Club Discussion de Noé - Haute-Garonne

  Atelier philo : Pourquoi veut-on connaître la fin d’une histoire ? Présentation Il y a quelque chose de profondément humain dans ce désir tenace : vouloir connaître la fin d’une histoire . Ce désir traverse nos lectures, nos séries, nos contes d’enfants, nos récits personnels. Il y a un besoin de savoir comment ça se termine , une envie de mettre un point final , comme si cela nous offrait la clé de ce qui a précédé. Mais pourquoi ce besoin est-il si fort ? Que cherche-t-on vraiment dans la fin d’un récit ? Est-ce un simple plaisir de lecteur… ou quelque chose de plus fondamental ? Une quête de sens Dans toute histoire, la fin éclaire rétroactivement ce qui la précède. Elle révèle parfois les véritables intentions des personnages, transforme des événements apparemment banals en étapes décisives, ou inverse nos jugements. Sans fin, l’histoire semble incomplète, incohérente , comme un puzzle sans la pièce finale. Et tant qu’on ne l’a pas, on reste dans l’incertitude , dans ...

  La demande d'explication d'une œuvre artistique symbolique et/ou surréaliste nous place devant une injonction à l'interprétation. L'interprétation est une des 4 compétences philosophiques de base ( Problématisation, Argumentation, Conceptualisation, et interprétation )     La peinture de Dali est particulièrement efficace, son aspect figuratif évite aux élèves la facilité de rejeter l'œuvre comme un gribouillage, alors qu'au contraire son aspect maitrisée oblige à la considération d'une intention. Qui travaillerait des heures pour créer une chose qui n'aurait pas de sens ? Le principe de la séance est simple. On se doit de répondre à la question : Il se passe quoi là ?  Après une étape de description, les élèves sont questionnés sur le pourquoi et le ou et le quand.  Ou est -on ? qu'attend, s'il attend l'homme ? Pourquoi les arbres sont-ils sans feuille, puisqu'il y a de l'eau et du soleil ? C'est un lac ou la mer ?  Les cygnes...

De Hiroshima à l’IA — Une Modernité marquée par la rupture ! Merci de vous faire enregistrer pour le repas et le matin  par le mail qui va suivre ou me demander !  Une modernité née dans la violence technologique L’irruption de la bombe atomique à Hiroshima, le 6 août 1945, est souvent considérée comme un événement fondateur de la modernité tardive : un moment où l’humanité prend conscience que sa propre destruction est désormais possible à une échelle planétaire et instantanée. Hannah Arendt parle d’un "changement de condition humaine" dans La condition de l’homme moderne (1958), soulignant que "le pouvoir de destruction a précédé le pouvoir de création dans la science moderne". Aujourd’hui, l’arrivée de l’intelligence artificielle générative et autonome suscite un écho historique presque symétrique. Comme la bombe, l’IA n’est pas née d’un débat démocratique mais d’une avancée scientifique accélérée, souvent réservée à une élite technique. Elle entre brutaleme...