sans ostentation. Sans discrimination. La cuisine, telle que je la revendique, n’est pas qu’un assemblage de saveurs. Tous les plats créés sont autant de déclinaisons de ma sensibilité.
Et ce don, j’aime que l’autre le ressente et le vive en lui-même. Qu’il le ressente plus qu’il ne le pense. Parce que, à mon avis, nos sens vont bien au-delà de ce que nous imaginons.
Si Épicure a appelé son école le « Jardin », ce n’est pas un hasard. Le « Jardin » était, pour être exact, un potager que les disciples cultivaient quotidiennement pour en consommer les fruits et légumes. Et le jardinage est, pour Épicure, un acte à dimension profondément philosophique.
De fait, dans la pensée épicurienne, le bonheur n’est pas un état naturel et spontané, mais un état spirituel à atteindre par tout un travail sur soi. Comme les jardins, il requiert une attention et un soin particuliers, de la vigilance et de l’entretien. Les vertus épicuriennes les plus importantes – l’amitié, la sérénité, la conversation, la gratitude, la patience, l’acceptation de la mort – sont des vertus qui se cultivent. L’épicurisme est une longue « culture de soi », jamais achevée. Toute sa philosophie tient dans le bon mot de Voltaire : « Il faut cultiver son jardin. » On comprend alors pourquoi l’école épicurienne s’organisait comme un jardin. Mais contrairement au jardin platonicien, celui de l’éducation, où les disciples symbolisent la terre que le professeur-jardinier doit cultiver (cf. Phèdre) pour faire « pousser » des dirigeants et des citoyens éclairés, Épicure ne donne aucune fonction politique à cette « culture de soi ». Pour lui, la philosophie ne doit viser qu’au bonheur personnel, non à fixer le bien public. Vivant à une époque où Athènes connaît la crise et le déclin, le sage épicurien cherche à atteindre le bonheur en dépit des tourmentes sociales et politiques. Telle est la leçon d’Épicure : quand l’histoire devient un cauchemar, il faut cultiver son jardin. Je crois que tout jardinier est un épicurien au sens le plus radical du terme, en ce qu’il cultive son bonheur en disant « non » aux forces de destruction et en créant ici-bas un lieu pour l’ataraxie. Tous les jardiniers sont au fond des cultivateurs de sérénité. Et l’épicurisme est bien la philosophie de vie qui leur va le mieux…
Poursuivis par le passé, aspirés vers l’avenir, nous avons tendance à oublier que c’est maintenant, ce n’est que maintenant, que nous vivons. À force de se laisser envahir par le souci, on perd de vue l’essentiel, le fait d’exister – avec ce que cela a d’unique, d’improbable, de merveilleux. Dans un monde né du hasard de l’entrechoc des atomes ou d’un big bang, il nous faut d’abord nous émerveiller de notre existence, ici et maintenant.
Le passé n’est plus, l’avenir n’est pas encore, tout est dans le présent et c’est maintenant qu’il faut vivre et bien vivre. Voilà la grande leçon d’Épicure, tout le reste est commentaire. « La mort n’a aucun rapport avec nous ; car ce qui est dissous est insensible, et ce qui est insensible n’a aucun rapport avec nous », écrit le sage (Maximes capitales II). Facile à dire, plus difficile à intégrer. Pour ceux d’entre nous qui vivent dans un monde sans un dieu qui surveille, récompense et punit, la mort est une fin finale, si j’ose dire, et il faut apprendre à vivre avec l’idée de cette fin. Tout instant peut être l’instant de la cessation d’être et c’est le sentiment de cette imminence qui pousse à vivre pleinement le présent. La mort imminente sert ainsi de limite, et ne pas craindre la mort devient une discipline de vie, une manière de jouir de la liberté que nous permet la connaissance de cette limite. Autre conseil d’Épicure : désirer le plaisir et surtout fuir la douleur… Qui n’est pas de cet avis ? Pourtant, on a souvent fait d’Épicure un hédoniste grossier, un vulgaire jouisseur, un homme du « manger, boire, baiser ». Il n’en est rien, justement à cause de son sentiment de la mesure. Et rien ne le révèle mieux que ces lignes écrites à un de ses amis : « Envoie-moi un pot de fromage, afin que je puisse, quand je le voudrai, faire grande chère. » Un pot de fromage et peut-être aussi un verre de vin, voilà le vrai plaisir !
Alors la gentillesse c'est quoi ?
La gentillesse est la qualité morale de ceux qui n'ont rien de plus noble ni de mieux à offrir, disent ceux qui la moquent. La gentillesse est aussi le geste condescendant de ceux qui vivent avec le sentiment d'être supérieurs aux autres, prétendent ceux qui la soupçonnent et s'en méfient.
La gentillesse est-elle cosmique ?
Martin Legros publié le 09 janvier 2023
Face à une petite catastrophe du quotidien qui est survenue à Martin Legros ce week-end, notre rédacteur en chef a été conduit à convoquer ce que les spiritualités orientales appellent la “sollicitude universelle”. Et cela a marché ! De quoi remettre en question son credo rationaliste ?
« C’est une petite stupeur qui m’a saisi samedi quand, en revenant sur le parking après une longue balade en forêt avec toute ma famille, j’ai plongé la main dans la poche de mon manteau et me suis rendu compte que la clé – la seule dont je dispose – de ma voiture n’y était plus. J’avais dû la perdre quelque part en chemin, et il n’était plus temps, alors que le jour commençait à décliner, d’imaginer pouvoir la retrouver en revenant sur les sentiers boueux des bois et des prés empruntés pendant plusieurs heures. Les serruriers contactés nous annoncent qu’ils ne pourront rien faire avant lundi. Nous voilà plantés là, désemparés, avec le repas du soir acheté dans ce petit village à quelques kilomètres de chez moi et deux chiens tout crottés en laisse qu’aucun taxi n’acceptera jamais d’embarquer. Comme ces petits désastres du quotidien n’arrivent jamais seuls, ma mère, venue avec mon père et ma sœur depuis Bruxelles passer le week-end chez moi, prend alors conscience qu’elle a laissé la clé de leur voiture à eux dans la mienne, ce qui les empêche de rentrer au pays le lendemain. Tandis que ma fille y a laissé son cartable avec tous ses devoirs… Après avoir fait appel à une voisine bienveillante pour qu’elle vienne nous chercher dans ce lieu perdu, et dégusté tout de même un excellent repas, nous décidons de partir le lendemain, au lever du jour, refaire la balade en sens inverse.
Au petit matin, passablement fatigués mais l’esprit à l’affût et les yeux grands ouverts, nous balayons le sol en tous sens en nous mettant dans nos propres pas. Mon père, cartésien, réclame déjà que nous élaborions un plan B dans le cas très probable où nous ne retrouverions pas la clé. Tandis que ma mère, versée dans les spiritualités orientales, me signale qu’elle a adressé une pensée à “Amma”. C’est-à-dire à Mata Amritanandamayi, dite la “Mère de la Béatitude immortelle”, une femme indienne originaire du Kerala qui parcourt le monde pour embrasser ses millions de fidèles et les ouvrir à son éthique de la sollicitude universelle dont l’idée de base est qu’en se rendant service les uns aux autres de manière désinteressée, les hommes se libèrent de leur karma négatif.
Comme cela me faisait doucement rigoler, ma mère m’explique que, loin de toute magie, convoquer Amma lui permet de suspendre ses soucis latéraux et de s’installer dans un état d’ouverture au monde susceptible de favoriser la découverte des clés. À peine avait-elle terminé son explication que je la vois, à l’arrêt devant un panneau indicateur signalant l’entrée dans la forêt. Je venais moi-même de l’inspecter du regard, sans rien y déceler. Mais ma mère me montre du doigt, silencieusement, une pochette transparente qui y est accrochée avec du scotch. Contenant quoi ? La clé de ma voiture, évidemment !
Euphoriques, nous sommes soudain emplis de gratitude pour la personne inconnue qui a non seulement trouvé la clé, mais pris le temps de rentrer chez elle pour récupérer pochette et scotch et disposer le tout à notre attention, à l’endroit stratégiquement le plus visible. De retour à la maison, réunis autour de la table pour un nouveau festin digne de l’événement, nous nous interrogeons. Faut-il penser, comme ma mère, qu’Amma et sa “gentillesse cosmique” sont intervenues pour que l’on retrouve nos clés ? Ou faut-il considérer qu’il y a eu simple connexion mentale entre ma mère et l’inconnu(e) pour que l’attention paisible de l’une et la prévenance désintéressée de l’autre se croisent ?
Cosmique ou psychique, un petit miracle a eu lieu qui nous a interdit, pour une fois, de nous gausser des convictions de ma mère. Loin d’avoir l’esprit troublé, elle nous a donné une petite leçon de santé mentale – s’il est vrai, comme l’affirme le psychanalyste Donald Winnicott, que celle-ci se définit par “la capacité à entrer en imagination dans les pensées, les sentiments, les espoirs et les peurs de quelqu’un d’autre et de laisser ce quelqu’un d’autre en faire autant avec soi”. »
Racontez moi vous avez déjà été gentil, rencontré
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Parler modifie mon image qui elle est bien réelle. Je dis des choses importantes, mon image est bonne. Je parle pour ne rien dire, mon image est dégradée.
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Parler est aussi un moyen de dire la vérité et donc de forcer les gens à bouger : Les habits neufs de l'empereur.
Ou mentir et manipuler le réel.
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«On a quand même des fadas.» C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a pour la première fois évoqué et dénoncé la rumeur selon laquelle son épouse serait un homme qui s’appellerait «Jean-Michel Trogneux».
Mais qu’est-ce qu’une rumeur ? Comment opère-t-elle et pourquoi est-il parfois si difficile de s’en prémunir ?
C'est facile !!!!!!!
Si la rumeur plaît, c’est d’abord parce qu’elle est une parole facile à comprendre et à relayer. Sa caractéristique première, c’est qu’elle suscite notre curiosité mais pas notre sens critique, de sorte qu’avant même de vérifier si elle est fondée ou pas, nous nous en faisons l’écho sans trop nous demander ce qu’en feront les autres. Naturelle à l’homme parce qu’il est à la fois un être sociable et un être de langage, ainsi, la rumeur à laquelle on prête foi et qu’on propage relève d’abord d’un comportement infantile. Vraie pas vraie, aucune importante , on se marre facilement !
C'est dingue !!!!!
Plus la rumeur est dingue, plus elle difficile à croire et plus ellle est facile à retenir. Il arrive même un moment ou si elle devient vraiment "par nature" incroyable, la propager est en fait une bonne blague, que l'on dfait aux autres et à soi même. "Tu m'as cru Lustucru ?". Avec des détails bien croustillant : Brigitte Macron serait "Jean-Michel Trogneux" . Vous pensez que ce nom de Trogneux est là par hasard ? Allons .... Plus elle est incroyable et plus on a envie d'y croire!
On se venge des puissant !!!!
« à mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde » (Toqueville De la démocratie en Amérique II, 1, 2, 1840). La rumeur a trouvé dans internet et les réseau sociaux le media de rêve. Tous parle et peuvet dire leur fantasme tout haut. Il suffit que l'un écoute et répette ....
Et pourtant !!!
Certaines rumeurs se révèlent fausses, tandis que d’autres s’avèrent justes.
La rumeur : Il est aussi difficile d'endiguer une rumeur que de blesser un banc de poissonA vaincre sans péril ? peut-on trionpher ?
Le valeureux jeune adolescent doit tuer un lion pour devenir un véritable guerrier de sa tribu.
Il est pêt au combat. Mais voila que le lion qui est sur sa route est déjà gravement blessé par un autre combat, sans doute avec un annimal. Doit-il le tuer ou pas ?
La question du troisième trimestre de l'école maternelle est la suivante
Est-ce que c'est bien d'être un enfant et pourquoi ?
Le dispositif est le suivant :
Après la présentation de la peluche
Socrate nous rappelons ce qu'est la philosophie : Se poser des questions sur
les grandes questions de la vie : l'amour, l'amitié", le bonheur, la
tristesse, la vie, la mort, le travail, la famille ....
Je pose alors une
première question : Est-ce que vous êtes tous des enfants ?
Puis j'averti que je vais poser une question, mais qu'il ne faut pas
répondre et qu'il faut chercher dans sa tête sans rien dire.
Je pose alors une deuxième
question : Est-ce que c’est bien d’être un enfant ?
Pendant que les enfants réfléchissent je pars faire une « promenade »
dans la salle de classe et je vais même jusqu’à quitter la salle. En marchant
je ramène les enfants sur la question du pourquoi ; « Pourquoi c’est
bien d’être un enfant ? et Pourquoi c’est pas bien ? » , «
On réfléchit dans sa tête, on ne parle pas ».
Au bout de 2 à 3 minutes je reviens devant eux et je montre la première
affiche, celle avec les enfants et leur demande qui veut parler ?
Nous commençons alors la discussion. Puis au bout d’environs 15 à 20 minutes
quand chaque enfant qui le souhaite à pu s’exprimer
Je réexplique que de la même manière je vais poser une question mais qu’il
faudra réfléchir sans parler pendant ma nouvelle « promenade ».
J’affiche la seconde affiche
celle avec les animaux et Je pose une troisième question : Si vous étiez
un animal, vous seriez lequel et pourquoi celui-là ?
Les enfants sont invités à s’exprimer sur ce choix et à donner leur raison
durant une vingtaine de minutes.
Je recommence le cycle de réflexion avec une troisième affiche montrant des
adultes. En leur posant la troisième question qui consiste à choisir un visage
de l’adulte qu’il voudrait être plus tard et de la même manière à en justifier
la raison.
Cela dure environ 15 minutes.
Pour conclure, je demande si un enfant s’il veut bien raconter ce que l’on
a fait, je les remercie et nous applaudit.
Nos relations sont très souvent réductibles à une mise au service de l'autre. Que ce soit par la séduction, l'argent ou encore la manipulation ou la force, nous nous asservissons les uns les autres. MAis qui est autrui ?
La question contient bien un présupposé qui est que nous n’allons bien devoir nous servir d’autrui. Notre première servante est bien sûr notre mère qui nous porte puis le plus souvent nous nourrit. Peut on reprocher cet état de fait au nourrisson. Il y là nécessité.