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Mediathèque de Noé - 22/10/2022 Sauver la planète ou l'euthanasier ?

 


La grande bouffe une dernière fois ?



A voir notre président, que je pense très bien informé et relativement responsable, faire du jet ski,  avant de nous parler de sobriété, je me suis dit : "Cet homme sait des choses que je ne sais pas!" .

Tout est foutu, il profite à fond! Mais pas de la fin des vacances non, il profite de la fin du monde.

Et s'il avait raison ?

Alors j'ai cherché s'il y avait d'autres issues. Peut-on encore sauver la planète ? Si la réponse est non, alors, foutu pour foutu pourquoi pas se faire une grande bouffe ?


Philosophiquement, France Culture nous propose une heure sur la question 


D'un point de vue factuel, le truc est mal engagé La décennie 2010-2019 représente à elle seule 17% de toutes ces émissions de gaz à effet de serre depuis 1850. Certes nous accélérons moins fort depuis car sur cette même période, la croissance annuelle moyenne des émissions a été d'1,3% par an, alors qu'elle était de 2,1% entre 2000 et 2009. En gros on ne freine pas, on accélère juste moins fort. Alors qu’il faudrait être debout sur les freins. Et selon le rapport, en imaginant que les engagements des gouvernements pris lors de la Cop26 soient tenus et même qu'ils renforcent leurs politiques actuelles, la planète devrait se réchauffer de +3,2 degrés d'ici 2100, avec des conséquences catastrophiques pour l'humanité. 


Du coté des neuro-sciences pas beaucoup plus d'espoir  : Sébastien Bohler docteur en neuroscience et rédacteur en chef du magazine Cerveau et psycho  pense que le premier coupable à incriminer n'est pas l'avidité des hommes ou leur supposée méchanceté mais bien, de manière plus banalement physiologique, la constitution même de notre cerveau lui-même. Dans son livre, Le Bug Humain, il déclare que nous ne serions tout simplement pas capable d'agir raisonablement à moins de subir un conditionement extrème. 



En gros, on doit tous changer et vite? Soyons clair, pour ça, une solution serait peut-être une énorme éco-dictature pour nous reprogrammer et nous contraindre à agir vite avec plus de sobriété.  Qui veut ça ?  


Les jeunes sont notre espoir ?
Ben il ne semble pas: "Si les jeunes sont de plus en plus préoccupés par la crise climatique, leurs comportements au quotidien n'en restent pas moins consuméristes."  https://www.vie-publique.fr/en-bref/272552-les-jeunes-sont-inquiets-pour-le-climat-mais-continuent-de-consommer

Alors, si on a perdu la partie, on fait quoi, une bonne dernière fête ?  Style, la grande bouffe?  ou quoi ?