si l'autorité est bien comme le dit le le robert : "Droit de commander, pouvoir d'imposer l'obéissance." , elle n'est pas alors définissable comme comme une capacité différenciée de la peur voir de la terreur.
Bien sûr cela est simplement faux. L'autorité comme la confiance ne se décrète pas, elle se gagne.
"L'autorité, définie comme le pouvoir légitime et accepté, a trois sources distinctes, selon Max Weber. Tout d'abord, l'autorité charismatique émane de leaders exceptionnels inspirants, comme un fondateur charismatique dirigeant une start-up. Ensuite, l'autorité traditionnelle repose sur des normes transmises de génération en génération, illustrée par une entreprise manufacturière avec une culture façonnée par des pratiques anciennes. Enfin, l'autorité rationnelle-légale, fondement des organisations modernes, s'appuie sur des règles formelles, avec un exemple concret d'un employé obéissant à son supérieur hiérarchique en vertu de la position de ce dernier. Ces sources d'autorité peuvent se chevaucher et un manager aura tout intérêt à faire appel à ces différentes sources pour assoir son autorité."
LE Patrick
L'obéissance à contrario, peut être obtenue par les coups, les punitions et les récompenses. C'est ce que l'on nomme le dressage. Que voulons nous dire quand nous parlons d'autorité et de la crise de l'autorité ?
Philippe MEIRIEU déclare sur son site que la crise de l'autorité désignerait le plus souvent : "... le refus des enfants et adolescents se soumettre spontanément aux injonctions de ceux et celles qui incarnent le pouvoir au sein de l’institution. Simplifions : jadis, quand l’enseignant entrait dans sa classe, « l’Ecole était faite » : les rôles étaient distribués, les prérogatives et les interdits identifiés, les écarts à la norme ritualisés (on attendait que le cancre s’endorme et que l’amuseur de service fasse un bon mot). Depuis la montée de l’individualisme social, corollaire de l’effondrement des théocraties, nos sociétés vivent un mouvement de désinstitutionnalisation progressive : les codes sociaux ne sont plus considérés comme légitimes, mais, au contraire, soupçonnés d’être des entraves à la liberté individuelle. Chacun se demande si, au sein de l’institution, son « intérêt » (ce qui l’intéresse et ce qui est dans son intérêt) ne sera pas sacrifié à un arbitraire qui lui échappe ou au bénéfice de quelques privilégiés. Le maître doit donc « refaire l’Ecole » régulièrement : il doit reconstruire en permanence le cadre qui lui permet d’exercer sa mission. S’il n’y parvient pas, on dira qu’il n’a pas d’autorité. En toute rigueur, on devrait dire qu’il n’a pas réussi à compenser, par son charisme ou par sa pédagogie, le déclin de l’institution."Et les élèves, ils en pense quoi ? de l'autorité ?