Spinoza définit la crainte (metus) comme « une tristesse inconstante née de l’idée d’une chose future ou passée de l’issue de laquelle nous doutons en quelque mesure ». Il caractérise la peur (timor) comme « un désir d’éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre ». La peur est donc une spécification tout à fait particulière de la crainte, qui est elle-même foncièrement liée à l’espoir.
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