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Collège du Lherm - 14 mai 2026' - L'écodictature ?

 

Abandonner nos libertés pour sauver l’humanité du  réchauffement climatique ? 


Si la fin justifie les moyens. Albert Camus nous dit : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifiera la fin ? »

Dans notre cas la sauvegarde de l’espèce humaine, des espèces animales, de la biodiversité n’ont pas de mal à trouver des supporters.

Je citerais simplement la loi zéro (ou quatrième loi) de Asimov : « Loi Zéro : Un robot ne peut pas porter atteinte à l'humanité, ni, par son inaction, permettre que l'humanité soit exposée au danger ».

Sébastien Bohler dans son dernier livre « Human psycho », ne propose rien d’autre comme solution.

 Wikipedia nous dit que : L'écofascisme ou écototalitarisme est un régime autoritaire d'inspiration fasciste mis en place pour préserver l'environnement ou dans lequel la protection de l'environnement justifie l'emploi de méthodes autoritaires.

Cette désignation relève pour lors du domaine d'une conjecture théorique, puisqu'un tel régime n'a encore jamais vu le jour, et n'a jamais constitué un programme politique officiel. Si certains activistes d'extrême droite ont pu s'approprier des discours écologistes, le terme demeure essentiellement utilisé comme insulte, aucun parti politique significatif ne se réclamant de cette idéologie.


Pourtant ….. cela n’est-il pas dans les tuyaux !


Rééduquer notre cerveau fait quand même penser à des temps 




Antoine Dubiau, doctorant en géographie à l'Université de Genève, est l'auteur d'"Ecofascismes", paru en 2022 aux éditions Grevis, dont une édition augmentée est parue le 17 novembre dernier. Son ouvrage ouvrant de nombreuses portes de discussions, il est l'occasion de discuter de certains enjeux entourant la situation écologique. Alors, quelle écologie politique à la fois pour contrer l'écofascisme, mais aussi clarifier les approximations dangereuses que l'on trouve chez certaines approches se voulant progressistes ?

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