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Peut-on faire le bien ? 27 décembre 2025 Médiathèque de Noé

 


Fare le bien, sous-entendu à l'autre ou aux autres n'est plus à la mode. Une recherche des images avec le texte 'Personne faisant le bien"  sur Google nous retourne une ou deux images susceptibles de représenter la chose et une multitude d'images de gens se faisant du bien.



Recherche Image avec le texte "Personne faisant le Bien"

Faire le Bien pour Google, c'est possiblement aider l'autre mais aussi faire du Yoga ou du sport soit "Se faire du Bien."  

Ce n'est pas à la mode ! Mais ce n'est pas notre question. Notre question est celle de la recherche de ce qui est "Bien". Quel signe, quel marqueur peut-on utiliser pour mesurer le Bien réalisé. 
De ce Bien réalisé ne devrions nous pas enlever le mal qui va en découler ?

La question n'est pas celle du moraliste, mais celle du conséquentialiste : quels marqueurs peuvent nous permettre de savoir que nous faisons, du point de vue des conséquences, le Bien ?

Cette vidéo présente l’utilitarisme, une forme majeure du conséquentialisme, en explicitant les liens entre les conséquences des actions, le bien-être collectif, et la maximisation des effets positifs. Elle offre une base claire pour illustrer via des exemples concrets comment juger une action « bonne » selon ses répercussions réelles.


Prenons un exemple : la médecine. Le médecin qui soigne un jeune malade en souffrance, et qui le soulage de sa douleur et de sa maladie par sa pratique, est certain de son fait. Les parents du malade le félicitent, le malade n'a de cesse de le remercier. Il est sûr d'avoir fait la chose bonne : il a fait le Bien .



Un excellent exposé clair et bien structuré : Weber y définit les concepts d' éthique de conviction et d' éthique de responsabilité , dans le cadre de son cours Le métier et la vocation d'homme politique .

Cependant, en luttant contre ce mal qui aurait emporté ce jeune homme, il a permis à celui-ci de se reproduire, et ce mal, qui n'était d'abord que celui d'une personne, va se retrouver transmis, au fil du temps, à des centaines d'individus.

Il s'agit là d'un exemple qui montre la difficulté à déterminer ce qui est réellement le Bon .

D'où ma question : quels marqueurs définis clairement peuvent-nous utiliser, avec le moins d'incertitude possible, pour savoir si nous faisons le Bien quand nous en avons l'impression ?


De quel mal parle-t-on ? Hé bien du mal qui va découler de toute action. 


Le bien dans le temps
Prenons ce proverbe qui tente de définir une bonne action et une meilleure action :  "Donne un poisson à un homme, il mangera une journée, apprends lui à pêcher, il mangera toute sa vie." 
Proverbe attribué à Lao Tseu, Confucius ou mon plombier.
 
Nous pourrions être tous d'accord que laisser ce pauvre homme mourir de fain n'est pas faire le bien.  Faire le bien serait alors :
  • Option 1 : lui donner du poisson, ce qui le nourrit mais à plus long terme, en ferait un incapable esclave de son incompétence et à votre charge ! 
  • Option 2 , la meilleure, la plus généreuse ,  lui apprendre à pécher. Dans un espace de temps plus long "sa vie" nous en voilà débarrassé et le voilà lui, autonome et responsable. C'est très bien. Sauf que un pécheur sachant pècher, pèche, il se reproduit et avec ses enfants pèche d'avantage, le voila destructeur de l'espèce endogène du lieu de pèche et bien que sachant pécher (mieux ils pèchent et plus le processus est rapide) ses arrières petits enfant sont de nouveau affamés.
Le bien dans la culture
Le Bien s'inscrirait donc dans  un espace de temps. Mais pas seulement, l'espace y est aussi culturel bien sûr. Le relativisme est donc d’abord un fait réel : nous n’avons pas tous les mêmes valeurs, les mêmes normes sociales, les mêmes coutumes… Déjà Hérodote, au Vème siècle av JC, (Histoires, livre III, 38) rapporte que Darius demanda aux Grecs combien il faudrait les payer pour qu’ils mangent les corps de leurs pères défunts. Ils répondirent "qu’aucune somme d’argent ne suffirait" ! Darius demanda aux Callatiens, qui mangent leurs pères, ce qu’il faudrait les payer pour qu’ils brûlent les défunts au lieu de les manger ! Au milieu de vives exclamations, ils l’invitèrent "à ne pas parler d’une chose semblable" !

Notre question, si l'on ne peut être jamais sûr de faire le bien est-alors celle de la recherche des marqueurs qui à tord o à raison, nous indiqueraient que nous ferrions ou pas le bien. 
Si nous cherchons des marqueurs du Bien, il nous faut donc accepter qu’aucun n’est absolu ni universel. Cependant certains signes ne peuvent-il pas  nous orienter ? 


Une proposition de quelques marqueurs

Je vous propose ici quelques marqueurs que nous prendrons le temps de questionner pendant la séance :

La cohérence intérieure
Lorsque nos actes résonnent avec nos convictions les plus profondes, sans générer cette dissonance intime qui laisse un goût d’inquiétude. Le Bien se manifeste souvent comme une paix intérieure, non pas confortable mais juste.

La fécondité de l’acte
Le Bien engendre du Bien. On reconnaît un arbre à ses fruits, disait Aristote. Une action qui élève, qui libère ou qui ouvre la possibilité d’une vie plus digne pour soi et pour autrui, porte la marque d’une orientation éthique. 

La réciprocité
Emmanuel Kant parlait de l’impératif catégorique : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » Si je souhaiterais être traité de la même façon que je traite autrui, je suis peut-être sur le chemin du Bien. 

La résistance à la facilité
Souvent, le Bien ne se confond pas avec ce qui est agréable ou immédiat. Il demande un effort, une retenue, parfois un renoncement. La capacité à supporter cette exigence est un signe que l’on quitte le registre de l’instinct pour celui de l’éthique.

La reconnaissance d’autrui
L’humain est relationnel : nous nous mesurons dans le regard des autres. Quand une action est reconnue comme juste par des personnes de bonne foi, au-delà de nos intérêts particuliers, il y a un indice que nous avons touché quelque chose du Bien.

L’horizon d’universalité
Encore Kant, le Bien ne s’arrête pas aux frontières de soi, de son clan, ou de son époque. Il a une portée qui tend vers l’universel — il respecte la dignité humaine, voire la vie au sens large.


Les écoles philosophiques

En repartant des philosophes, nous avons ici des points de vue très différents qui vont s'exprimer :

Pour Aristote :
le Bien comme accomplissement de la nature humaine. Le Bien est ce qui réalise pleinement notre télos, notre fin naturelle. Son marqueur essentiel est la vertu (aretè) : courage, justice, tempérance, prudence. Si une action contribue à l’épanouissement harmonieux de l’individu et de la cité, si elle mène à l’eudaimonia (la vie bonne, florissante), c’est un signe que nous faisons le Bien.

Pour. Kant : le Bien comme obéissance à la loi morale. Loi Morale définit comme « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d’une législation universelle ». Ce n’est donc pas le résultat qui compte mais la maxime qui guide l’action. Le marqueur est la capacité à vouloir universellement ce que l’on fait (impératif catégorique). L’action de Bien est accomplie par devoir, non par intérêt ni inclination.

Pour Nietzsche :  Nietzsche nous met en garde contre les morales toutes faites, souvent instruments de pouvoir Le marqueur du Bien, pour lui, est la vie qui s’affirme, la force créatrice, l’intensité d’exister. Ce qui est bon, c’est ce qui accroît la puissance de vivre sans tomber dans la servitude des « valeurs morales de troupeau ». Par exemple : créer de nouvelles valeurs, oser, inventer une manière singulière de vivre, même si elle choque les normes établies.

Pour Levinas :  Levinas déplace radicalement la question : le Bien n’est pas un concept, mais une rencontre. le Bien est la responsabilité pour l’Autre. Le marqueur du Bien, c’est la responsabilité infinie qui naît devant le visage de l’Autre. "Quand je ressens cette obligation silencieuse qui m’interdit de réduire autrui à un moyen, je suis déjà dans le Bien.". Il y a là un lien avec 

Pour Spinoza : le Bien comme ce qui augmente la puissance d’agir. Le Bien n’est pas une loi extérieure, mais ce qui accroît notre joie, c’est-à-dire notre puissance d’exister. Le marqueur serait donc ici  : une augmentation de la joie active, non une passion triste ou dépendante.

Pour Simone Weil : le Bien comme attention pure. Le Bien se reconnaît dans la qualité de l’attention que nous portons au réel et à autrui. Le marqueur est l’absence d’ego, la disponibilité silencieuse. Par exemple : écouter vraiment quelqu’un qui souffre, sans chercher à se valoriser par sa réponse.

En conclusion : 
  • Aristote regarde l’accomplissement de la nature humaine,
  • Kant la pureté de la loi morale,
  • Nietzsche la force vitale et créatrice,
  • Levinas la responsabilité envers autrui,
  • Spinoza la joie active,
  • Weil l’attention désintéressée.

Il existe une autre position, celle de juger non pas l'acte mais la conséquence de celui-ci. Les conséquentialistes voient le Bien non pas dans l’intention mais dans les effets réels de nos actes : une action est juste si elle maximise le bonheur ou diminue la souffrance, pour le plus grand nombre et dans la durée.

Chez Bentham et Mill, cela passe par un « calcul » des plaisirs et peines (quantité et qualité), tandis que Singer élargit ce calcul à tous les êtres sensibles et aux générations futures.
Le marqueur du Bien devient alors mesurable : impact global positif et durable sur la vie et la souffrance. Quand à la validité de ce jugement.

Le philosophe Derek Parfit s'interroge par exemple sur  : "Avons-nous des devoirs envers des personnes qui n’existent pas encore ?"

  • Oui, répond-il, car nos actions présentes (pollution, natalité, climat) modifient les conditions de vie des générations futures.

  • Mais cela devient paradoxal : si nos choix actuels déterminent qui naîtra (par exemple, selon qu’on ait un enfant maintenant ou dans dix ans), alors les individus futurs concernés n’auraient pas existé autrement. Peut-on dire qu’ils sont « lésés » si, sans nos choix, ils n’auraient jamais existé ?

C’est le fameux « Non-Identity Problem » : difficile de parler de « nuire » à quelqu’un qui n’aurait pas existé autrement. 

Vous en pensez-quoi ?

Celui qui exige un arrêt du progrès pour préserver les générations futures peut-il ne pas avoir d'enfants et conseiller de ne pas en faire ?

Dans un genre plus arithmétique, Parfit comme  Dali qui disait que seul deux rhinocéros  sont plus beaux qu'un rhinocéros nous propose le « Paradoxe de la Répugnance »

Parfit imagine des scénarios de population :

  • Monde A : 1 milliard de personnes très heureuses.
  • Monde B : 10 milliards de personnes moins heureuses, mais globalement plus de bonheur total.
  • Monde Z : une population immense, où chacun vit une vie à peine au-dessus du seuil de tolérance, mais où le total de « bien-être » est colossal.

Selon un calcul strictement utilitariste, Monde Z serait le meilleur. Mais cela heurte notre intuition : une humanité gigantesque vivant des vies médiocres paraît « répugnante ». Parfit révèle ici une tension entre maximiser le total et préserver la qualité de vie.

https://www.youtube.com/watch?v=ae5jSi2BL0Y&utm_source=chatgpt.com

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D'une certaine manière - La question est partiellement celle que traite Charles Pépin qui se demande si l'enfer est pavé de bonnes intentions ? 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-question-philo/la-question-philo-du-samedi-12-avril-2025-6356464

L’enfer est-il pavé de bonnes intentions ? Eh bien force est de constater que la réponse est positive. Il nous arrive en effet souvent d’avoir eu la meilleure intention du monde, et que cette intention, en rencontrant le réel, produise un résultat désastreux. Vous vouliez vraiment lui faire plaisir, vous avez longuement réfléchi à votre cadeau dans ce but, dans cette intention, mais votre cadeau a été mal perçu : vous avez blessé la personne à qui vous vouliez faire plaisir.

Ça sent le vécu, vous avez un exemple précis de cadeau qui relevait d’une bonne intention, mais qui a été mal perçu ?

Non, pas la peine, comme ça chacun se souviendra de son cadeau raté.

Autre exemple : vous aviez l’intention d’envelopper l’être aimé d’un geste tendre mais, maladresse, en essayant de passer votre main derrière sa tête, vous lui donnez une petite claque du dos de votre main. Et le geste tendre se mue en une petite gifle. Ou alors : vous aviez l’intention d’aider un de vos proches, mais en l’aidant vous le maintenez dans une situation de dépendance, et finalement vous lui nuisez plus qu’autre chose, en tout cas vous ne l’aidez pas du tout. Bref, la bonne intention ne suffit pas à faire la bonne action. Oui, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Le grand sociologue allemand Max Weber nomme « paradoxe des conséquences » ce moment où, malgré le fait que nous ayons la meilleure intention du monde, la rencontre du réel produit des conséquences inverses à ce que nous visions.

Max Weber prend l’exemple de ce syndicaliste russe qui déclenche le massacre des mineurs dont il défendait pourtant les droits…

Oui, exactement. Ce syndicaliste avait, lui aussi, la meilleure intention du monde : il avait à cœur de se battre pour de meilleures conditions de travail pour les mineurs mais il a exaspéré le tsar qui a déclenché, sous ses yeux effarés, le massacre de tous les manifestants qui défilaient sous les fenêtres de son palais.

Mais qu’est-ce qui lui a manqué, à ce syndicaliste russe, pour que sa bonne intention devienne une bonne action ? Eh bien il n’a pas fait assez attention au présent, il n’a pas assez observé les réactions du tsar, il n’a pas été assez attentif à la circonstance présente, il ne s’est pas suffisamment posé la question du dosage. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il était trop sûr de sa bonne intention, il était comme aveuglé, ébloui même, par sa bonne intention.

Kant nous dit que notre véritable liberté est de vouloir le Bien, que notre liberté la plus pure se loge dans la pureté de notre intention morale, dans ce qu’il appelle notre bonne volonté. Mais le cas dramatique de ce syndicaliste russe illustre bien les dangers d’une telle morale de l’intention. Notre intention ne suffit pas, il faut aussi se soucier de comment elle rencontre le réel. Et dès que nous agissons, faire très attention aux conséquences de notre action, et pour cela n’être pas trop obsédés par la prétendue pureté de notre intention. C’est ce que veut dire Max Weber lorsqu’il affirme que nous devons corriger notre « éthique de conviction » par une « éthique de responsabilité ».

C’est aussi une manière de rappeler que le secret de l’action est dans l’action elle-même, dans notre capacité à rectifier le tir au cœur même de l’action, à suivre de très près ses effets dans le réel pour ajuster le tir. Le secret de l’action est dans l’action elle-même et pas dans l’intention qui la précède, comme il n’est pas d’ailleurs dans la réflexion qui la précède. C’est bien de réfléchir avant d’agir, mais il faut au cœur de l’action savoir réagir à cet imprévu que notre réflexion n’avait justement pas anticipé. C’est bien d’avoir une bonne intention, mais il faut toujours s’assurer, au cœur même de notre action, que notre bonne intention n’est pas tout bonnement en train de nous conduire en enfer. N’en déplaise à Kant, la liberté vraie n’est pas simplement de vouloir le Bien, c’est aussi de le faire.

Comment savoir ce qui est Bien?

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